samedi 18 juin 2022 - par mat-hac

Candidature de l’Ukraine à l’UE : une décision irraisonnée

La Commission européenne a accepté la candidature d’adhésion de l’Ukraine à l'Union européenne. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la visite à Kiev du président français Emmanuel Macron, du chancelier Allemand Olaf Scholz et du président du conseil des ministres italien Mario Draghi et du président roumain Klaus Iohannis ce 16 juin.

Si l’acceptation de la candidature de l’Ukraine peut constituer un message clair de solidarité, il n'est pas certain qu'une telle décision soit une réelle manière de panser les plaies de l'Ukraine. Cette visite à Kiev et cette décision est une réponse aux reproches adressés à ces chefs d’Etat par l'Ukraine et les pays de l'Est de l'Europe, autant qu'une tentative de se faire excuser pour avoir maintenu le contact avec la Russie de Poutine.

Mais intégrer l’Ukraine pourrait constituer un choc pour l'Ukraine et pour l'actuelle Union européenne. Par ailleurs, si l’Ukraine venait à rester longtemps candidate, on reprocherait à l’Union européenne de lui avoir donné de fausses illusions. Quoiqu'il en soit, cette décision constitue un triomphe pour les pays de l’Est et pour les Etats-Unis, mais une défaite pour la raison.



5 réactions


  • juanyves juanyves 19 juin 2022 14:07

    Le voyage à Kiev du trio de guignols a été motivé par la demande exprès faite à Kiev d’entamer des négociations (avant qu’il ne soit trop tard) en échange d’armes (pour qu’il puisse améliorer sa position) et d’une promesse de candidature à l’UE. L’Europe (de l’Ouest) veut que la guerre et les sanctions s’arrêtent. Johnson, mandaté par Trudeau et Biden, second trio de guignols, accourre à Kiev pour proposer autre chose (plus d’armes et formation 1ère classe pour une armée capable de bouziller les russes), mais pas de négociations. Pétrole, gaz et autres matières premières obligent. Comme par hazard ce trio-là n’a aucun problème d’approvisionnement énergétique et se bourrent les poches avec l’augmentation du prix de l’énergie : c’est le leur qu’ils consomment et celui des autres qu’ils commercialisent.

    C’est donc la guerre entre les 2 trios :

    Pour les uns casser l’Europe (ouest et est), revenir sur le dossier irlandais et préparation du dossier écossais (détruire les vélléités d’indépendance, l’Écosse c’est le gaz et le pétrole anglais), rendre l’Europe dépendante de l’Amérique et couper la relation avec la Russie.

    Pour les autres terminer la guerre au plus vite sans y laisser trop de plume en faisant miroiter la candidature à l’UE. Ils se sont, peut-être, rendus compte qu’ils se sont fait avoir et se retrouvent face au précipice

    Poutine ne s’y est pas trompé : il approuve la candidature et mets en sourdine les offensives sur le terrain.

    Je ne suis pas devin mais le trio européen me semble bien compromis avec des positions irrécupérables face à ses gogos que d’autres ont formattés à souhait pour atteindre leurs objectifs. Seule solution : changement radical de gouvernements imposé par les populations. Est-ce possible ? J’en doute fort.

    On a le droit d’être intelligent.


  • juanyves juanyves 19 juin 2022 14:41

    Formation accélérée et poussée proposée par notre adepte des gold parties arrosées pendant confinement


  • Le Monde part en couilles Vraidrapo 21 juin 2022 10:32

    Le Contribuable européen n’a pas fini de cracher au bassinet.

    Quand on sait où passe l’argent de l’UE dans ces pays de la corruption généralisée. On a connu par le passé : La Grèce, Venise, la Russie d’Eltsine... où des milliards de $ ont été scrupuleusement engloutis par la famille et les amis. Ce n’est que la face émergée de l’iceberg des abysses...

    Par contre coup, le banquier lambda ira casser les roubignoles d’un jeune couple pour un prêt immobilier !

    «  Le moment est venu de reconnaître que l’avenir de l’Ukraine, de la Moldavie et de la Géorgie se trouve au sein de l’UE. Je vous inviterai à accorder le statut de candidat à l’Ukraine et à la Moldavie. En parallèle, nous continuerons à apporter à l’Ukraine un solide soutien humanitaire, militaire, économique et financier  », a écrit Charles Michel dans la lettre d’invitation au sommet, communiquée lundi soir.
    Vendredi, la Commission européenne, par la voix de sa présidente Ursula von der Leyen, avait recommandé d’accorder à l’Ukraine le statut de candidat à l’UE.



Réagir