mardi 18 octobre 2016 - par La France Réveillée

Manif pour tous : la question surréaliste du représentant LGBT à Jean-Frédéric Poisson

« Bonjour monsieur Poisson, vous étiez présent hier au défilé de la Manip pour tous, organisation homophobe, xénophobe et antiféministe, qui prétend présenter comme universel un modèle de famille qui n’est plus le reflet de la diversité des foyers d’aujourd’hui... »

 

 



66 réactions


  • howakhan howakhan 18 octobre 2016 09:44

    Histoire de destruction...et de haine....

    le retours de manivelle un jours va être proportionnel au délire je pense...

    ici en Irlande c’est un non sujet....

    l’idée sous-jacente en fait est d’amener un tas de sujets conflictuels, n’importe lesquels , pour que la masse reste endormie sur le principal et s’occupe de sujets satellites totalement secondaires..

    pendant ce temps la destruction continue..lisez l’histoire bolchevique-trotskyste et vous verrez la saisissante similitude...au niveau de la haine.....la violence etc ..la destruction...


    • La France Réveillée Pilule Rouge 18 octobre 2016 14:20

      @howakhan

      Même les homos n’en veulent pas de la loi "Teubira" (car c’est pour nous la mettre bien profond) : https://www.youtube.com/user/homovox2013/videos


    • Pierre Régnier 18 octobre 2016 22:26

      @howakhan

      La malhonnêteté de la fausse Gauche - je suis de gauche, d’où l’adjectif - se résume à cette décision :

      Présenter comme manifestation de haine, de racisme, d’homophobie, de xénophobie, de musulmanophobie... toute destruction que nous voulons opérer dans la société présente, toute décision que nous voulons imposer à la société future.

      La destruction du mariage, institution structurante dans une société démocratique s’efforçant de garantir la paix et le respect des droits humains n’est nullement une décision "satellite totalement secondaire".

      Il en est de même de la décision d’éliminer le père ou la mère d’un enfant. Ce sont, dans les deux cas, des pratiques inhumaines, odieuses.


    • Pierre Régnier 20 octobre 2016 19:52

      Pierre Régnier (correction)

      Je m’aperçois - j’aurai mis du temps ! - que j’ai dit ici exactement le contraire de ce que j’ai voulu dire :

      "La fausse Gauche présente comme manifestation de Haine, de racisme... toute opposition... aux destructions qu’elle opère dans la société présente et aux projets destructeurs qu’elle veut imposer à la société future".


    • philouie 20 octobre 2016 20:08

      @Pierre Régnier
      mais enfin la gauche, c’est la version athée du christianisme et de son "aimez-vous les uns les autres". Le mariage pour tous en est la consécration, allons.

      Vous n’allez pas empêcher des gens qui s’aiment de se marier. Voyons.


    • Daniel D. Daniel D. 18 octobre 2016 14:04

      @yoananda
      C’est i-télé et pas i-média (émission de Le Gallou sur tv liberté)


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 10:52

    Monsieur Poisson répond plutôt clairement à ce fou haineux. 


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 12:56

      @Qaspard Delanuit
      Certes, c’est un haineux. Mais il n’empêche que le constat qu’il dresse de la disparition de la famille patriarcale et de l’hétérogénéité des foyers dans notre sociétés est vrai. 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 14:10

      @maQiavel

      Le modèle patriarcal s’est sans doute progressivement transformé depuis la société de l’Antiquité romaine. Mais je ne constate pas que le modèle hétéro-parental de la famille soit devenu minoritaire en France. Ce qui a beaucoup changé en quelques décennies, c’est surtout l’augmentation des séparations, de sorte que nous avons davantage de familles moins stables, plus "ouvertes" et recomposées. Il faut faire attention à l’effet de loupe produit par la multiplication des séries ou des films ou encore des émissions nous montrant des homosexuels à toutes les sauces : cela reste un phénomène minoritaire qui n’a absolument pas le poids suffisant pour prétendre à une inversion de la tendance générale biologique et culturelle de l’humanité. De plus, si les homos continuent à être de plus en plus agressifs sur les terrains où ce n’est pas justifié, ils risquent de restaurer une hostilité qui avait presque entièrement disparue à leur encontre. La puissance de cette communauté (comme celle d’une autre qui n’existe pas) repose essentiellement sur la culpabilisation des masses. Mais on peut déculpabiliser les masses aussi facilement (un leader politique peut le faire très rapidement)... Et alors attention au retour de l’élastique.


