samedi 4 août 2018 - par Clémentine

Farmlands : le documentaire choc (et très controversé) sur la tragédie des fermiers blancs d’Afrique du Sud

"Des balles en caoutchouc pour faire fuir les squatteurs. Des face-à-face tendus comme celui-ci, l'Afrique du Sud en a connu beaucoup ces dernières années. Policiers d'un côté. Manifestants noirs de l'autre. Ils réclament que soit délogés de leurs terres les fermiers blancs. Eux qui possèdent plus de 70% de la surface agricole du pays. Sous pression à un an des législatives, le parti du président Cyril Ramaphosa a voté en faveur d'une expropriation des terres sans compensation. De quoi accélérer leur redistribution à la population noire…" (France 24, 3 août 2018)

Pour prendre un peu de recul, ce reportage de France 24 datant d'octobre 2015 :

"En Afrique du Sud, la violence dans les grands centres urbains comme Pretoria, Johannesburg ou Le Cap fait souvent la une des journaux locaux. Mais la violence fait aussi des ravages dans les campagnes. Reportage.

Les fermiers sud-africains, isolés au milieu de leurs propriétés, sont des cibles faciles. Les statistiques montrent que ce sont les zones rurales qui sont les plus touchées par la violence : depuis le début de l'année, 160 fermes ont été attaquées, soit près d’une par jour. Et 44 fermiers blancs ont trouvé la mort.

Au-delà du drame, ces chiffres posent aussi la question raciale, dans une société qui n'a pas encore pansé toutes les plaies de l'apartheid.

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Nos reporters ont sillonné les immenses plaines agricoles d’Afrique du Sud pour comprendre pourquoi ce climat d’extrême violence perdure."

Cette mise en contexte semble nécessaire pour aborder le documentaire à succès Farmlands, posté le 25 juin 2018 sur YouTube (déjà plus d'un million de vues), auquel il est précisément reproché d'omettre toute contextualisation. Lauren Southern, son auteur, est une militante d'extrême droite très controversée. Mieux vaut savoir d'où elle parle.

Elle estime que les violences que subissent les fermiers blancs ont des motivations raciales et pourraient faire présager d'un "génocide blanc" ; de son côté, la correspondante de France 24, Caroline Dumay, affirme qu'on n'a jamais "prouvé" qu'il s'agissait de crimes raciaux, même si, comme elle le concède, "il n'y a pas grand monde qui s'est penché sur la question". Elle déclare encore :

"Sur les 3000 attaques de fermes ces dix dernières années, on ne peut pas dire que ce soit des crimes raciaux à chaque fois. Ça l'a été, les fermiers ne sont pas toujours les personnages les plus populaires dans les campagnes, mais ça n'est pas forcément racial ou politique. Il y a un rapport de la commission sud-africaine des droits de l'homme qui dit qu'on a autant de chances de se faire tuer si on est fermier noir que si on est fermier blanc, donc a priori le critère de la race n'est pas un critère d'explication pour cette violence rurale."

Par ailleurs, contrairement à ce qu'affirme Lauren Southern dans son film, les crimes contre les fermiers en Afrique du Sud ont tendance à baisser ces dernières années, après un pic entre 1997 et 2002, selon un récent article de fact-checking du site Quartz Africa.

Pour les plus intéressés, cet article (en anglais) critique le "pseudo documentaire" de Lauren Southern et ses nombreuses relations avec des personnalités d'extrême droite.

Avec ce petit appareillage critique, on peut regarder ce film (sous-titré en français) et tenter, même si ça n'est jamais facile, de séparer le bon grain de l'ivraie.



41 réactions


  • jjwaDal 4 août 2018 21:58

    Un article sur RT parlait de milliers de familles souhaitant migrer en Russie pour refaire leur vie, vu le contexte en Afrique du Sud. Le petit blanc n’avait pas à aller là-bas, pas à y instaurer un régime d’apartheid, pas à s’approprier les terres par la force et surtout grâce aux outils du capitalisme qui sanctifie la possession d’une terre via un achat et un bout de papier, contre lequel ceux qui y vivent n’ont que les yeux pour pleurer. Comme d’habitude, ceux qui trinquent ne sont pas ceux qui ont commis l’erreur de s’expatrier pour coloniser et comme ailleurs la production agricole chutera, mais difficile de sanctifier les erreurs historiques en spoliant durablement un peuple de sa terre.


    • Perre Sanders 4 août 2018 22:25

      @jjwaDal

      "Le petit blanc n’avait pas à aller là-bas..."

      ...à partir du XVIIe siècle, à une époque où la région était tellement peu peuplée, qu’il fallut aller acheter des esclaves à Madagascar pour la travailler

      "...pas à y instaurer un régime d’apartheid..."

      ¨... à partir de 1948.

      L’histoire n’est pas vraiment votre fort...


    • jjwaDal 5 août 2018 05:52

      @Perre Sanders

      Ah oui, c’est vrai, l’Afrique du Sud est limitrophe des Pays-Bas et de la Grande-bretagne et puis les régions peu peuplées, les colons européens ont montré aux indigènes américains ce qu’on en fait. Gentil aussi de nous rappeler la "noble tradition" de l’esclavage, parce que s’il faut développer ces régions sauvages en se tapant le sale boulot, ça va pas le faire... Je doute un peu que leurs esclaves à l’époque avaient les mêmes droits que les colons blancs et qu’ils se mélangeaient bien, au lit comme dans la société. L’entre-soi ne date pas de 1948. Merci de m’avoir éclairé.


    • WakeUp 5 août 2018 07:13

      @jjwaDal
      Bien sûr que ce qui a été fait est désormais hautement condamnable au regard des évolutions civilisationnelles. Mais est-ce que aller buter du blanc ou exproprier uniquement les blancs c’est vraiment légitime, ou même la solution ?

