FOG lèche, lâche et... lynche Copé
Un grand classique du journalisme politique : on lèche (l'homme de pouvoir dans sa gloire, dont on espère bien tirer quelques profits), on lâche (quand les casseroles commencent à faire vraiment trop de bruit pour être encore durablement dissimulées), on lynche (quand le type est irrécupérable et que sa réputation désastreuse devient dangereusement contagieuse). Contrairement au chien, meilleur ami de l'homme, le "nouveau chien de garde", lui, ne connaît pas la fidélité.
Franz-Olivier Giesbert a eu des mots très durs à l’encontre de Jean-François Copé, démissionnaire de son poste de président de l’UMP. Un départ précipité par l’affaire Bygmalion et les révélations de l’avocat de cette société spécialisée dans la communication. Sur le plateau d’I-Télé, Franz-Olivier Giesbert a attaqué JFC en déclarant : « Je pense qu’il va disparaître dans les égouts dans très peu de temps, c’est clair, c’est sa place d’ailleurs de toute façon. »
FOG, décidément très en forme ces derniers temps, puisque lors de la soirée électorale du 25 mai sur France 2, il était revenu sur la responsabilité des médias dans le succès du FN aux européennes et prononcé un mea culpa haut en couleurs : "Je fais partie des connards qui ont diabolisé Le Pen. Vous avez vu le résultat. Il faut en tirer les leçons. La fille n’est pas tout à fait le père. On a eu tout faux !"
Un tel aveu de nullité ne justifierait-il pas que FOG aille retrouver dans les égouts l’ancien patron de l’UMP ?
En tout cas, ce FOG, dans son opportunisme visqueux, me rendrait presque sympathique ce pauvre Jef...
J’ai dit "presque". Car quand on se rappelle ses propos sur les "minables" qui se contentent de 5000 euros par mois...
... on va pas pleurer sur son sort.