Un portrait touchant, par un chirurgien ayant connu ce
véritable héros de la nation, médecin parisien bien connu en son temps
:
Jérôme CAHUZAC était un
chirurgien thoracique, de formation.
S’étant cependant vite rendu
compte que cette situation n’était pas si lucrative, il décidait très
rapidement avec l’aide de son épouse dermatologue, de se lancer dans les
implants capillaires, chirurgie beaucoup moins gratifiante mais bien
plus rémunératrice....puisque réservée à une élite et non soumise à
remboursement, créant un cabinet consacré a cette activité exclusive,
rue Clément Marot a Paris, à proximité immédiate des Champs Élysée.
Attitude déjà fort généreuse et tout à fait en accord avec ses
convictions qui ne l’empêchaient pas en parallèle, d’entamer une
carrière politique de gauche en vue de cultiver certaines relations
..... même s’il devait de se faire déjà railler par la plus grande
partie ses confrères parisiens.
Je me rappelle très bien, du
temps où il exerçait encore a ses heures, cette chirurgie des implants
capillaires, qu’il m’avait alors proposé "pour m’être agréable et
confraternel" de m’opérer en me faisant régler " de la main à la main",
afin de nous éviter de payer chacun d’avantage de charges ... et
d’entamer son couplet de l’époque sur la façon dont les médecins étaient
soumis précisément à trop de charges. J’aimerais bien l’entendre
aujourd’hui, sur le sujet !
Pour ma part, j’ai alors
préféré décliner la proposition, et peut-être consulter un praticien
dont l’attitude et le discours m’inspireraient davantage
confiance. Notre actuel ministre du
budget savait donc déjà bien trouver les solutions, à l’époque, pour
détourner le fisc.....
Mais
toujours insatisfait de ses revenus, le bon Dr CAHUZAC qui cultivait
toujours ses relations au travers de ses engagements politiques au Parti
Socialiste, eut alors l’idée de créer une société de conseil
portant son nom, lui permettant d’exploiter enfin le sérieux carnet
d’adresses qu’il avait pu récolter, et se faire rémunérer en qualité de
"conseiller technique" auprès de grands laboratoires pharmaceutiques qui
pouvait alors lui verser enfin des salaires mirobolants pour quelques
missions, davantage en rapport avec ses attentes ....
On peut donc être certain du
fait que ce monsieur dédaigne l’argent, n’est pas cupide du tout .... ne
soit pas du genre a avoir possédé un compte en Suisse à l’époque, et
soit porteur de ces belles valeurs de gauche qui lui ont permis
aujourd’hui d’être nommé Ministre du Budget !Il ferait mieux d’être plus
sincère avant que l’Histoire ne le rattrape.
Une grande tradition
socialiste : nier en bloc, même contre toute
évidence.
Et aujourd’hui, quand on sait
le niveau de ses revenus de l’époque notamment au travers de ces
fameux salaires mirobolants versés par l’industrie pharmaceutique en
qualité de pseudo-conseiller, comment croire qu’il est un saint ? et ne
pas pouvoir imaginer qu’il ait jamais eu de compte en Suisse
?
Un parcours personnel vraiment
remarquable, digne d’un ministre du gouvernement actuel.
Triste gouvernement, en
fait....