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 15:05

      @Qaspard Delanuit
      Sur "les homos " ( en fait sur ces réseaux qui s’arrogent le droit de parler au nom de tous les homos ) , je suis totalement d’accord avec vous. 

      Sur le modèle hétéro-parental de la famille , il faudrait voir les statistiques mais il me semble au nez que les familles homoparentales soient de plus en plus nombreuses et si elles ne sont pas encore majoritaire , ça ne saurait tarder. 


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 15:08

      Pardon , les familles monoparentales et non homoparentales , qu’on me pende en place public sur le champ ....  smiley

      Un frisson de terreur m’a parcouru l’échine en relisant mon commentaire , brouhouhou ...


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 15:14

      @maQiavel
      "il faudrait voir les statistiques mais il me semble au nez que les familles homoparentales soient de plus en plus nombreuses et si elles ne sont pas encore majoritaire , ça ne saurait tarder. "


      Heuuu ??  smiley

      Pourquoi, vous prévoyez que la majorité va devenir homosexuel (à cause du fluor dans le dentifrice  smiley ) ? Ou bien que seuls les homosexuels vont avoir envie d’élever des enfants ?


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 15:17

      "le chiffre qu’annonce l’Office nationale des statistiques (ONS) risque de décevoir les anglophobes-homophobes : à peine plus de 1% des Britanniques se disent homosexuels, et 0,5% bisexuels.

      Pour cette enquête effectuée auprès de 450 000 personnes âgées de plus de 16 ans, les chercheurs ont retenu le critère « d’identité sexuelle », c’est-à-dire la manière dont les personnes interrogées se définissent elle-même, jugé le plus pertinent."


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 15:19

      @maQiavel
      "Pardon , les familles monoparentales et non homoparentales"


      Je me disais aussi...  smiley   smiley  


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 15:23

      @Qaspard Delanuit
      Voilà ... smiley


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 23:06

      @Zatara
      Aaaaaah, l’associé du diable. smiley

      Je me rappelle que la première fois que j’ai maté ce film(une quinzaine d’années) , je m’imaginais voir un film banal sur le système judiciaire américain, vers la fin j’ai halluciné... smiley


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 23:36

      @Zatara
      Mééé Naaan , c’est juste que depuis tu as ouvert les yeux et que tu t’es rendu compte que les films racontaient aussi la réalité mais rien n’a changé au fond ... depuis quelques millénaires ... smiley 


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 23:50

      @Zatara
      Aaaah , c’est ce que tu voulais dire ? Je n’avais pas compris ...

      Mais j’avoue que je regarde moins de film ces dernières années. 


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 23:55

      @Zatara

      En fait j’avais compris ceci : les temps ont changé, on vit une époque de ouf dans laquelle la réalité dépasse la fiction, donc les films ne sont plus des fictions. D’où ma réponse.

      Bref, à coté de la plaque … 


  • philouie 18 octobre 2016 11:18

    En portant sa réponse uniquement sur la question de la marchandisation des enfants, qui est bien évidement un vrai sujet, Poisson concède à son interlocuteur tout le reste, en particulier que la famille monogame fidèle n’est plus le socle de la société.
    50 années de destruction de la famille pour arriver à ce constat que la famille est détruite et qu’il faut entériner dans la loi cette destruction. Il semble que ce Poisson, soit d’accord la-dessus. Il n’a pas perdu la partie, il a abandonné le combat.


    • Qamarad Qamarad 18 octobre 2016 12:48

      @philouie

      On peut regretter la disparition de l’ancien modèle familial, mais je doute qu’on puisse le Rescusciter par une simple volonté politique. L’indépendance accrue, morale et financière, accordée aux femmes le rend à moitié caduque... Non pas que je me satisfasse d’une société dans laquelle 75% des divorces sont initiés par des (ex)dames entraînant les problèmes que l’on sait et où l’homme perd sa virilité symbolique et réelle (puisque de fait la femme a pris les rennes)... Seulement, un retour en arrière ne me semblant pas d’actualité, c’est le seul point où le pro-LGBT fait un tant soit peu mouche, même si lui aimerait y substituer ses lubies du genre...


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 12:58

      @Qamarad
      Exact !


    • philouie 18 octobre 2016 16:36

      @Qamarad
      oui mais non.

