Écomouv’ : des élus avaient donné l’alerte dès 2011 sur le coût de l’opération
"Au coeur de la polémique : les conditions de rémunération très avantageuses d’Écomouv’. Le contrat stipule que la société doit toucher 250 millions d’euros par an, soit environ 20% des recettes attendues de l’écotaxe (1,15 milliard d’euros chaque année). Un chiffre colossal, quand on sait que pour un PPP classique, la norme se situe davantage autour des 2 à 3%. En plein mouvement de protestation breton, la classe politique a fait part de son étonnement en apprenant ces chiffres. Les sénateurs PS s’apprêtent notamment à demander la création d’une commission d’enquête parlementaire. Pourtant, au regard de la vidéo d’une audition de la commission des Finances du Sénat sur la taxe poids lourds, le 16 février 2011, il apparaît que les conditions de la mise en oeuvre du PPP sont bel et bien connues depuis près de trois ans."
Lors d’une audition au Sénat en février 2011, des sénateurs UMP, PCF et PRG s’étonnaient du « coût de perception considérable » de l’écotaxe par Ecomouv. « Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? » demandait l’UMP Louis Nègre. Le radical de gauche François Fortassin évoquait une « escroquerie ».
Lien vers l’article :http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/ecomouv-ecotaxe-senat-video
Toutes les infos et vidéos sur http://www.publicsenat.fr/
Les médias ont bien fait le travail en marginalisant les Cassandre qui ont tiré la sonnette d’alarme. Et Doze en fait partie, au lieu d’être critique sur un tel projet il botte en touche, faisant son cirque sur des détails. Pour lui, il n’y a pas de scandal écomouv, c’est même normal un tel contrat.
Ecomouv est le bouc émissaire de l’écotaxe selon Doze. Il perd toute crédibilité, si toutefois il en avait. On savait que c’est un agent de l’ultralibéralisme et du mondialisme. Pour résumer, il nous explique que le problème n’est pas l’écomouv, mais les taxes.
Les arguments qu’il avance est de genre "ça se fait ailleurs et cela marche donc pourquoi pas en France, et que le Conseil d’Etat a annulé l’ordonnance du juge des référés de tribunal administratif de Cergy-Pontoise du 8 mars 2011". Ce que Doze ne dit pas c’est que le contentieux devant le Conseil administratif concerne la procédure de passation d’un marché public, les parties plaignantes ont contesté l’impartialité du la procédure. Le Conseil d’Etat ne s’est jamais prononcé sur le contenu du partenariat et la part léonine que se réservait écomouv.
lien vers l’arrêt du Conseil d’Etat :
http://www.bastamag.net/article3465.html
http://www.assemblee-nationale.fr/14/scrutins/jo0497.asp