      Je ne comprendrai jamais ceux qui se plaignent d’un racisme passé pour en justifié un présent. Ce qui est prouvé avec cette histoire, tout comme cela l’a été pour le Zimbabwé, c’est que les Africains (dirigeants tout du moins) n’ont rien a envier aux "blancs" en terme de racisme, et que leur haine entraîne de facto leur peuples dans le chaos.

      Sont-ce les blancs qui poussent les Africains du Sud noirs à aller faire la chasse aux immigrés des pays frontaliers ?

      Un jour l’Afrique du Sud viendra pleurnicher à l’aide mondiale pour la bouffe, comme le fait aujourd’hui le Zimbabwe, alors qu’ils ont été des contributeurs nets par le passé. Et bien sûr ce sera la faute du méchant blanc.

      Je note aux passage votre remarque implicite sur la limitation des flux de population aux pays limitrophes. Vous votez FN ?


    • jjwaDal 5 août 2018 20:04

      @WakeUp
      e ne justifie rien du tout. Dix pour cent de la population possède 72% des terres et ce sont les descendants des colons blancs.
      Faute de savoir faire une réforme agraire rétablissant l’équilibre, le président a fait du clientélisme. Aucun racisme là-dedans, c’est de la bêtise ordinaire avec quand même le souvenir pour le peuple noir d’avoir eu mal au cul pendant un joli paquet de décennies. Evidemment que la production agricole va se casser la figure, mais c’est leur choix. Après l’expropriation sans indemnisation fait écho à l’accaparement initial.
      La dernière phrase est votre interprétation libre et la réponse est "NON".


  • DJL 93VIDEO DJL 93VIDEO 4 août 2018 23:04

    Clémentine, votre analyse de la situation en AFS manque certainement d’objectivité mais surtout de discernement.
     
    Vos documentaires, orientés à droite politiquement, ne font que parler de la souffrance des blancs et des massacres qu’ils subissent. Par contre, je n’entends rien sur la souffrance des noirs qui représentent 80% de la population de l’AFS.
     
    Vos documentaires nous éloignent de la vérité en nous parlant seulement des effets de la violence sociale et économique de ce pays, alors qu’il aurait fallu se concentrer sur les causes de tout "çà". Nulle doute, vos reportages et surtout votre documentaire activiste de droite FARMLANDS sont des formes de LOBBYING médiatique néo-coloniale ...
     
    L’histoire de la colonisation de l’AFS vu par le doc FARMLANDS n’est pas sérieuse. cà ressemble à de la colonisation joyeuse vu par une bobo de droite, oui oui çà existe ^_^ lol


    • Perre Sanders 4 août 2018 23:46

      @DJL 93VIDEO

      " je n’entends rien sur la souffrance des noirs qui représentent 80% de la population de l’AFS."

      La souffrance, et la haine, viennent du fait que ces ploucs se sont imaginé qu’il suffirait d’un bulletin de vote et d’un régime noir pour être comme les Blancs. Les townships sont toujours là, en plus grand, et ils en sont à faire la chasse aux immigrés des pays voisins.

      Le plus grand problème des Blancs est lié à la perte de valeur de la monnaie qui les empêche de migrer dans de bonnes conditions vers des pays civilisés comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande, où des bosseurs compétents ont toujours leur place. On parle aussi de l’accueil de 15’000 fermiers en Russie...


    • CoolDude 5 août 2018 00:07

      @Perre Sanders

      Cette blague !!!

      Le connerie n’est pas morte...

      Le blanc est plus blanc que le noir !

      En effet...

      On parle aussi de l’accueil de 15’000 fermiers en Russie...

      Ça ça s’appelle un effet boomerang !

      Perso, je les enverrai en Angleterre, mais la frontière est fermer, sauf pour notre fric !



  • PumTchak PumTchak 5 août 2018 07:58

    C’est un bon reportage.


    Cela démarre avec un historique qui présente la complexité de la situation : les colons blancs qui ont débarrassé les placides boshimans, pour installer à leurs coté des esclaves, puis des guerriers bantous.

    La fin de l’Apartheid et le messianisme de Mandela n’y suffiront pas, apparemment, pour éviter la guerre civile qui vient.

  • Qirotatif Qirotatif 5 août 2018 11:58

    Déjà vu ce reportage. Difficile de dire ce qu’il en est exactement parce que les chiffres ne sont pas communément admis (certains parlent de 90 000 blancs assassinés depuis le années 90, d’autres évoquent la moitié, voire encore moins) mais le sentiment qu’il s’en dégage est que le niveau de haine et de ressentiment est devenu tel que l’on imagine mal comment la situation pourrait s’arranger. Les leaders politiques parlent eux-mêmes de les massacrer, "enfin... pas encore"... La discrimination inscrite dans la loi qu’ils subissent déjà, la réforme agraire et la très forte criminalité dont ils sont 4 fois plus les cibles ne sont que des préludes à cette épuration ethnique. La seule solution est de vendre leurs terres (si c’est possible, sinon, il reste la politique de la terre brûlée) et enclencher un exode massif dans des pays où il y a tout à faire et où ils seront en sécurité. Les campagnes françaises par exemple accueilleraient sans peine ces gens en écrasante majorité qualifiés et dont une partie a des origines françaises (des huguenots). Tôt ou tard, du fait des indéniables inégalités, il finira par se produire la même chose qu’au Zimbabvve ; c’est ce qu’a annoncé le Président : "dans des cas appropriés et justifiés, les terres seront expropriées sans compensation". Ce processus est déjà lancé et sera effectif d’ici la fin de l’année.


