samedi 31 mars 2012 - par Hijack ...

Maaloula, un village syrien épargné ...

Le village de Maaloula au centre de la Syrie est un endroit unique ... Bien connu dans le monde comme étant le seul endroit sur Terre où l'on parle encore l'araméen, la langue de Jesus Christ ...

 

Village chrétien au Nord-est de Damas en Syrie ... mais chrétiens et musulmans y cohabitent depuis toujours.

Il doit notamment, doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme.


La majorité des chrétiens locaux appartient à l'Église grecque-catholique melkite. Le village est célèbre au Proche-Orient pour la ferveur et la solennité avec lesquelles il célèbre chaque 14 septembre la fête de l'Exaltation de la Croix.

Maaloula est situé dans le Djebel Qalamoun qui fait partie de la chaîne de l'Anti-Liban à 56 km de Damas.

Entendons les témoignages de représentants des deux communautés, pour saisir la nature du problème et qui cherche la destruction de ce pays.

 

 



11 réactions


  • Hijack ... Hijack 31 mars 2012 15:17

    Ça fait plaisir de voir ces gens vivre en paix dans leur joli village, en dehors de toute manipulation ... ils ont à coup sûr hérité de quelque chose d’indéfinissable ! ...


    • Susanoo ! Susanoo 31 mars 2012 17:27

      Donc c’est un village à majorité chrétienne qui vit en paix avec la minorité musulmane ?

      Pourquoi c’est étonnant ?


    • Hijack ... Hijack 31 mars 2012 18:18

      Ce qui est étonnant : Ceux qui détruisent le pays ... n’ont pas réussi à les manipuler  !

      leur religion n’a pas d’importance !


    • Hijack ... Hijack 31 mars 2012 18:24

      Je peux citer l’Iran ou des minorités chrétiennes et juives, vivent parfaitement en paix ... et en accord avec la majorité musulmane !
      Ou l’Irak auparavant ... mais pour la Syrie ... les chrétiens y vivaient bien même en étant minoritaires !!!

      Les chrétiens de Syrie méfiants à l’égard de la contestation


    • Hijack ... Hijack 31 mars 2012 18:26

      Ce que je voulais démontrer ... quand la manipulation ne prend pas ... l’entente entre les communautés et la paix demeurent !


    • Bender Bender 31 mars 2012 18:46

      "quand la manipulation ne prend pas ... l’entente entre les communautés et la paix demeurent ! "

      100% d’accord !


  • Hijack ... Hijack 31 mars 2012 18:41

    « L’opposition syrienne a transgressé les droits de l’homme » (Ambassadeur des États-Unis à Damas)

    L’ambassadeur des États-Unis à Damas, Robert Ford, a annoncé mardi 27 mars 2012 détenir des rapports confirmant que des groupes armés de l’opposition syrienne étaient responsables de transgressions des droits de l’homme.
    P.A.S


  • Hijack ... Hijack 1er avril 2012 23:27

    Hum ! Comme ce village n’intéresse pas grand monde (dommage !) ... je poursuis géo/politiquement :

    La triple alliance contre la Syrie

    .
    James Petras
    .

    Alors que l’aile médiatique du dispositif pour la guerre en Syrie conforme sa version des événements au storytelling de l’OTAN, la réalité documentée sur le terrain est toute autre. Pour le professeur James Petras, il ne s’agit pas d’une guerre civile, mais d’une attaque coordonnée menée par une coalition internationale. Le gouvernement syrien ne réprime pas des manifestants pacifiques, mais combat les groupes armés des mercenaires d’Al-Qaïda.

    Quelques-unes des armes saisies lors de la libération du quartier de Baba Amr à Homs.

    Extraits :
    .
    L’assaut contre la Syrie est soutenu par des fonds, des armes et un encadrement étrangers. Du fait du manque de soutien à l’intérieur du pays, une intervention militaire directe provenant de l’extérieur sera de toute façon nécessaire pour assurer le succès de l’opération.
    .
    Afin de mobiliser l’opinion publique mondiale derrière ce coup de force des Occidentaux, d’Israël et des États du Golfe, plusieurs stratagèmes de propagande ont été utilisés, justifiant une nouvelle fois la violation flagrante de la souveraineté d’un pays, dans le prolongement des destructions réussies des gouvernements laïcs d’Irak et de Libye.
    .
    Les forces de l’OTAN ont éliminé le gouvernement laïque de Kadhafi, faisant torturer et assassiner celui-ci par leurs mercenaires. L’OTAN à supervisé l’emprisonnement, la torture et l’élimination de dizaines de milliers de fonctionnaires, de civils et de partisans de Kadhafi. L’OTAN a soutenu le régime factice quand celui-ci s’est lancé dans un pogrom sanguinaire contre les Libyens d’ascendance sub-saharienne et les travailleurs immigrés du Sud-sahara, des groupes qui avaient jusque là bénéficié des programmes sociaux généreux de Kadhafi. La politique impériale du « Ruiner et Régner » est devenu le « modèle » pour la Syrie : créer les conditions d’un soulèvement de masse dirigé par les fondamentalistes musulmans, financés et entrainés par des mercenaires occidentaux et des États du Golfe.
    .
    La voie sanglante de Damas à Téhéran
    .

