dimanche 5 mai 2019 - par TotoRhino

Gilets jaunes : l’intrusion à l’hôpital Pitié-Salpêtrière

Que s’est-il réellement passé ce jour-là... 

Le ministre de l’intérieur, C. CASTANER, n’y va pas par quatre chemins, il en parle comme d’une attaque menée par des dizaines de manifestants entrés en force à l'hôpital Pitié-Salpêtrière. Dans un tweet il précise : « Ils ont agressé le personnel soignant et blessé un policier mobilisé pour le protéger… ».

Tous les médias mainstream ont repris les propos du ministre en les caricaturant un peu plus et en prenant leur désormais emblématique posture de « vierge effarouchée ». La vidéo de RTL en est la « belle » représentation malgré le témoignage de Christophe Prudhomme, médecin urgentiste et délégué CGT, malmené lors de son interrogatoire interview : "Ils ne voulaient pas casser mais se protéger" dans l'hôpital qui est "un lieu sécurisé"…

Heureusement, les « vrais » journalistes existent encore dans notre pays : le fil Tweeter de « Allo@Place_Beauvau » mis en place par le journaliste David Dufresne (merci à lui), retrace les signalements sur ce sujet...

Une vidéo qui fait le point sur le sujet : « Mensonge d'état, faillite des médias… »

Une autre qui retrace les propos des politiques, qu’ils soient au pouvoir ou non : De Castaner à Mélenchon, qui a dit quoi sur la Pitié-Salpêtrière…

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Mais surprise : C. CASTANER fait son mea culpa sur le terme « Attaque » qu’il avait employé.

Aurait-il peur ? Ne serait-il plus dans les faveurs du gouvernement depuis sa « gestion débile » des évènements ? Des appels à la démission et à son audition devant le parlement ont été demandés par l’opposition. Les critiques fusent donc enfin de partout, même Christophe Barbier parle de « boulet politique » en évoquant le ministre de l’intérieur…

https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/l-edito-de-christophe-barbier-christophe-castaner-est-il-alle-trop-loin-1158589.html

Rose Ameziane sur les grandes gueules de BFMTV : «  Ça tombe quand même sous le coup de la loi cette manipulation de l'information » ; « Pour moi, Castaner doit démissionner de ses fonctions  »...

Rose Ameziane sur Castaner

« Ça tombe quand même sous le coup de la loi cette manipulation de l'information. » Rose Ameziane Voir plus de vidéos de l'émission : https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/replay/les-grandes-gueules/ Crédit vidéo : RMC

Publiée par La vraie démocratie sur Samedi 4 mai 2019

C. CASTANER est donc dans une position inconfortable, il ne doit plus commettre d’erreur, mais est-il possible de maîtriser les forces de l’ordre « en roue libre » depuis plusieurs semaines ? Est-il possible de renverser la situation du jour au lendemain ? Pas si sûr ! Les bavures policières risquent désormais de servir de siège éjectable à ce ministre populicide. Encore un peu de patience...

Enfin, les gardés à vue sortes de leur incarcération et racontent… la vérité !

Écoutez la Première réaction d'un des gardés à vue de la #PitieSalpetrière Jacques Leuleu, 67 ans, retraité d'EDF : "Il était évident que nous n'étions pas venus pour attaquer l'hôpital #salpetriere en ce #1erMai Plus que Jamais #CastanerDemission

Publiée par Ledouaisien sur Jeudi 2 mai 2019

Et une vidéo d'un étudiant qui loge dans la résidence étudiante de l'hôpital a filmé les forces de police dans la cour de l’hôpital. Les manifestants étaient venus s’y réfugier pour se protéger des gaz lacrymogènes. Des membres de la BAC décident alors de prendre en chasse, et violentent, un jeune homme qui réside dans les locaux étudiants, où la scène a été filmée. Témoignage : « La BAC a pas cherché à comprendre qui avait fait quoi, ils ont foncé dans le tas, et un jeune ne s’est pas écarté assez vite (logique puisqu’il était devant chez lui, il allait pas sortir de la cour, il avait déjà été obligé de faire tout le tour pour pouvoir rentrer) et du coup un flic l’a chopé. Il s’est enfui pour rentrer dans la résidence (chez lui) et les flics l’ont poursuivi. Le jeune entre alors dans ma résidence pour se réfugier et se protéger de la violence policière, mais les gars de la BAC réussissent à entrer aussi et ils le matraquent puis essayent de l’embarquer. Il parvient à s’enfuir en montant les escaliers de la résidence à toute vitesse et, après m’être fait interroger par la BAC et avoir pris l’ascenseur, je le recroise à l’étage où j’habite. Je lui propose donc d’entrer chez moi le temps que la BAC s’en aille car il n’ose pas redescendre pour rejoindre son appartement. J’ai eu très peur quand les flics nous fonçaient dessus. Mais je me dis que ce n’était pas grand chose, si on compare à toutes les personnes qui finissent défigurées ou avec une main en moins, simplement parce qu’elles étaient au mauvais endroit au mauvais moment. » Source

Je le répète, les FO sont en roue libre et font n’importe quoi. On voit dans cette vidéo ci-dessous que des grenades lacrymogènes ont été tirées DE l’enceinte de l’hôpital par les FO sans se préoccuper de la direction du vent. Ce dernier étant contraire, c’est l’ensemble de l’enceinte de la Pitié-Salpêtrière qui a été gazée ! C’est du n’importe quoi ! Une grenade à même provoqué un départ d’incendie ; qui l’a éteint ? Les manifestants !

C’est le monde à l’envers, ce gouvernement est devenu totalement ubuesque.

UNE AUTRE IMAGE DE LA SALPÊTRIÈRE

UNE AUTRE IMAGE DE LA SALPÊTRIÈRE Une autre image de la #PitieSalpetriere : vers 16h35, les policiers arrosent le cortège de gaz lacrymo. Un projectile enflamme un buisson dans la cour de l'hôpital. Sans réaction de la police, les manifestants...éteignent eux-mêmes les flammes. Images : Taha Bouhafs

Publiée par Vouloir Savoir - Oser Dire sur Samedi 4 mai 2019



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