    900 000 blancs ont quitté l’Af du sud en 25 ans. Dans le même intervalle la pop du pays a augmenté de 15 millions. A moins d’être en mesure de pouvoir se défendre ce qui est quasi impossible quand les fermes sont prises d’assaut par des barbares, le destin de ceux qui voudront malgré tout rester sera d’être une minorité persécutée et discriminée comme les Noirs le furent eux-mêmes. Mandela ne voulait pas cela, mais ses successeurs voient les choses autrement...

    • Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 02:32

      @Zatara
      Comme à l’autre : "Zimbabwe" ici ; "Zimbabwe" là. Il semble que vous et vos semblables ne disposiez que de ce pauvre exemple repris ad libitum. Or, il a existé bien des réformes agraires que vous semblez ignorer. Sur tous les continents, voyez-vous ? Toutes trouvaient leur origine — comme ce fut le cas au Zimbabwe où les gens ne sont ni plus bêtes, ni plus serviles que les autres — dans de profondes injustices économiques et sociales. Jamais ces réformes ne se sont passées dans la joie et la bonne humeur, certes ; mais il semble que celle que le Zimbabwe décida, eut pour l’Européen moyen un caractère tout à fait spécial ; voire, inquiétant : c’était une de ces branlées mémorables qu’enregistrait en Afrique la caste supérieure de "l’homme blanc" (selon l’expression de Kipling, entendez bien). 

      Le souvenir d’Haïti, pays auquel on fit et fait d’ailleurs payer très cher son impudence d’avoir osé un jour secouer le joug des colons — également fieffés propriétaires terriens, pour autant qu’ils n’étaient que cela —, était encore vif dans les esprits. "Comment ? psalmodiait-on depuis des décennies, des nègres s’émancipant ? Cela ne se peut, ne se doit. ". Et l’on se promit qu’une telle abomination ne se reproduirait plus. 

      Hélas, l’histoire est têtue et en bien des endroits, les nègres et les autres, du Nicaragua (Tenez, vous devriez étudier le Nicaragua) à la Russie en passant par l’Irlande et de l’Inde (déjà peuplée d’"incapacitaires" notoires à l’époque) à Cuba (grande réussite agraire, vous en conviendrez) ; s’émancipèrent, à l’occasion. La France elle-même, vous l’avez peut-être oublié, ne fut pas en reste, à l’issue de sa fameuse, euh… "Révolution". Et en France aussi, il y eut une crise économique et financière, sévère. Il est vrai que Necker et Marat — qui le pressait beaucoup à employer la planche à billet de ce félon de John Law, sans se soucier de l’inflation galopante qui ne manqua d’ailleurs pas de se produire —, y étaient pour quelque chose. 

      "Allons, m’eussiez-vous dit, jamais la question "capacitaire" ne se posa en France.". Ce fût bien mal connaître votre histoire de France, et d’Europe ; car c’est bel et bien la première chose que glapirent — en chœur — les cousins souverains — et l’Église — à propos de ces sans-culottes étêtant puis confisquant à qui mieux mieux. En premier, donc, ravalez votre fiel, vous et vos semblables, car l’histoire compliquée de votre pays vous oblige à plus d’humilité.

      C’est, de surcroît, ignorer crassement celle du Zimbabwe, tant par vous que par vos semblables cité en contre-exemple. Je vous rappelle que leur réforme agraire était une promesse tenue — vos souverains pourraient-ils en dire autant ? —de toute la Révolution Zimbabwéenne. Elle ne demande la permission de personne, ni ne se désespère 70 ressources minières et terres rares — non seulement l’agriculture — devraient très bientôt ; grâce au BRICS (je vous entends déjà grincer des dents) palier à la méchante entorse que l’Occident lui avait imposé. 

       À propos de la crise qui s’en suivit après 2002 et pas avant, sera-t-il encore longtemps loisible à l’"homme blanc" de se gausser d’avoir jeté la pierre et de cacher la main ?

      Doit-on vous rappeler que les vrais natifs d’Afrique australe disposent d’une tradition agricole itinérante multi-millénaire. Ce n’est donc pas aux africains que l’on enseignera comment faire fructifier la terre. Quel orgueil de croire que votre "homme blanc" est inventeur de l’expérience technique dont l’humanité entière est dépositaire depuis avant que votre civilisation existât, elle qui ne sut ce que la soie qu’après en avoir dérobé le secret ! Car quand elle exista, que fit-elle, votre civilisation ? Fit-elle de ses campagnes des jardins où il faisait bon vivre ? Que nenni ! Elle ratiboisa bêtement ses forêts pour se faire des caravelles, tant l’ignorance, les famines et la peste l’accablaient de toutes parts. Elle s’employa donc, par tous les moyens que la bassesse, la brutalité et la cupidité permettent, à détruire stupidement son environnement et ses sociétés … avant, hélas, de se lancer à l’assaut des civilisations dont elle jalousait le génie et les réalisations. 

      Voici bientôt "Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, fatigués de porter leur misère hautaine"… Fatigués, ruinés, sales et puants, malades, désespérés et dépourvus de toute morale. Voilà donc, depuis des siècles, jeté sur les clairs rivages d’Afrique, le fameux "homme blanc", une caste exilée, consanguine et décadente — mais soi-disant supérieure —, que les guerres fratricides et les putréfactions européennes avaient engendré. 

       On se débarrassa opportunément de la lie — jetée jusqu’au Zimbabwe et en Afrique du Sud —, qui se prit ensuite pour une ivraie. Nul n’est dupe et son rêve de peupler le jardin austral est caduc, maintenant qu’est venu le temps de la déraciner.



    • Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 14:55

      @Zatara

      Et un pavé, un !

