vendredi 5 mars 2021 - par mat-hac

Algérie : fatigué, le Hirak basculera-t-il vers la désobéissance civile ?

Le Hirak est à la croisée des chemins. Après un an de manifestations bihebdomadaires –de mars 2019 à mars 2020–, les contestataires n’ont pu battre le pavé pendant 11 mois à cause de la crise du Covid. Les marches ont toutefois repris le 22 février dernier, à l’occasion de la commémoration des deux ans du mouvement, et elles se sont même reproduites, comme par le passé, le vendredi suivant. Boualem Sansal, écrivain algérien très critique des politiques de son pays depuis 20 ans, exprime dans ce nouveau Lignes rouges les raisons de son scepticisme quant à l’avenir du Hirak. Analyse.



3 réactions


  • sls0 sls0 5 mars 2021 12:10

    Pour que ça fonctionne un rapport de force il faut voir l’aspect thermodynamique.

    Dépenser le moins d’énergie pour avoir un maximum d’entropie en face.

    Que ce soit un système capitaliste ou communiste, dès que le message revendicatif a un profil anarchiste, la réaction sera violente car il y va de la survie du système et des privilèges associés.

    Il faut attendre que le système soit suffisament affaibli par son entropie pour sortir de la revendication à profil anarchiste, ça motive les troupes et le système n’a plus trop les moyens pour employer la violence habituelle face aux thèmes anarchistes.


  • yoananda2 5 mars 2021 13:17

    Le problème de l’Algérie c’est son pétrole et son gaz. Je vois mal comment ils vont pouvoir s’en sortir perso, et je crains des répercussions ici en France, parce que bien sûr, notre gouvernement fera en sorte que ça nous retombe dessus.

    Ca fait des années que je le dis et que je surveille ce "point chaud".


  • Quasimodo 7 mars 2021 18:09

    Qu’il est long le chemin où nous pourrons revoir nos frères sans arrières pensées ...


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