lundi 10 mai 2021 - par mat-hac

L’effondrement politique qui vient

Reprendre le pouvoir. Le titre du dernier essai de François Boulo a le mérite d’être compréhensible par tout citoyen qui a un jour goûté à la sensation étrange de n’avoir, en réalité, aucun moyen de peser réellement dans le cours de l’histoire de son pays. Une sensation d’autant plus étrange qu’à première vue, nous sommes en démocratie. Nous pouvons élire notre président de la République, notre député, notre maire, nos conseillers régionaux. Et pourtant. Il y a un malaise démocratique en France et plus largement dans le monde. Il se double aussi d’une sorte de lent déclassement des classes populaires en Occident, où un néolibéralisme conquérant impose désormais sa règle d’airain. Ce mouvement préoccupant s’est accéléré avec la crise financière de 2008 et s’accentue avec la crise sanitaire que nous vivons. Que deviennent les Gilets jaunes, courant né du refus de l’ordre qui se consolidait avant même le COVID 19 et ses confinements ? Le mouvement est-il mort ? Peut-il se réinventer ? Ne vaut-il que parce qu’il a été le signe du retour de la lutte des classes qui s’exprimera dès que la vie sociale reprendra ? C’est autour de ces questionnements que se structure cet entretien avec François Boulo, avocat au barreau de Rouen, très vite devenu une figure de proue des Gilets jaunes. Une figure de proue qui a aujourd’hui pris du recul sans cesser de combattre, et qui s’exprime désormais sur sa chaîne Youtube, dénommée Praxis.

 



5 réactions


  • LUCA LUCA 10 mai 2021 09:58

    Jeune et excellent ! je viens de l’écouter en intégralité sur Sud Radio, il se lâche et n’a pas sa langue dans la poche, le problème est qu’il assimile les frexiteurs comme Philippot ou Asselineau a Melanchon la pastèque et, l’ayant aperçu sur le plateau du "Media", j’ai quelques doutes quant à ses ambitions, sauf s’il s’agit de rassembler tout le monde pour un même objectif et/ou par stratégie de médiatisation sur les chaines mainstream. Cela dit son discours reste cohérent et défend avec justesse la préoccupation de 80% de la population.


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