      Tout d’abord, je ne vous ai martelé le mot « ?homme blanc ? » que pour vous saturer non de ma conviction supposée que la couleur des gens a une quelconque importance — il se trouve que je suis convaincu du contraire —, mais de la conscience que c’est à cause du pavé de Kipling que le dit « ?homme blanc ? » (remarquez les guillemets) s’y est pris et s’y prend encore pour se supérioriser par rapport au reste de l’humanité. Que cela vous siée est votre problème. Celui de l’« ?homme blanc ? » — en Afrique du Sud comme ailleurs —, est la conséquence de son hubris. L’avenir l’illustrera de bien des façons. Laissez donc aux Africains le temps de revenir de là où on les avait enfoncés et où s’exercent à leur détriment et avec la complicité de quelques-uns d’entre eux, pour un temps encore, les grands monopoles commerciaux multinationaux.


      Il semble de surcroît que la subtilité de ma réponse précédente vous ait totalement dépassé. Vous avouez avoir lu les mots sans en comprendre le sens, en conséquence, encore que sans rien vous garantir, je vais tenter de me mettre au niveau modeste où, dès votre premier argument, vous laissez supposer que la capacité de maîtriser l’agriculture n’est point affaire d’intelligence mais d’habileté. Les agriculteurs de partout apprécieront. 


      Je vous ai signalé les 5000 à 7000 mille ans d’intelligence ET d’agriculture itinérante des peuples autochtones. J’insiste sur le terme « ?itinérante ? », car c’est bien ainsi que l’agriculture de subsistance (et non sédentaire et d’excédent ? ; celle que l’on soumet aux aléas des marchés pour le seul bien du Capital) est la plus intelligente. Quand ce n’est pas possible, doctrine de Westphalie oblige, il est toujours possible, moyennant une répartition équitable des terres, de s’en sortir (cf. Nicaragua précité). 


      À cela, sans rime ni raison, vous me répondriez, c’est sûr : « ?lentilles et petits pois ? », ignorant, là encore, les intolérances (et je ne parle pas spécialement de faits de société) à l’échelle endémique, que provoquent phytates et gluten : Au fil des millénaires, la sédentarisation des populations a troqué la cueillette et la chasse au profit de l’élevage et del’agriculture. Ainsi, toutes les grandes civilisations se sont bâties sur la domestication des céréales, faciles à cultiver et à conserver, moins soumises à la saisonnalité ainsi qu’aux aléas climatiques : en Asie, riz et soja, en Amérique latine, haricots rouges et maïs, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, riz et lentilles, ou encore blé et pois chiches. C’est en observant les vestiges humains datant de ces époques que l’on découvre pour quelles raisons les premiers signes d’intoxication et de déminéralisation sont apparus…


      Par ailleurs, question amalgame, vous posez là, en corrélant les échecs agricoles en Afrique à la seule puissance démographique du continent — plutôt, qu’à l’exode rural (un problème en Afrique du Sud et dans le reste du monde). Voilà bien la fortune séminale que certains — dont je ne ferai jamais partie (là aussi, vous faites chou blanc, si vous me permettez l’expression) — voudraient bien voir ailleurs que dans les bourses africaines ?! Eh bien, il faudra s’y faire, en Europe vieillissante.


      Contemplez donc les grands « ?succès ? » de l’ingénierie agricole occidentale en regard de la faiblesse du renouvellement démographique, d’inutiles excédents et de la paupérisation croissante des populations. Vous savez ? La paille et la poutre ; l’Hôpital et la la Charité…


      Concernant l’histoire des réformes agraires, je vous enjoins, en effet, d’étudier le sujet, avant de vous lancer dans un raisonnement sans fondement. En particulier, sur la Révolution française, potassez : charité bien ordonnée commence toujours par soi-même.


      Concernant les terres d’Afrique du Sud, si peu importe qui découvre quoi, un colon reste un colon, en particulier quand il n’a pour seul dessein que l’asservissement et l’avilissement des populations alentour à son propre et seul profit. 


      Non, mais à qui croyez-vous que la manne agricole profitait jusque là ?? Au peuple d’Afrique du Sud dans son ensemble ?? Ben voyons !


      Non, uniquement au consortium agricole des fourmis afrikaners qui, peu prêteuses comme selon La Fontaine, espéraient bien se gaver quelques siècles encore. Qu’il tente donc sa chance en Sibérie et souffrez que les Sud-Africains en aient assez de la savante confiscation de ce qui, selon vous même, n’est à personne en particulier, mais à toute l’humanité. Vos contradictions sont grossières.



    • Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 14:56

      @Zatara

      Nul continent n’est hélas exempt du fléau de la guerre, qui en disconvient (je ne fais pas dans l’angélisme, mais tente de mettre dans son contexte l’expropriation des fermiers afrikaners) ?? Mais il ne faut pas en oublier la forme la plus répandue et la plus totale qui soit : la guerre économique. Or, les Afrikaners avaient, dès leur arrivée en Afrique, déclaré la guerre économique au reste des Africains, qu’ils ne s’étonnent pas de la perdre à présent, par une de ces ironies dons l’Histoire a le secret. C’est peut-être d’ailleurs le mieux pour ces 10 % propriétaires terriens, car imaginez l’exaspération totale de 80 % de la population dont beaucoup ont été longuement affamés (du temps de l’Apartheid et auparavant). 


      Je ne comprends pas qu’on enrage d’avoir tant semé et de tant récolter… à moins que ce soit d’avoir tant semé et de si peu récolter, preuve s’il en est que bien mal acquis ne profite jamais…



      Pour votre édification, le terme « ?barbare ? » est un antique vocable ne pouvant s’appliquer qu’à ceux qui ne sont pas du lieu. Les barbares en Afrique, ce sont donc plutôt ceux qui venus de loin, l’ont sauvagement colonisée. Suivez mon regard…


    • Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 15:02

      @Zatara
      À chacun ses coutumes cher monsieur. Votre ami a voulu faire du "copier-coller". Il s’est planté. C’est une erreur classique des colonisateurs, même de ceux qui ont les meilleures intentions. L’Afrique est résilience et a de bonnes raisons de l’être, ne vous déplaise.


