samedi 22 juin 2019 - par Gokani

Gilets Jaunes : le pari risqué du dilemme « Macron ou le chaos » (Trouble Fait - Philippe Pascot)

Il est temps de tirer le bilan de Macron face à la contestation des Gilets Jaunes. Au bout de 6 mois de manifestation, il ne reste rien des promesses de Macron faites le 10 décembre pour répondre à leurs demandes. Quasiment toutes se sont avéré être des mensonges, ou n’ont pas dépassé le stade de la déclaration d’intention. En bon pompier pyromane, Macron se plaint de la violence des Gilets Jaunes, alors qu’il ne leur laisse aucune autre alternative. Ce dilemme « Macron ou le chaos » est un pari risqué qui pourrait, un jour, lui être défavorable. (Trouble Fait)

Publicité

Trouble Fait - [GILETS JAUNES] - Comment Macron fabrique son échafaud - 22 juin 2019

 

Philippe Pascot promet de nouvelles actions ciblées menées par des Gilets jaunes dans les prochains jours "et y compris pendant les vacances" : 

Entretien du 22/6/2019 avec Philippe Pascot, essayiste. Il réagit sur le plateau de RT France au 32e acte des Gilets jaunes du 22 juin. Il reconnaît le manque d'efficacité des manifestations et promet des actions dans les prochains jours. (RT France)

RT FrancePhilippe Pascot, sur les Gilets jaunes : « On va taper sur les grands, pas sur les petites gens » - 22 juin 2019



7 réactions


  • Le Monde part en couilles Vraidrapo 22 juin 2019 16:43

    un ami m’a passé le magazine de l’Huma dimanche :

    on ne peut que souscrire à l’énumération du chroniqueur Patrick Le Hyaric ( mondialisation, finance, démantèlement du tissu industriel, luttes des classes etc...) mais, il est un peu court quand il conclut sur une Union populaire sans préciser que la base du Programme doit être démantèlement/reconstruction de l’UE. Sinon, on va continuer à pédaler dans la choucroute avec les Règles de l’Unanimité, la Troïka etc, etc...

    Oh les Cocos !! Encore un coup d’épée dans l’eau !

    Vous y’en a toujours pas compris !?

    Décidément ça ne va pas s’arranger !


    • eau_du eau_du 22 juin 2019 21:41

      Bonjour Vraidrapo,
      .

      Les électeurs n’ont pas compris quel est la priorité des priorités pour remettre la France sur les rails, pour restaurer la démocratie..

      Pour mettre en place le RIC il faut d’abord abolir les traitées européens.

      Il s’agit simplement de renoncer à 2 traites sur plus de 6686 traitées qui lient la France au reste du monde !

      .

      Pour ceux, les 98% des électeurs qui ont voté pour des partis politiques pro-UE, je leur conseille de lire l’article suivant :

      http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/03/02/31001-20180302ARTFIG00219-union-europeenne-comment-les-traites-favorisent-les-grands-interets-prives.php

      .
      Voici quelques extraits concernant une interview de l’auteur Thomas GUÉNOLÉ :

      .

      Les traités européens interdisent l’harmonisation sociale.

      Là encore, même si c’est rébarbatif, il faut examiner sérieusement ce que disent les traités. Prenez le dumping social. Ces traités imposent la circulation illimitée des travailleurs en Europe : article 3 § 2 du traité sur l’Union européenne - le « TUE » -, article 21 du TFUE, titres IV et V du TFUE, et article 45 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union. Ces traités imposent la circulation illimitée des marchandises : articles 34 à 36 du TFUE. Ces traités imposent la libre installation des entreprises n’importe où dans l’Union : articles 49 à 55 du TFUE. Et ces traités autorisent à vendre un service en Europe depuis n’importe quel territoire de l’Union : articles 56 à 62 du TFUE.

      Or, dans le même temps, l’harmonisation fiscale n’est autorisée que si c’est pour faciliter la concurrence : articles 113 et 115 du TFUE. Quant à l’harmonisation sociale, elle est interdite dans tous les cas : article 153 du TFUE. Je répète ce point pour ceux qui croient, de bonne foi, que l’Union européenne peut bâtir une « Europe sociale » : les traités européens interdisent l’harmonisation sociale.

      .

      A la première lecture de cet article 153 on à l’impression que l’Europe sociale existe mais dans cet article est caché un tout court passage qui dit :

      .... à l’exclusion de toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des États membres ;

      ....

      Lisez l’article 153 TFUE

      https://europadatenbank.iaaeu.de/user/view_legalact.php?id=14&lang=fr

      .
      Il est vrai que l’article 153 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne restreint les possibilités d’harmonisation des États membres. Ce texte dispose en effet que le Parlement et le Conseil ne peuvent adopter des mesures d’harmonisation « des dispositions législatives et réglementaires des États membres »

      .

      Les traités européens interdisent formellement à la Banque centrale européenne - la « BCE » - de financer elle-même la dette publique des pays membres : article 123 du TFUE. Par conséquent, seules les grandes banques privées et les grandes compagnies d’assurances en ont le droit : elles achètent pour ce faire des reconnaissances de dettes émises par les États, qu’on appelle aussi des bons du Trésor ou des obligations d’État.

      Pourquoi ce dispositif ? L’argument habituel est ceci : financer la dette publique par la « planche à billets » de la BCE encouragerait les gouvernements au laxisme ; alors que les banques privées, en appliquant des taux d’intérêt de plus en plus punitifs, forcent au contraire les gouvernements à la discipline budgétaire. En réalité c’est faux, car rien n’empêcherait la BCE de financer directement les États endettés, et en échange, d’obtenir d’eux une discipline budgétaire. Accessoirement, le krach financier de 2007-2009, provoqué par les gigantesques montages financiers irresponsables des grandes banques privées, les disqualifie pour jouer le rôle de gardiens d’une bonne gestion.