      Il y a un combat idéologique à mener et qui ne devrait rien céder au lobby LGBT.

      Et si Poisson se contente de parler de la marchandisation des enfants, c’est qu’il n’ose pas dire que tout ne se vaut pas et qu’une famille avec papa et maman, c’est mieux que la famille monoparentale ou que la famille homoparentale.

      Seulement, dans l’optique moderne, ce serait discriminant de le dire.

      Au final, il y a des enfants qui ramassent et qui seront nos problèmes de demain.


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 17:08

      On peut toujours estimer que la famille traditionnelle est mieux mais on ne fera pas revivre un zombie, les famille traditionnelle est une morte vivante, on ne reviendra pas en arrière , les fleuves ne remontent pas à leurs sources.

      Il faut bien comprendre ce qu’implique que de vouloir la ressusciter : il faudrait  trancher en faveur de  l’autorité paternelle unique, rétablir la notion de chef de famille, de puissance maritale (la subordination de l’épouse à l’homme), de pénalisation du sexe hors mariage.

      C’est très bien en théorie (ou pas selon sa conception du monde) mais concrètement, dans une société moderne alphabétisée au niveau de vie élevée et dont les mœurs sexuelles sont permissives, c’est complètement utopique. Pour mettre en place un tel projet, il faudrait renoncer aux libertés individuelles et miser sur un régime dictatorial patriarcal avec sa police des mœurs chargé de la répression sexuelle sur base d’une sorte de charia. Dans nos sociétés, un tel projet ne serait pas sérieux, concrètement c’est une posture de dandy réactionnaire subversif, rien de plus …


    • philouie 18 octobre 2016 17:42

      @maQiavel
      Dans la situation actuelle, on ne peut vous donner tort. Nous sommes de toute façon dominer par des gens qui ne raisonne qu’en terme de profit et pour qui le mouton individualiste narcissique est ce qu’il y a de mieux en terme de rentabilité.

      Mais ce temps ne durera pas et il est assez certain que ce modèle là aura disparu d’ici la fin du siècle. La raréfaction des ressources, la dégradation des conditions écologique, l’utra-violence que ce système génère, tout cela permet d’affirmer qu’il faudra inventer autre chose et qu’il faudra revenir à des notions de frugalité, de maitrise du désir, de contentement de soi. Donc de se poser les bonnes questions en terme d’éducation.


    • philouie 19 octobre 2016 11:16

      @Qiroreur
      il approuverait sans hésiter "la soumission obligatoire pour tous".

      Tout à fait. Mais la première soumission dont il serait question ici est la soumission à notre nature profonde.

      Non pas s’inventer une nature "idéologique", qui ne repose que sur le désir, mais comprendre notre nature, l’accepter, et la maîtriser.


  • Maetha 18 octobre 2016 11:48

     Cette loi qui change le sens du mot mariage, contre nature, passée à grand peine, au forceps, tôt ou tard sera révoquée.

     Dommage que ce soit la "droite" (et qui dit droite, dit P.R.) qui se soit emparé du mouvement de révolte contre cette loi imbécile, qui est, et c’est important de le dire, celle d’une majorité de Français, autant de droite que de gauche. (j’insiste !)

     Qu’un mouvement ultra minoritaire, la LGBT, ai imposé à tous, ses manières de voir viciées et visqueuses, en utilisant nos institutions biaisées (elles aussi, maintenant : on appelle cela un totalitarisme "mou") pose une question de fond : qu’ont fait de nos institutions "nos" politiques ?

     La novlangue de ce rat à lunettes est insupportable !

     Mettre en avant l’imbécilité de cette loi en période préélectorale à du sens et que ce soit un argument décisif pour faire pencher la balance à "droite" cela se conçoit, après tout, c’est comme cela que ça marche. Mais cela laisse un goût amer : faudra t-il remettre cette droite qui a cassé la France, pendant cinq ans, au pouvoir, pour une telle cause ?
     Quelle idée "géniale" vont-il ils trouver une fois élus "pour le bien des Français" ?
     

     Et bien non, on voit bien que le mal est bien plus profond, puisqu’il s’agit de nos institutions fondamentales qui ont été atteintes par ces, bientôt, dix ans de pouvoir dictatorial.