  • PumTchak PumTchak 5 août 2018 12:21

     Les campagnes françaises par exemple accueilleraient sans peine ces gens en écrasante majorité qualifiés et dont une partie a des origines françaises (des huguenots).


    Poutine, oui, il propose de les accueillir, mais en France, vous n’y songez pas... Il y a toute une différence d’intelligence politique, culturelle et économique entre ces deux pays. 

  • maQiavel maQiavel 5 août 2018 16:28

    Très bon article et très bonne critique du film de propagande.

    « Il y a un rapport de la commission sud-africaine des droits de l’homme qui dit qu’on a autant de chances de se faire tuer si on est fermier noir que si on est fermier blanc, donc a priori le critère de la race n’est pas un critère d’explication pour cette violence rurale ».

    Intéressant, voilà de quoi mettre en veilleuse ces théories sur l’épuration ethnique ou le « génocide » des blancs sud africains  qui ont valeur de dogme irréfutable dans les milieux identitaires européens et qui sont diffusées dans le but de provoquer de l’anxiété en faisant « des blancs » les nouveaux damnés de la terre.

    Il est clair qu’il y’a une question raciale dans cette affaire qu’on ne peut pas nier étant donné le contexte historique sud africain. Mais supplante –t-elle la question sociale, à savoir qu’une infime minorité de fermier possède 73% des terres arables ? Finalement, on est dans une thématique politico- économique classique qui existe sur tous les continents et qui depuis l’antiquité est à l’origine de troubles sociaux, à savoir celle de la réforme agraire. 


    • Perre Sanders 5 août 2018 17:14

      @maQiavel

      "Mais supplante –t-elle la question sociale, à savoir qu’une infime minorité de fermier possède 73% des terres arables ?"

      Et si on parlait de la question "capacitaire", à la lumière de l’expérience zimbabwéenne. ? 

      "...à savoir celle de la réforme agraire." 

      Qui se complique, en Afrique du Sud, par le clivage entre ceux qui savent produire et ceux qui ne savent pas...

      Cela dit, je n’ai guère de compassion pour les Sud-Africains blancs. Ceux qui avaient compris ce qui allait se passer se sont tirés à partir de 1994. Les autres étaient des utopistes, qui vont payer leurs illusions très chères.


    • Qirotatif Qirotatif 5 août 2018 19:29

      @maQiavel
      Un beau post qui respire à plein tube le boutedjadisme taubiresque... 


    • Perre Sanders 5 août 2018 20:40

      @guepe

      « quand on dégage des fermiers pour récompenser les amis, incapable de cultiver la terre , ça ne peut que foirer. »

      Il semble que ce soit mal parti

      IN CASE YOU MISSED IT : 90% government farms failed

      Article sud-africain, publié en avril de cette année

      Et compte tenu des mœurs politiques, ça a peu de chances de bien arriver :

      « L’ANC n’est pas parvenu à réussir sa mue, du mouvement de libération qu’il fut, avec tous ses rêves, en parti de gouvernement. Les politiques définies sont les bonnes, mais nous sommes incapables de les mettre en œuvre. Chaque semaine, tel ou tel de nos leaders fait l’objet d’accusations, souvent fondées, de corruption. » - Winnie Mandela – Interview publiée dans Jeune Afrique du 25 septembre 2017.

       


    • Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 02:30

      @Perre Sanders

      "Zimbabwe" ici ; "Zimbabwe" là. Il semble que vous et vos semblables ne disposiez que de ce pauvre exemple repris ad libitum. Or, il a existé bien des réformes agraires que vous semblez ignorer. Sur tous les continents, voyez-vous ? Toutes trouvaient leur origine — comme ce fut le cas au Zimbabwe où les gens ne sont ni plus bêtes, ni plus serviles que les autres — dans de profondes injustices économiques et sociales. Jamais ces réformes ne se sont passées dans la joie et la bonne humeur, certes ; mais il semble que celle que le Zimbabwe décida, eut pour l’Européen moyen un caractère tout à fait spécial ; voire, inquiétant : c’était une de ces branlées mémorables qu’enregistrait en Afrique la caste supérieure de "l’homme blanc" (selon l’expression de Kipling, entendez bien). 

      Le souvenir d’Haïti, pays auquel on fit et fait d’ailleurs payer très cher son impudence d’avoir osé un jour secouer le joug des colons — également fieffés propriétaires terriens, pour autant qu’ils n’étaient que cela —, était encore vif dans les esprits. "Comment ? psalmodiait-on depuis des décennies, des nègres s’émancipant ? Cela ne se peut, ne se doit. ". Et l’on se promit qu’une telle abomination ne se reproduirait plus. 

      Hélas, l’histoire est têtue et en bien des endroits, les nègres et les autres, du Nicaragua (Tenez, vous devriez étudier le Nicaragua) à la Russie en passant par l’Irlande et de l’Inde (déjà peuplée d’"incapacitaires" notoires à l’époque) à Cuba (grande réussite agraire, vous en conviendrez) ; s’émancipèrent, à l’occasion. La France elle-même, vous l’avez peut-être oublié, ne fut pas en reste, à l’issue de sa fameuse, euh… "Révolution". Et en France aussi, il y eut une crise économique et financière, sévère. Il est vrai que Necker et Marat — qui le pressait beaucoup à employer la planche à billet de ce félon de John Law, sans se soucier de l’inflation galopante qui ne manqua d’ailleurs pas de se produire —, y étaient pour quelque chose. 

