jeudi 13 septembre 2018 - par mat-hac

Dédollarisation : « L’Irak et l’Iran c’est symbolique, mais ça n’a pas le poids d’autres grands pays »

Entretien du 3/9/2018 avec Alphonse Moura, géopolitologue. En direct pour RT France, il fait le point sur la question de l'hégémonie du dollar, « conséquence directe de la Seconde Guerre mondiale ». Pour l'expert, le monde fait semblant depuis de n'avoir pas vu la fin des accords de Bretton Woods en 1971. Il replace la décision Irako-iranienne dans le contexte international, notamment sur la question de l'extraterritorialité afférente à cette domination monétaire.



3 réactions


  • La mouche du coche 13 septembre 2018 16:30

    Encore une journalope menteuse (je parle du géopolitologue, (? ?? )) Il sait très bien que l’Iran et l’Irak sont des pays tout sauf symboliques. Ils ont de grandes réserves pétrolières et surtout un énorme poids politique et intellectuel chez les arabes. Ils permettent de montrer à toute la région et au monde entier que l’on peut dire merde aux USA et Israël. C’est absolument capital. Vous verrez que cela va être le point de départ d’une véritable délivrance.


  • victor 15 septembre 2018 01:14

    Un peu de recul sur les monnaies utilisées comme réserves de change mondiales :

    1450-1525 : Portugal (75 ans)

    1525-1635 : Espagne (110 ans)

    1635-1710 : Pays-Bas (75 ans)

    1710-1815 : France (105 ans)

    1815-1925 : UK (110 ans)

    1925-2020 : USA (95 ans)

    On voit bien qu’au vu de l’HISTOIRE la durée de vie du dollar ne devrait pas dépasser plus de 10 a 20 ans, la dedollarisation est par ailleurs accélérée par le risque d’extraterritorialité du droit américain qui s’applique sur toute transaction en dollar !!!


    • victor 15 septembre 2018 01:32

      L’HISTOIRE retiendra par ailleurs que le mouvement de dédollarisation a commencé en Irak en 2003 en Irak et a été freiné par l’armée américaine. La tactique américaine pour maintenir l’hégémonie est connue et dorénavant totalement assumée par le pantin qui fait office de président :
       option 1 : les petits pays sont menacés par la force militaire, voire envahis
       option 2 : les grands pays sont sanctionnés ou taxés (guerre economique) (Les droits de l’homme ne sont qu’une vaste fumisterie !!!!!!) Le plus flagrant c’est avec la turquie les américains ont tenté l’option 1 en 2016 avec le coup d’etat raté puis ils passent a l´iption 2 en 2018.


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