  • Qamarad Qamarad 18 octobre 2016 12:52

    Amusant d’observer que nos amis défenseurs de la "liberté " s’expriment en des termes staliniens : à croire qu’aligner les motifs d’opprobre (xénophobe antisémite bouuuuh antisémite transphobe et mon cul sur la commode ) suffise amplement à disqualifier l’adversaire...


  • Qamarad Qamarad 18 octobre 2016 12:59

    Et bravo à Monsieur Poisson, seul candidat des primaires à adopter une posture digne de sa prétention...


  • jeanpiètre jeanpiètre 18 octobre 2016 13:05

    encore une tempête dans un verre d’eau, à quoi sert de mater la télé qui ne diffuse que l’éphéméride et la météo marine, le reste étant du bourrage de crâne multidirectionnel


  • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 13:12

    Dans cette affaire, il faut distinguer deux choses :

    -Le mariage

    -Le droit à l’enfant

    Le droit à l’enfant ne doit pas exister, les enfants ne sont pas de vulgaires objets de consommation, cette logique nous mènera tout droit au meilleur des mondes. Pour lutter contre cette dynamique, c’est la notion de filiation qu’il faut défendre de façon cohérente. 

    Quant au mariage civil, cette institution est destinée à la disparition ou au mieux à la marginalisation. Personnellement, je m’en contre fiche, je ne vois pas pourquoi l’Etat devrait donner des avantages aux couples mariés à ceux qui ne le sont pas, le mariage relève de la vie privée, l’Etat n’a pas à s’en mêler ou à le reconnaitre. Sa disparition réglera en même temps ces histoires de mariages pour tous. Ce sera le mariage pour personne, à part pour ceux qui se marient dans leur communauté religieuse (le mariage n’a de sens que s’il est religieux de toute manière). Dans un Etat laïc, le mariage civil est une coquille vide, un simple acte administratif, on peut s’en passer …


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 13:18

      " je ne vois pas pourquoi l’Etat devrait donner des avantages aux couples mariés à ceux qui ne le sont pas"

      "Je ne vois pas pourquoi l’Etat devrait donner des avantages aux couples mariés par rapport à ceux qui ne le sont pas " voulais je écrire ...


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 13:40

      @maQiavel
      "le mariage relève de la vie privée, l’Etat n’a pas à s’en mêler ou à le reconnaitre."

       

      Tout dépend de ce que l’on appelle "mariage". Actuellement, c’est tout de même un contrat qui implique des engagements réciproques pris devant la nation (avec différentes options sur le plan économique, telles que communauté ou séparation de biens par exemple). Ce contrat a des implications administratives et juridiques par rapport à l’autorité parentale, le devoir d’assistance au conjoint, l’héritage, la location d’un appartement, etc. Ou peut-être je n’ai pas bien compris ce que vous vouliez dire. 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 13:44

      @maQiavel
      "Je ne vois pas pourquoi l’Etat devrait donner des avantages aux couples mariés par rapport à ceux qui ne le sont pas."


      Mais pensez-vous qu’il peut être justifié que l’Etat donne des avantages aux couples (mariés ou pas) ? Si oui, la question est alors double : 

      1. Pourquoi ?

      2. Qu’est-ce qu’un couple ? 


    • CoolDude 18 octobre 2016 14:13

      @maQiavel

      Si tu as déjà insisté à un mariage et si tu en comprends le rite et ses subtilités... Le mariages est une déclaration d’intention de fonder un foyer, de faire une descendance, etc... Ce que certaines personnes par la dur la loi naturelle des choses ne peuvent pas faire.

      Personnellement, marier ces personnes là, je ne comprends pas.

      Enfin, ce n’est pas grave.

      Donc, si on autorise qu’ils se marient, on leurs autorisent une descendance. Et là, ça devient moche...


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 14:41

      @Qaspard Delanuit

      Ou peut-être je n’ai pas bien compris ce que vous vouliez dire. 

      ------> Oui mais c’est de ma faute, je me suis très mal exprimé.

      Recommençons depuis le début : quel est l’intérêt du mariage civil depuis l’instauration du PACS ? Est-ce qu’il sert encore à quelque chose ? Quel est l’intérêt de conserver cette institution ? 

      Moi je pense qu’il ne sert à rien et que le mariage ne devrait concerner que les institutions religieuses. 

      -Mais pensez-vous qu’il peut être justifié que l’Etat donne des avantages aux couples (mariés ou pas) ? Si oui, la question est alors double : 1. Pourquoi ?2. Qu’est-ce qu’un couple ? 