      "Allons, m’eussiez-vous dit, jamais la question "capacitaire" ne se posa en France.". Ce fût bien mal connaître votre histoire de France, et d’Europe ; car c’est bel et bien la première chose que glapirent — en chœur — les cousins souverains — et l’Église — à propos de ces sans-culottes étêtant puis confisquant à qui mieux mieux. En premier, donc, ravalez votre fiel, vous et vos semblables, car l’histoire compliquée de votre pays vous oblige à plus d’humilité.

      C’est, de surcroît, ignorer crassement celle du Zimbabwe, tant par vous que par vos semblables cité en contre-exemple. Je vous rappelle que leur réforme agraire était une promesse tenue — vos souverains pourraient-ils en dire autant ? —de toute la Révolution Zimbabwéenne. Elle ne demande la permission de personne, ni ne se désespère 70 ressources minières et terres rares — non seulement l’agriculture — devraient très bientôt ; grâce au BRICS (je vous entends déjà grincer des dents) palier à la méchante entorse que l’Occident lui avait imposé. 

       À propos de la crise qui s’en suivit après 2002 et pas avant, sera-t-il encore longtemps loisible à l’"homme blanc" de se gausser d’avoir jeté la pierre et de cacher la main ?

      Doit-on vous rappeler que les vrais natifs d’Afrique australe disposent d’une tradition agricole itinérante multi-millénaire. Ce n’est donc pas aux africains que l’on enseignera comment faire fructifier la terre. Quel orgueil de croire que votre "homme blanc" est inventeur de l’expérience technique dont l’humanité entière est dépositaire depuis avant que votre civilisation existât, elle qui ne sut ce que la soie qu’après en avoir dérobé le secret ! Car quand elle exista, que fit-elle, votre civilisation ? Fit-elle de ses campagnes des jardins où il faisait bon vivre ? Que nenni ! Elle ratiboisa bêtement ses forêts pour se faire des caravelles, tant l’ignorance, les famines et la peste l’accablaient de toutes parts. Elle s’employa donc, par tous les moyens que la bassesse, la brutalité et la cupidité permettent, à détruire stupidement son environnement et ses sociétés … avant, hélas, de se lancer à l’assaut des civilisations dont elle jalousait le génie et les réalisations. 

      Voici bientôt "Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, fatigués de porter leur misère hautaine"… Fatigués, ruinés, sales et puants, malades, désespérés et dépourvus de toute morale. Voilà donc, depuis des siècles, jeté sur les clairs rivages d’Afrique, le fameux "homme blanc", une caste exilée, consanguine et décadente — mais soi-disant supérieure —, que les guerres fratricides et les putréfactions européennes avaient engendré. 

       On se débarrassa opportunément de la lie — jetée jusqu’au Zimbabwe et en Afrique du Sud —, qui se prit ensuite pour une ivraie. Nul n’est dupe et son rêve de peupler le jardin austral est caduc, maintenant qu’est venu le temps de la déraciner.


    • Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 15:12

      @guepe
      "Est ce que les Noirs sont les véritables propriétaire de ces terres , qu’ils ont perdus eux mêmes de façon arbitraire dans le passé…"

      Où avez vous vu que les effets de la colonisation et de la spoliation brutale et systématique qui s’en est suivie était "arbitraire" ? C’est la prise de pouvoir sur des terres habitées, qui étaient arbitraire. Il ne faut pas confondre prédateur et victime.

      "c’est moi qui me l’approprie et la cultive et elle n’est donc qu’à moi", ce n’est pas les droits de l’homme, mais la loi du plus fort. Votre seconde hypothèse confine au darwinisme social.


    • microf 6 août 2018 16:10

      @Janus Stark

      Merci et bravo pour tous vos commentaires, tout simplement bravo.


    • Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 19:46

      @Perre Sanders

      Enfin, il y a des sujets d’une autre importance que ce que vous appelez "la question capacitaire". 

       Voilà qui devrait vous éclairer sur les mécanismes véritables qui conduisent ici ou là —selon les objectifs de la spéculation (cette poule sans tête) — à la famine : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/02/24/20002-20150224ARTFIG00004-trois-banques-francaises-accusees-de-speculer-sur-la-faim-dans-le-monde.php

       Comme vous pourrez le constater, les auteurs de ces stratégies subreptices tout autant que féroces et cupides, sont bel et bien logées… Chez vous ! Commencez donc par balayer sur le pas de votre porte et laissez le Zimbabwe, l’Afrique du sud — que sais-je encore ? — faire de même…

       Comme on dit : "qui veut se débarrasser de son chien lui trouve la rage. "Voilà qui est fort injuste ; mais ajoutons que les cas où il faut le faire absolument, c’est quand il a vraiment la rage.

      Vous avez encore beaucoup à méditer, semble-t-il…


    • Perre Sanders 7 août 2018 17:20

      @Janus Stark

      ""Zimbabwe" ici ; "Zimbabwe" là. Il semble que vous et vos semblables ne disposiez que de ce pauvre exemple..."

      J’aurais pu parler du Sénégal et des arachides, ou de la Côte d’Ivoire et du cacao,. mais le Zimbabwe reste l’exemple le plus emblématique de l’impéritie africaine. En attendant la cata sud-africaine !

      Pour le reste, votre intervention est tellement touffue, pour ne pas dire hétéroclite, que je ne me vois pas l’aborder point par point pour réfuter, corriger et compléter ce qui devrait l’être.

      De plus, vous avez des idées tellement arrêtées sur ces cons que sont les Blancs, et cette merde qu’est leur civilisation, qu’on ne s’attaque pas à un monument aussi compact.