    Selon le Département d’État, « le chemin vers Téhéran passe par Damas » : l’objectif stratégique de l’OTAN est de détruire le principal allié de l’Iran au Moyen-Orient ; pour les monarchies absolues du Golfe, le but est de remplacer une république laïque par une dictature théocratique vassale ; pour le gouvernement turc, il s’agit de favoriser un régime soumis au dictat de la version d’Ankara du capitalisme islamique ; pour Al-Qaïda et ses alliés salafistes et wahhabites un régime théocratique sunnite, débarrassé des syriens laïques, des alaouites et des chrétiens servira de tremplin dans le monde islamique ; et pour Israël, une Syrie divisée et ensanglantée permettra d’assurer son hégémonie régionale. Ce n’est pas sans une certaine clairvoyance prophétique que le sénateur ultra-sioniste états-unien Joseph Lieberman déclara quelques jours après les attaques du 11 septembre 2001 par « Al-Qaïda », avant même d’examiner les véritables auteurs des attentats : « d’abord nous devons nous attaquer à l’Iran, à l’Irak et à la Syrie ».

    Suite et source.


  • Hijack ... Hijack 2 avril 2012 00:06

    Les BRICS se constituent en contrepoids de l’hégémonisme euro-américain
    .
    C’est d’une seule voix que les BRICS, réunis jeudi 29 mars à New Delhi, ont réaffirmé leur refus de toute ingérence étrangère en Syrie et leur soutien au plan de paix défendu par Kofi Annan, sur la base de l’ouverture d’un dialogue régime-opposition et de la mise hors d’état de nuire des groupes terroristes.
    .
    Déjà unis économiquement, les cinq nations constitutives des BRICS – le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud – sont convenues de resserrer leurs liens politiques et diplomatiques. Cela vaut pour la Syrie, à laquelle les BRICS vont apporter une aide humanitaire, pour pallier les conséquences de l’embargo économique occidental et des destructions causées par les combats, mais aussi pour l’Iran dont les participants au sommet de New Delhi ont tenu à souligner le rôle dans le développement pacifique et la prospérité de la région, ce qui à valeur de « véto » aux condamnations et menaces occidentales relatives à ce pays.
    .
    D’ailleurs, Dimitri Medvedev a annoncé dans un discours d’ouverture du sommet que les BRICS allaient s’atteler à une meilleure « coordination » entre eux et les Nations-Unies, afin de mieux faire appliquer les lois internationales, et plus concrètement empêcher que le Conseil de sécurité soit utilisé comme un moyen de pression sur les pays dont les politiques ne correspondent pas avec celles de « certains membres » du dit Conseil : là, l’allusion est plus que transparente aux récents agissement euro-américains à New York contre la Syrie.
    .
    Bref, on l’aura compris, le 4e sommet des BRICS voit la naissance d’un pôle, anti-impérialiste plutôt qu’anti-occidental, véritable contrepoids géopolitique à l’hégémonisme et à l’interventionnisme euro-américain, jamais vraiment contenu depuis le premier conflit irakien en 1991. Et ce front du refus a vu le jour, on peut le dire, à la faveur de la crise syrienne : au cours des mois écoulés, Russes et Chinois, suivis par les trois autres BRICS mais aussi nombre de nations latino-américaines, arabes ou asiatiques, ont en effet pris la mesure de la mauvaise foi, de l’ingérence et de l’arrogance des diplomaties américaine, britannique, française, eurocratique et de leurs alliés objectifs arabes.
    .
    En voulant, grisés par leur « succès » libyen, s’ « offrir » la Syrie comme ils s’étaient naguère « payé » l’Irak, les Occidentaux ont vraiment joué l’ingérence « de trop » : non seulement ils ont échoué à subvertir la Syrie, qui a résisté autour de son président une longue et difficile année, mais ils ont achevé de faire prendre conscience au reste du monde qu’ils n’étaient pas les bons apôtres de la paix et de la démocratie qu’ils prétendaient être depuis plus de vingt ans. Le front des BRICS est une première réponse à cette tentative de mise au pas de la planète : une réponse d’ampleur car à eux cinq, les BRICS rassemblent déjà 45% de la population de la planète et un quart de son P.I.B. !

    Décidément, la Syrie a bien été le révélateur d’un malaise universel !


Réagir