      Autre argument habituel, le financement de la dette publique par la « planche à billets » de la BCE risquerait de provoquer dans l’économie européenne une dangereuse hyperinflation. Là encore c’est faux. La preuve : en 2017, la BCE crée déjà 720 milliards d’euros par an pour soutenir les grandes banques privées, et ça n’a pas provoqué d’hyperinflation. Si au lieu de faire ça, la BCE créait 960 milliards d’euros par an pour racheter et effacer les dettes publiques des États de la zone euro, ces dettes disparaîtraient intégralement en à peine 10 ans : sans politique d’austérité, ni augmentation d’impôts, ni hyperinflation. Objectivement, n’est-ce pas une voie plus raisonnable que les politiques d’austérité qui conduisent à assommer d’impôts les classes moyennes et les classes inférieures, tout en démantelant nos services publics ?

      .

      La politique de la BCE envers les dettes publiques de la zone euro est construite tout entière dans l’intérêt des grandes banques.

      .

      Conclusion :

      Quand on ne peut pas changer les traitées de l’UE due à l’article 48 du TUE qui exige unanimité de 28 pays il faut appliquer l’article 50 !

      Autrement dit : FREXIT  !

      Voila 98% des électeurs ont vote pour le maintien des traitées de l’UE, pour la poursuite de la politique de l’UE et dommage qu’ils n’ont pas compris dans quel ordre il faut procéder pour restaurer la souveraineté et la démocratie en France.

      .

      Sans le FREXIT on ne pourra jamais mettre en place le RIC qui est incompatible avec le TUE et le TFUE !

      .


    • Le Monde part en couilles Vraidrapo 23 juin 2019 00:32

      @eau_du
      Merci,
      il ne reste plus qu’à attendre que les grands Media ressassent l’information fondamentale


    • Eric_F 23 juin 2019 17:43

      @eau_du
      "en appliquant des taux d’intérêt de plus en plus punitifs"
      Oui, enfin ça c’est le discours ancien, car en réalité les taux d’intérêts des obligations d’état sont en ce moment extrêmement bas, inférieurs à l’inflation (en avril 2019, le taux à 10 ans était d’environ 0,4 %), si bien qu’en ayant refinancé la dette mature, la France paie désormais bien moins d’intérêts qu’il y a dix ans, alors que l’endettement global a considérablement augmenté.
      Cela provient du fait que la BCE a inondé le marché de liquidités, et les banques peuvent emprunter à la BCE à taux quasi nul, donc elles placent en titres de dettes publiques française, jugée fiable (l’Allemagne n’emprunte plus, et les pays méditerranéens n’ont pas la cote). Effet d’opportunité. Au Royaume Uni qui a son indépendance monétaire, le taux à 10 ans est de 0,85%


  • Simple citoyenne Simple citoyenne 23 juin 2019 11:30

    Bonjour à 16 mn 17 de la vidéo on hallucine  smiley mais qui est l’invité d’Audrey Crespo Mara ? ! il a mal la tête, vite une camisole ! il parle de parts de marché en parlant des municipales ? ! je ne dis pas la suite du contenu de sa déclaration ahurissante, je risque de "gâcher" le plaisir des visionneurs faites-les enfermer !


  • paul Muad Dib 24 juin 2019 09:25

    Salut, respect et robustesse,

    il m’apparait comme une evidence énorme , que nous humains considérons qu’il y a des problèmes, ici et la ,partout sauf, sauf ,sauf de ne jamais considerer comme tel et en profondeur que l’origine du problème, la seule origine, et aujourd’hui LE problème c’est bien ce que nous sommes devenus depuis des millénaires, et pour ne pas être précis depuis le moment a vrai dire inconnu qu’évoque l’allégorie hermétique de Adam et de Eve , qui , vision oblige, ne parle bien sur QUE du mental humain et de sa decadence et donc déchéance auto créées..

    alors nous nous débâtons a titre personnel et a titre global dans une série incroyablement longue d’effets et de causes..

    nous recevons sans arrêt des flèches, symbole pour problèmes a résoudre, , sans chercher a en trouver leur origine pour arrêter cette pluie ..plus con est impossible, or l’intégralité des humains, sauf exceptions de moments rares et de personnes tout aussi rares, auto proclames genies inclus ne fait que cela le tout auto auréolés d’une sorte de pancarte qui dit :nous sommes géniaux, qui veut en fait dire : je suis genial...

    nous ne voyons pas,plus, vu notre decadence, notre regression qui est en train de nous mettre sur la liste des espèces en danger d’extinction, non pas par notre volonté ce qui par maladresse peut arriver aussi, mais autrement, car nier l’evidence absolue d’une Origine au delà du temps a un prix, que nous payons rubis sur l’ongle en souffrances interminables, dans ce mot il y a minable..

    cette notion d’enfer est purement mentale bien sur , pour celui qui voit, et bien nous y sommes en enfer...la folie et le malheur sont si dense que ils peuvent se toucher du doigt aujourd’hui..

    Et les gilets jaunes alors ? une expression a minima pour le moment, une reaction épidermique qui est un début d’éveil au fait que quelque chose de profond ne va pas du tout et que quelques chose pas encore perçu doit être fait irrémédiablement et que de retours en arrière il ne peut plus y avoir.....


Réagir