      La seule erreur que je reconnaîtrai, donc, est celle d’avoir fourni à l’Afrique les moyens et les règles d’hygiène qui lui ont permis de passer de cent millions d’habitants en 1900 à un milliard en 2010.

      Et, depuis, ça continue de forniquer à tour de bras, si je puis dire...


    • maQiavel maQiavel 8 août 2018 10:48

      @Perre Sanders

      Sur l’expérience zimbabwéenne, guèpe a répondu.

      Sinon, la question « capacitaire » a toujours été centrale dans les réformes agraires depuis l’antiquité, rien de nouveau sous le soleil.

      Et bien évidemment elle s’inscrit dans la question sociale puisqu’il s’agit généralement de morceler des grandes propriétés (latifundia) pour les redistribuer. Ce qui implique généralement une nouveau mode de production (dans l’antiquité ou en Amérique latine au XIX ème, par l’absence de l’emploi d’esclaves par exemple), de nouveaux débouchés et plus globalement une nouvelle économie, plus axée sur le local. Ce qui nécessite des capacités différentes de celles des grandes propriétés. Bref, la question capacitaire dépend de la forme que prend la réforme agraire. Dans le cas de l’Afrique du sud, s’il ne s’agit que de remplacer des fermiers blancs par des fermiers noirs, ça ne serait pas une réforme agraire mais raciale qui n’aurait aucun avantage mais que des inconvénients ( puisque , ce sont ceux qui détiennent historiquement les moyens de production qui sont les plus à même de produire le plus efficacement ) mais je n’ai pas l’impression que ce soit le cas , il me semble qu’il s’agit bel et bien d’une réforme agraire …


    • maQiavel maQiavel 8 août 2018 10:53

      @Qiro

      -Un beau post qui respire à plein tube le boutedjadisme taubiresque... 

      ------> Bah, ça permet d’équilibrer un peu les tiens qui respirent le Zemmourisme Borislelesque  … smiley

       

      @Hieronymus

      Il y’a des chiffres, des stats qui permettent de sortir des propagandes respectives. Et la propagande identitaire sur le génocide des blancs est on ne peut plus grotesque de cette perspective

      Il y a par exemple infiniment plus de risques de se faire agresser en tant qu’immigré africain qu’en tant que blanc en Afrique du sud. De toute façon, tout est en lien dans l’article.

      Mais on connait les réacs qui font dans la victimisation anti-blanche et l’antiracisme anti blanc,  on est plus dans le ressenti que dans l’analyse des faits, c’est une constante …

      Répéter des slogans en boucle avec l’intime conviction qu’ils sont vrais n’en font pas des vérités.

       


    • Perre Sanders 8 août 2018 17:28

      @maQiavel

      Si vous allez consulter l’article dont j’ai fourni le lien, le 5 août (20 :40), vous verrez qu’il a été rédigé par un Africain, qu’il nous apprend que 26 seulement des 265 fermes distribuées dans la région du Cap-Oriental étaient viables à la date du 18 avril de cette année, et vous y vous lirez ce genre de détails :

       

      « Alors que le gouvernement avait espéré que les exploitations agricoles changeraient la vie des gens, cela a eu l’effet contraire dans de nombreux cas, avec des communautés plus démunies après l’intervention du gouvernement.

      ">« En effet, les exploitations jadis florissantes, dont certaines étaient des entreprises commerciales, sont maintenant en ruine avec des ouvriers agricoles qui étaient autrefois employés, maintenant sans emploi.

      ">« Le Département du développement rural et de la réforme agraire (DRDLR) a confirmé hier que 10% seulement des 265 exploitations achetées étaient exploitées avec succès.

      « Le gouvernement a également menacé de mettre un terme aux baux et d’intenter une action civile contre les bénéficiaires jugés responsables du délabrement des exploitations.

      ">Les fermes seraient alors données à la personne suivante sur la liste des candidats. »

       A mon avis les personnes suivantes auront plus de peine encore que leurs prédécesseurs, puisqu’elles recevront des installations en ruines. Je suis sans doute raciste, je me trompe peut-être, mais je n’ai pas plus d’espoir avec la réforme agraire sud-africaine que je n’en avais au début de la réforme agraire zimbabwéenne. 

      Tout cela est promis à un fiasco monumental, le seul avantage étant, pour les Noirs, l’absence, sous leur nez, de réussites qui soulignent leur incurie, comme ils se consolent en voyant dans des bidonvilles, des Blancs ruinés par leur gouvernement.

      https://www.youtube.com/watch?v=DsUtFIlCeAw


  • Toyet 5 août 2018 19:23

    Une belle démocratie, ne rigolez pas votre tour approche ! Ces terres vont revenir aux banksters gratuitement, bien joué.


  • microf 6 août 2018 13:20
    Voilá ce qui se fait en Afrique par des africains qui n´ont pas attendus que l´homme blanc vienne lui montrer ce qu´il faut faire. https://www.youtube.com/watch?v=MpoBRMe8du8 https://www.youtube.com/watch?v=ceSQ1DVFcAw https://www.youtube.com/watch?v=uEgt5TGBSXs https://www.youtube.com/watch?v=_xbGsFg046I francais : https://www.youtube.com/watch?v=giwKuLKMmM4

    Il ya quelque chose qui me dérange souvent lorsqu´on parle de certains problèmes.
    L´Occident a crée le nouvel Israel pour le faire, les Palestiniens ont été expulsés de leurs terres avec pour raisons que ces terres appartenaient il ya longtemps á Israel.
     Aujourd´hui, les africains du Sud revendiquent les terres qui les ont toujours appartenues et celá fait problèmes, allez savoir...
    Les Blancs d´Afrique du Sud ont commis des erreurs, ils auraient dûs après la période d´apartheid, donner une partie de la terre aux africains, nous n´en serons pas lá aujourd´hui.


