vendredi 20 avril 2012 - par nemesisnom

DSK, Hollande, etc - Le nouveau film de Pierre Carles

Découvrez la première version du dernier film de Pierre Carles : "DSK, Hollande, etc .", disponible en ligne gratuitement.

 

Les rapports médias-politique passés au crible avant l’élection présidentielle de 2012. Ou comment la presse présélectionne les candidats compatibles avec les intérêts du pouvoir économique. Après avoir fait le forcing pour la candidature de Dominique Strauss-Kahn en 2010, c’est sur François Hollande que se sont reportées les voix des « grands » médias à partir de l’affaire du Sofitel de New York. Particularité des deux hommes : ils ont tous les deux fait Sciences-Po et l’école de commerce HEC.


Synopsis :
Les rapports médias-politique passés au crible avant l’élection présidentielle de 2012. Ou comment la presse présélectionne les candidats compatibles avec les intérêts du pouvoir économique. Après avoir fait le forcing pour la candidature de Dominique Strauss-Kahn en 2010, c’est sur François Hollande que se sont reportées les voix des « grands » médias à partir de l’affaire du Sofitel de New York. Particularité des deux hommes : ils ont tous les deux fait Sciences-Po et l’école de commerce HEC.

(http://www.pierrecarles.org/)

En n’imaginant pas d’autre second tour possible qu’un duel Hollande-Sarkozy et en présentant cet affrontement comme un un combat gauche-droite alors qu’il s’agit plus vraisemblablement d’un affrontement centre droit-droite dure, les médias dominants cherchent-ils à éviter la présence d’un vrai candidat de gauche au second tour de l’élection présidentielle ?

Un film de Julien Brygo, Pierre Carles, Aurore Van Opstal. Montage : Matthieu Parmentier, assisté de Pascal Blondela et Vincent Hanotaux

" Une première version de « DSK, Hollande, etc. » a réussi à voir le jour avant le 1er tour des élections présidentielles. Une deuxième version sera mise en ligne entre les deux tours. Notre objectif : sortir une version intégrale du film à l’automne 2012 et de réussir à le faire circuler en salles d’ici la fin de l’année. Il nous faut, pour cela, continuer de réunir des fonds. Nous comptons sur vous ! "

— L’équipe de « DSK, Hollande, etc. » —



17 réactions


  • gordon71 gordon71 20 avril 2012 09:51

    bonjour et merci

    Pierre Carles le Banni des médias filme "au scalpel" les mots et les visages :

     regardez les expressions de visage et le ton employés par le Demorand, Apathie et autres chiens de gardes des puissants...
     
    beau travail
    merci à P Carles un Grand comme Gilles Balbastre, on comprend pourquoi les médias les haïssent


    • Machiavel 20 avril 2012 14:23

      Laurence Parisot PDG d’ IFOP .
       CQFD .......


    • Lucadeparis Lucadeparis 29 avril 2012 13:28

      A la fin du documentaire (de 68’15" à 69’08"), Jean-Michel Apathie argumente contre l’influence (« le pouvoir », dit-il) attribuée aux médias que si c’était vrai, Jean-Marie Le Pen ne serait pas parvenu au second tour de l’élection présidentielle de 2002 et que le peuple n’aurait pas voté à 55% contre le traité européen en 2005.
      Son argument ne prouve rien, car avec une presse différente, Jean-Marie Le Pen aurait pu faire plus que 17% au premier tour, et surtout (sans le matraquage anti-Le Pen durant deux semaines) plus que 18% au second, par exemple 30 ou 55%  ; et le peuple en 2005, autrement mieux informé (comme par l’internaute Étienne Chouard, professeur d’économie) n’aurait pas voté non à 55%, mais à par exemple 95 ou 93,2% (comme les Islandais contre le remboursement de la dette inique).
      En passant, Apathie reconnaît donc la pensée médiatique dominante contre Jean-Marie Le Pen et pour le traité européen.
      Plus généralement, il y a une désinformation sur l’importance de l’imitation dans les processus sociaux (car fondamentalement tout ce qui est social est imitatif).

      Voulant nier le modelage effectué par les médias, il dit que « les journalistes sont des petites choses » ; petitesse qu’on peut lui attribuer pour une autre raison qu’il le pense, et pas à tous les journalistes : les journalistes ont de l’influence, et les petits sont plutôt ces chiens de garde qui ne le reconnaissent pas et nient leur laisse en or ; et ceux qui enquêtent sur l’influence et la manipulation médiatique, tels François Ruffin et Pierre Carles, sont de grands journalistes, courageux et admirables.


