samedi 17 novembre 2018 - par mat-hac

Charles Sannat : "La nature même du capitalisme est déflationniste"

Publicité

Charles Sannat s'est penché sur la nature du capitalisme et le nivellement des salaires vers le bas. Le 25 novembre dans Les Experts présenté par Nicolas Doze, sur BFM Business.

https://www.economie-reelle.org/



9 réactions


  • La mouche du coche 17 novembre 2018 19:07

    Lui aussi nous vend comme par hasard, la baisse des salaires comme un phénomène naturel (alors que les salaires augmentaient à d’autres époques) mais par contre les bénéfices des plus riches eux, ont une croissance verticale. C’est la nature. C’est normal. Dormez bonnes gens.


  • méditocrate méditocrate 18 novembre 2018 01:36

    Correct dans la 1ère vidéo mais le capitalisme ne tombe pas du ciel. C’est un pacte de société où celle-ci laisse les détenteurs de capitaux financer et organiser la production des richesses nécessaires à son bon fonctionnement avec la responsabilité sociale de créer de l’activité pour le citoyen. C’est bien pour cela que les entreprises acceptent de payer le chômage, quand elles ne sont pas capables de fournir le travail permettant la subsistance... Quand les politiques baissent leurs frocs en laissant le capitalisme aller à sa nature profonde (la maximisation du profit), rien ne l’empêche effectivement de faire tourner des robots 24/24 ou de délocaliser plutôt que d’assumer leur part sociale.


    • mat-hac mat-hac 18 novembre 2018 13:30

      @méditocrate
      Avec une monnaie productive publique, l’humain de vient important.


    • méditocrate méditocrate 18 novembre 2018 13:46

      @mat-hac

      Je connais peu ce concept, j’y passerai qlqs temps pour m’informer. Pour autant une monnaie n’est qu’un outil, j’essayais ici de rappeler des principes de responsabilités de bases pour vivre ensemble et faire société


    • mat-hac mat-hac 18 novembre 2018 14:19

      @méditocrate
      Voici :
      https://archive.org/download/EconomieReelle/2018-05EconomieScience.sozi.html
      Oui c’est un ensemble le mieux expliqué par Carey puis mon livre pour les enfants :
      https://archive.org/details/EconomieEnfants


    • Mr.Knout Mr.Kout 18 novembre 2018 18:28

      "C’est bien pour cela que les entreprises acceptent de payer le chômage "

      Ce qu’ils faut pas lire....l’ASSURANCE chômage est payé par le travailleur.


    • méditocrate méditocrate 18 novembre 2018 19:38

      @Mr.Kout

      Je ne suis pas employeur mais une recherche URSSAF rapide m’indique une part patronale de 4,05% pour l’assurance chômage. Et une part salariale passée à 0% au 01/10/18. Si vous avez d’autres infos...


    • JL 19 novembre 2018 10:31

      @méditocrate
       
       ’’ C’est un pacte de société où celle-ci laisse les détenteurs de capitaux financer et organiser la production des richesses nécessaires à son bon fonctionnement avec la responsabilité sociale de créer de l’activité pour le citoyen

      ’’
       
      D’accord pour la première partie : la production de richesses.
       
      Le deuxième volet du pacte social c’est la répartition des richesse ; idéalement, il faudrait une cote plus ou poins bien taillée entre : à chacun selon ses besoins socialisme et à chacun selon son mérite libéralisme.
       
      Les détenteurs de capitaux ne sont pas nécessairement des philanthropes, et en outre, se livrent entre eux à une concurrence acharnée : aujourd’hui ils peuvent accroître leur capitaux sans produire des richesses, et c’est pourquoi tout va si mal.


    • méditocrate méditocrate 19 novembre 2018 12:19

      @JL

      Vous avez raison de le souligner, tout système (raisonnable) a ses avantages et ses travers, c’est une question de réglages que tout le monde puisse vivre dignement (surtout dans une société capable de sur-produire). Le politique qui devrait faire son travail de préserver l’intérêt commun en est l’arbitre et le garant par son mandat. Mais voilà, plus on a d’intérêts à protéger, plus on s’active en coulisse...(voir club du siècle et autres cercles)

      Vous avez aussi raison de mentionner la finance internationale devenue folle suite à la dérégulation des mouvements de capitaux. Qui fabrique plus de valeurs que de richesses, qui ponctionne plus qu’elle ne finance. Ces nouveaux Attilas issus du financement des retraites américaines dévastent les économies comme des nuées de sauterelles... et on laisse faire. Ça fait quand mal au c.l de se faire virer de sa boîte pour payer la pension d’un vieil américain ?


Réagir