    • Toutatis 6 août 2018 15:53

      @microf
      Il me semble que les Africains du Sud noirs actuels qui revendiquent les terres n’en étaient pas propriétaires dans le passé. Ils sont eux-mêmes des envahisseurs guerriers venant du nord de l’Afrique. Ceux qui pourraient légitimement revendiquer les terres au nom d’un occupation passée ont quasiment disparu.


    • microf 6 août 2018 16:22

      @Toutatis

      Merci, toujours entrain de trouver des raisons pour justifier l´injustifiable.

      On dit souvent en Occident qu´un bâton jété dans l´eau ne deviendra jamais un poisson.

      Ce qui veut dire qu´un poisson dans l´eau, demeure pour toujours un poisson, alors que le bâton jété dans l´eau, ne sera jamais un poisson, je vous laisse le soin de déviner qui est ici le poisson et qui est ici le bâton.


    • Toutatis 6 août 2018 18:47

      @microf
      rien n’a besoin d’être justifié. Ce que je dis justement c’est que certaines justifications ne sont pas fondées sur des réalités historiques


    • Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 19:58

      @microf
      Vous avez raison sur tous ces points. Pourquoi refuser à ce point de partager ? L’avidité et l’avarice !


    • Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 20:51

      @Toutatis
      "bantous" est une appellation imposée par le linguiste allemand Wilhelm Bleek ; comme les Belges avaient inventé "hutu" et "tutsi" quand rien ne les distinguait vraiment. 

      Cette appellation fut reprise par le linguiste anglais Malcolm Guthrie qui entendait justifier son hypothèse d’une protolangue préhistorique, origine de 500 déclinaisons linguistiques dont le foyer serait situé entre Cameroun et Nigéria. L’épopée du "bantou", donc, c’est d’abord celle d’une famille de langues. 

      Celle des hommes se résume en revanche à deux mots bien connus sur toute la planète : migration et métissage (deux concepts pourtant étrangers aux Afrikaners et à leurs semblables, au risque de la consanguinité, hélas). 

       Les voici, les bantouphones ! Ici joints aux Pygmées, là aux Khoisan, là-bas aux Éthiopiens, aux Nilotes et aux sémitiques … 

       Il n’y a pas plus métis qu’un bantouphone, partout chez lui par la force des choses — par héritage plutôt que par confiscation —sur une bonne moitié du continent ! Surprenant, n’est-ce-pas ? Quand on vous dit "Faites l’amour, pas la guerre" …

      Comprenez : les Khoisan ont eu des bébés bantouphones. Les Khoisan sont ainsi entrés dans les veines des bébés bantouphones, ainsi que les recherches génétiques l’ont récemment démontré. Les Khoisan n’ont donc disparu qu’aux yeux de qui ne voit que la surface. 


    • Toutatis 6 août 2018 21:28

      @Janus Stark
      Les colonisateurs espagnols ont fait de même en Amérioque latine. Facile en violant


    • Janus Stark Janus Stark 6 août 2018 22:34

      @Toutatis

      Eh bien, c’étaient des espagnols… Qu’attendre de ce "vol de gerfauts hors du charnier natal" qu’avait parfaitement décrit Heredia (lui-même Espagnol) ? En supputant que le métissage ne peut avoir lieu qu’en l’occurence d’un viol, vous signalez à quel point vous vous identifiez à ces brutes.

      Replacez plutôt les choses dans leur contexte : la conquista, génocidaire, est une tradition typiquement espagnole ; et l’on ne peut rien en déduire d’intelligent concernant les bantouphones ; bien différents de ces hirsutes et pouilleux, ne vous déplaise, ainsi que vous le découvriez si vous connaissiez un tant soit peu leur histoire et l’histoire de leur résistance.

      Encore une fois, je ne fais pas dans l’angélisme (nous avons tous un violeur dans nos ancêtres) mais vraiment, là où l’espagnol massacrait tout ce qu’il a pu en amérique du sud ; le bantouphone copulait et copule encore à qui mieux mieux. C’est ainsi que le taux de natalité de l’Afrique fait peur à plus d’un.

      Lisez, apprenez, réfléchissez.


  • Toutatis 6 août 2018 15:59
    Il me semble qu’on mélange un peu tout dans ce problème. La question de la propriété est secondaire, ce qui compte le plus ce sont les revenus. Et il s’agit alors d’un problème de fiscalité.
    D’autre part une agriculture vraiment productive finira probablement comme partout ailleurs, avec une mécanisation à outrance et la quasi-disparition des paysans. Finalement une éventuelle expropriation ne changerait les choses que pour un petit nombre de Noirs, le reste continuer à s’entasser dans des mégapoles comme sur toute la planète.

    • maQiavel maQiavel 8 août 2018 10:56

      @Toutatis
      A partir du moment ou l’on fait de la question raciale ( qui existe ) l’alpha et oméga de cette problématique , il devient difficile d’y comprendre quelque chose. Effectivement , on mélange tout dans cette affaire , comme d’hab ... 


  • le celte 6 août 2018 20:14

    Je ne connais pas bien le sujet mais je suppose que les pénuries d’eau répétitives de cette région du globe occasionnent une montée en puissance de l’adrénaline locale....je constate par contre que sur notre caillou bleu cela ne va pas en s’améliorant, les hausses globales de températures affoleraient-elles le raisonnement des humains !? 


  • Lingosaur 4 octobre 2018 21:03
    Le documentaire Farmlands de Lauren Southern a maintenant des sous-titres en français.

  • Lingosaur 16 octobre 2018 09:29
    Le lien ne marche plus. Pour les sous-titres en français c’est par là :

    YouTube


    BitChute

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