samedi 2 juin 2018 - par Clémentine

Enfant sauvé par Mamoudou Gassama : André Bercoff est-il complotiste ?

Mercredi matin, sur CNEWS, dans son émission « L’heure des pros », Pascal Praud a notamment évoqué avec ses invités Mamoudou Gassama, l’homme qui a sauvé un enfant en escaladant la façade d’un immeuble. Autour de la table, les propos tenus par André Bercoff ont quelque peu surpris les autres invités ainsi que de nombreux téléspectateurs. Le CSA a ouvert une instruction après avoir reçu des plaintes de téléspectateurs.

Hier matin, André Bercoff était l’invité de Jean-Marc Morandini dans « Morandini Live » sur CNews et Non Stop People. Le journaliste a réagi à la polémique et il s’est expliqué. « Je n’en sais rien [s’il y a un complot dans cette histoire]. Je sais qu’il y a des questions. Je dis qu’il y a des dysfonctionnements dans cette histoire. J’ai parlé à des scientifiques, des spécialistes du parapente. Il y a des questions qui se posent et qui sont troublantes. Si poser des questions, c’est être complotiste… ».

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Quelles questions se pose donc Bercoff ?

"Comment un gosse de 4 ans peut chuter du 6e ou 4e étage et se ramasser comme ça ? Je dis qu'il y a une question. Je veux dire qu'on n'a pas à gober toutes les vérités révélées qu'on nous donne. Je veux la vérité. Je veux qu'on me démontre - je serai le premier à venir chez vous pour dire mea-culpa - que véritablement un enfant de trois ans 1/2 peut chuter du 6e étage ou 4e étage sans pratiquement une égratignure".

Le journaliste refuse d'être qualifié de "complotiste" et promet les résultats d'une enquête dans cette affaire d'ici quelques semaines :

"J'estime qu'en tant que citoyen, j'ai le droit de poser des questions sans me faire traiter de complotiste, parce que je hais les théories du complot. Il y a des gens qui sont en train d'enquêter. D'ici quelques jours ou quelques semaines, vous aurez des réponses. Je ne les connais pas. Avant d'écarter quelqu'un qui questionne, on se renseigne. Et moi je demande une enquête. En ce moment, j'ai des journalistes qui enquêtent (...) Des milliers de gens se posent des questions".

Concernant l'ouverture d'une instruction par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, Bercoff déclare :

"Franchement, le CSA a d'autres choses à faire. Enfin, s'il a envie de le faire, c'est son problème et son boulot. Je trouve lamentable que le CSA ouvre une enquête là-dessus. Je vais vous dire ce que c'est ça : c'est la Corée du Nord. On n'a pas le droit de poser des questions".

Morandini




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