Nicole Ferroni sur France Inter : Allez, Nicole, encore un effort, t’y es presque !
Le billet d'humeur de Nicole Ferroni dans le 7/9 (8h55 - 4 Novembre 2015) de France Inter
"La guerre en Syrie, un véritable sac de nœuds"
***
Dans son billet d'humeur à propos de la guerre en Syrie, on ne manquera pas de noter que Nicole Ferroni, humoriste radio, mentionne les intérêts de la Russie dans le conflit Syrien - le pourquoi de son implication ; en revanche, elle se gardera bien de nous dire un mot, même en passant, sur les motivations américaines ; et accessoirement : israéliennes et saoudiennes : à qui profite la destruction de la Syrie, pour faire court !
Qu'est-ce à dire ? Ignorante Ferroni ? Lucidité hémiplégique... parcellaire ?
Enjouée, débonnaire, fonceuse,elle s'agite Nicole, elle fait des mains et sans doute aussi des pieds...
On se dit : "Tiens, elle va lâcher le morceau !"
Eh bien non. Elle ne lâchera rien. Elle retient et se retient Nicole... mine de rien.
Ah ! Esbroufe, esbroufe, quand tu nous tiens !
Plus tard, à propos des lobbies bruxellois, après leur avoir donné un petit coup de griffe - rien de bien méchant ! Ne rêvons pas ! -, Ferroni clôturera son billet d'humeur en incriminant le corps électoral : le Peuple, la masse, vous, moi, elle... la boucle bouclée.
Mais alors, comment ne pas admirer, même à regret, combien ceux qui mangent à la gamelle des médias dominants savent avec une précision d'horloger et la connaissance de terrain d'un randonneur chevronné, combien ils savent tous exactement où il ne faut pas mettre les pieds - sinon du bout des pieds avant de faire au plus vite marche arrière, effrayé -, quand on veut continuer de toucher son chèque à la fin du mois.
Remarquables cette lucidité, cette intériorisation de ce qui est permis et de ce qui ne l'est pas !
Admirables cette auto-censure et ce dressage !
Un vrai cirque ! Une vraie ménagerie ! Un vrai chenil, ces médias !
***
Allez Nicole, encore un petit effort, côté courage, impertinence et culot... t'y es presque... mais de loin quand même !
Non ! De très loin finalement !
8 réactions
-
-
-
Aguirre18
7 novembre 2015 15:40
Vous êtes durs avec elle, je trouve au contraire qu’elle a beaucoup balancé dans cette chronique de 3 min. La partie sur les grosses entreprises qui nous empoisonnent en soudoyant les euro-député est parfaite, bravo !
Sur le moyen-orient, on est bien d’accord que quand on aborde le sujet, ne pas parler en mal des USA et d’Israel est un signe de soumission ou de moutonnage mais elle n’a pas vraiment sali la Russie et Assad, c’est déjà ça.-
Serge ULESKI
8 novembre 2015 10:55
@Aguirre18
Quelles entreprises ?
Où trouvez les infos ?
Elle aurait pu, en passant, sans risquer un procès en diffamation, nous suggérer une source...
-
Aguirre18
8 novembre 2015 17:44
@Serge ULESKI
Je suppose que tu n’as besoin de preuve, t’as du voir comme moi un reportage(un seul suffit) sur les lobbyistes au parlement européen ( 1 député pour 10 lobbyistes, et encore c’était y a 10 ans).Oui, elle aurait pu balancer une source à la fin de sa chronique de 3 minutes, mais elle avait quand même tête d’hamster à 2 mètres d’elle.
Je viens de relire ton article et sache que je suis à 99% d’accord, à commencer par le titre. Ne balancer qu’à moitié, c’est en quelque sorte, rendre service au système. C’est tracer une ligne et laisser entendre qu’ aller plus loin c’est du conspirationnisme. J’espère que tu feras d’autres articles de ce genre.
Je trouve juste que ça s’applique un peu moins à cette chronique, on peut l’interpréter moins durement, mais peut-être que tu connais mieux cette humoriste que moi.
-
-
el pepe
9 novembre 2015 03:24
exact et une fois a la retraite le devoir de reserve leve, et les cheques bien engrages, on lache le paquet et on se rachete une ame a pas cher, comme beaucoup d anciens militaires, enseignants, diplomates, fonctionnaires sur ce site
J appelle cela un doigt dans le cul de Dieu mais bon, l humain n est pas assez evolue pour comprendre -
Simple citoyenne
29 novembre 2015 15:27
Bonjour à vous, excellent, bravo pour cette humoriste qui nous parle, là, pour le coup, de vrais clowns qui dirigent le monde, mais qui eux, ne font rire personne.