       

      ------> Point 1 : Cela peut être utile dans le cadre d’une politique nataliste. Il s’agit d’encourager les couples à avoir des enfants en leur octroyant divers avantages. C’est utile dans un contexte de déclin démographique.

      Point 2 : Je vois bien le piège et vous avez raison de poser la question mais je suis pour que le PACS aille au-delà du couple, càd à toute communauté constituée de personnes majeures ayant la volonté d’organiser leur vie en commun (une famille, un clan, peu importe le nom qu’on donnerait à cette communauté).

      Et donc pour revenir sur le point 1, une politique nataliste pourrait très bien être menée dans ce cadre là également : encourager ces communautés (qui peuvent être des couples mais pas forcément) à avoir des enfants en leur octroyant des avantages. 


    • Unghmar Unghmar 18 octobre 2016 14:43

      @maQiavel
      "Je ne vois pas pourquoi l’Etat devrait donner des avantages aux couples mariés par rapport à ceux qui ne le sont pas."

      Je pense que du point de vue de l’État, un couple marié prend publiquement des engagements ( à faire des enfants, à construire, à se fixer et donc à renouveler la société. ) ainsi que, dans une moindre mesure, les couples qui ont recourt au PACS. Alors qu’un couple qui ne l’est pas ne peut pas être reconnu administrativement ( et tant mieux ), ce sont deux individus célibataires qui résident à la même adresse.

      A partir de là, est-ce qu’un État doit "récompenser" ceux qui renouvellent la société ou couper les "subventions" à tout le monde parce qu’il ne sait pas reconnaître un couple autrement que par mariage ou PACS ?


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 14:48

      @maQiavel
      "Je suis pour que le PACS aille au-delà du couple, càd à toute communauté constituée de personnes majeures ayant la volonté d’organiser leur vie en commun (une famille, un clan, peu importe le nom qu’on donnerait à cette communauté)."


      Mais c’est la porte ouverte à la prolifération des sectes, ce que vous proposez là, mon pauvre Monsieur !!  smiley

      Et dans les sectes, il se passe plein d’horribles choses... tandis que dans la famille traditionnelle, non, il ne se passe que de bonnes choses au coin du feu et dans la bonne odeur de soupe et de tarte aux pommes.  smiley


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 14:51

      @Unghmar
      "un couple marié prend publiquement des engagements ( à faire des enfants..."


      Heu... ?? Non, pas en France. On a le droit de se marier et de ne pas faire d’enfant. 


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 14:58

      @CoolDude

      -Si tu as déjà insisté à un mariage et si tu en comprends le rite et ses subtilités... Le mariages est une déclaration d’intention de fonder un foyer, de faire une descendance, etc...

      ------> Oui , je suis moi même marié mais il faut regarder la vérité en face : c’est mort. Le système familial patriarcal est mort depuis la disparition de la notion de « puissance paternelle ». Concrètement, on assiste à la généralisation de la famille monoparentale et de la famille recomposée ( qui se révèle également un échec malgré la propagande , les divorces y sont aussi très fréquent et concrètement celui qui remplit la fonction de père est celui que la mère a choisi ).

       La symbolique du mariage ne veut plus rien dire dans nos sociétés, elle n’a de sens qu’au sein des institutions religieuses qui sont aujourd’hui marginales. 

      -Donc, si on autorise qu’ils se marient, on leurs autorisent une descendance. Et là, ça devient moche...

      ------> Si on conserve la notion de filiation, il est difficile de justifier le fait que deux hommes aient une descendance.

      Très concrètement, nous devons accepter le principe selon lequel la filiation est inséparable de la notion de maternité. La seule façon  de sauver la notion de filiation est d’instaurer un modèle de société fondé sur la filiation maternelle. 


    • Unghmar Unghmar 18 octobre 2016 15:03

      @Qaspard Delanuit

      J’ai oublié de mettre "en théorie". Je parle d’un point de vu administratif pas d’une vérité mesurable dans la réalité. En tout cas je pense que ce sont les intentions retenues par l’État car traditionnellement les français ne vivent pas en clans.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 15:22

      @maQiavel
      "Oui , je suis moi même marié mais il faut regarder la vérité en face : c’est mort."