    • Lucadeparis Lucadeparis 29 avril 2012 14:33

      Remarquons aussi que dans les deux exemples de Jean-Michel Apathie, le résultat réalisé est le projet de l’oligarchie relayé par les médias dominants, non seulement l’élimination d’un candidat souverainiste, mais surtout pour le référendum, contourné par le gouvernement de Sarkozy en congrès des députés et sénateurs ratifiant à Versailles le traité de Lisbonne.


  • rgbfr rgbfr 20 avril 2012 10:41

    Un jour, ces chiens se feront découper la tête. Ils n’imaginent pas à quel point les gens ont la haine envers eux et les banquiers.
    Ils défendent leurs intérêts personnels comme toujours.. quoi de plus normal me direz-vous ?
    L’objectivité n’existe pas mais quand même ils pourraient faire un effort !


  • therasse 20 avril 2012 11:54

    Excellent film, comme d’habitude chez ce pestiféré des médias officiels qu’est Pierre Carles.


    Toutefois, ne perdons pas de vue que les médias, ainsi que syndicats, les politiques sont également corrompus, sous l’influence des Etats-Unis : voir l’article ci-après à propos d’une annexe trop peu connue de la CIA : la NED. Seuls les présidentiables qui ne s’opposeront pas clairement à la géopolitique américaine sont acceptables en tant que finalistes, d’où la nécessité de bipolariser le débat entre les deux candidats les plus à droite quitte à manipuler les sondages. 




  • amedebout amedebout 20 avril 2012 12:30

    Excellent documentaire.


  • nemesisnom 20 avril 2012 14:36

    Oui si ce n’est hormis la modération, qui a retiré de mon texte, le message concernant l’appel aux dons de Pierre Carles pour la réalisation de ce film (on aurait attendu mieux de la part de ce site web). Donc je remet, un lien ici ( http://www.pierrecarles.org/spip.php?article2 ) si vous avez aimé le film n’hésitez pas à faire une petite ou grosse contribution à Pierre Carles.


  • Arsene Icke Arsene Icke 20 avril 2012 22:07

    Pas un mot sur Marine Lepen qui a pourtant été de loin la plus honteusement traitée dans les médias pendant cette campagne. Pas un mot. C’est pas très sérieux comme travail ... Ça s’appelle de la censure. Ou plutôt c’est un travail de gôche et de fait Pierre Carles se rend complice précisément de ce qu’il essaye de dénoncer. Pas très sérieux. 


    • Maldoror Maldoror 21 avril 2012 22:48

      Oui je voulais aussi ajouter, docu axé essentiellement à gauche, niveau candidats traités et commentateurs, alors qu’une approche trans-courant aurait été plus pertinente.

      Ils auraient pu interviewer François Asselineau par exemple.


    • Arsene Icke Arsene Icke 22 avril 2012 05:20

      Le cas de NDA a pourtant bien été traité. Alors effectivement pourquoi pas Asselineau qui il faut le dire a été honteusement ignoré par les merdias. Et l’absence de Lepen est totalement ridicule et décrédibilisé le travail qui par ailleurs serait plutôt bon.


  • jerome 20 avril 2012 22:09

    Pierre Carles et son équipe, serait t’ils les seuls véritables journalistes de France ?
    J’en ai bien peur. Visiblement la déontologie est une notion qui doit être exposée en début de première année d’école de journalisme ; les quelques feuilles de cours qui en découlent servant par la suite aux étudiants à caler leur bureau aussi bancal que leur sens moral, leur capacité à se remettre en question, et leur impartialité.
    Ça me désespère de voir que pour faire ce que j’appelle du journalisme, les auteurs de ce reportage aient uniquement recours à l’autofinancement et au bon vouloir du public via les dons.


  • Maldoror Maldoror 21 avril 2012 22:41

    Bon docu mais étonnamment rien n’est dit sur le formatage initial des journalistes par Science Po et peu sur leurs conflits d’intérêts (Le Siècle & co.)



  • Maldoror Maldoror 21 avril 2012 22:52

    Sinon, en ce qui me concerne, Apathie et Denisot sont les médiacrates qui me débectent le plus je crois.
    Faibles avec les forts et forts avec les faibles.


  • schwitters3 schwitters3 23 avril 2012 15:09

    Le supplément en caché, est amusant : Apathie qui ne veut pas répondre sans le dire

    puis Demorand au disque rayé, "lisez libé, lisez libé" (manière d’annuler l’interview et de marteler la liberté de positionnement de sa feuille de choux)

  • schwitters3 schwitters3 23 avril 2012 15:13

    Apathie est voyant dans ses prises d’opinion, mais Denisot est plus retord, derrière son sourire et le plissement de ses yeux, on ne lit rien d’autre qu’une sympathie presque neutre, il garde une indépendance toute commerciale.


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