       

      C’est ce que me disait votre épouse pas plus tard que cette nuit.  smiley


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 15:33

      @Qaspard Delanuit
       smiley 

      @Yoananda

      Je ne comprends pas ta question. La différence entre le mariage et la filiation ? La différence entre ces termes est déjà dans leurs définitions. Est-ce que tu ne voudrais pas me demander en quoi la filiation peut être dissociée du mariage par hasard ?

      Si ce n’est pas ce que tu me demandes, je ne comprends pas ta question.

      Si c’est ce que tu me demande, je te répondrai que par exemple, on peut avoir des enfants hors mariage (ce qui est extrêmement fréquent aujourd’hui) mais que cela n’empêche pas ces enfants d’avoir des parents …

      La filiation n’a pas besoin du mariage pour exister. 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 15:39

      @maQiavel
      "Très concrètement, nous devons accepter le principe selon lequel la filiation est inséparable de la notion de maternité. La seule façon  de sauver la notion de filiation est d’instaurer un modèle de société fondé sur la filiation maternelle." 

      Mon bon sens m’indique que je suis fils de ma mère et de mon père. Je suis la rencontre de ces deux lignées parentales (sur le plan horizontal car verticalement je suis enfant de la vacuité et de la lumière  smiley). Puisque je suis fils des deux et que sans l’un des deux je ne serais pas né, les deux sont importants et doivent être reconnus. 


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 15:43

      @yoananda

      -Ce n’est qu’une question de temps avant qu’on ne réussisse à "remédier à cette injustice de la nature" par le bidouillage génétique.

      ------> Peu importe. On pourrait très bien aussi par des tripatouillages génétiques faire naitre les homo-sapiens de l’utérus de vaches, cela ne permet pas de justifier que les vaches soit les mères de ces humains … smiley

      -"instaurer un modèle de société fondé sur la filiation maternelle. "comme chez les juifs.

       

      ------> Un peu oui même si je ne suis pas sur qu’on puisse comparer. L’enfant doit être inséparable juridiquement de la mère qui l’a fait naître. Et dans le cas de l’adoption, seule une femme ne pourrait se substituer à une autre femme. 


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 15:49

      @Qaspard Delanuit
      C’est pareil pour moi cependant le père est entrain de disparaître , dans quelques générations , c’en sera finit de lui.Au fond le père (contrairement à la mère ) est une construction socio-culturelle qui découle de systèmes familiaux et le notre est entrain de mourir , le père va mourir avec lui. 

      Par contre, on peut encore sauver la mère. Parce que je pense que la véritable cible de toutes ces mesures sociétales est là : faire disparaître la notion de filiation et ne laisser persister qu’un droit à avoir des enfants. 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 15:53

      @maQiavel
      "C’est pareil pour moi cependant le père est entrain de disparaître."


      Je ne constate pas cela du tout. Qu’est-ce qui peut vous donner cette impression ? Actuellement, la génétique permet d’avoir toute information de paternité assez rapidement en plus. Donc la science donne une force singulière à la paternité biologique qui était auparavant moins assurée. 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 15:57

      De plus, je constate autour de moi le besoin de père de façon assez évidente, tout aussi intensément qu’il a pu se manifester auparavant. Je pense que nous avons la tête farcie de conneries médiatiques, mais en réalité l’humanité ne change pas fondamentalement ses archétypes comme ça ! 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 16:04

      Il existe des homos mâles (si on peut dire) qui soutiennent que la mère n’est pas nécessaire et que la filiation paternelle est suffisante. 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 octobre 2016 16:08

      @yoananda
      "Mais bien sûr, la plasticité cérébrale donne l’illusion qu’on peut faire fi de tout ça."

       

      La plasticité cérébrale + l’idéologie anti-naturaliste. 

      Mais la nature reprend toujours ses droits à un moment. 


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 16:17

      @yoananda

      -En réalité, l’enjeu, et c’est je ne sais plus quel ministre qui l’a dit "les enfants n’appartiennent pas à leurs parents"... entre les lignes il faut lire (pas évident à expliquer pourquoi si on n’est pas familier avec l’idéologie transhumaniste) : ils appartiennent dorénavant à l’état.

       

      ------> Exactement, le véritable enjeu est là.

      J’ai la conviction que toutes ces mesures  préparent l’implosion de la notion de filiation.

      Il s’agit de briser le lien entre l’enfant et ses géniteurs pour le remplacer par un contrat d’association parental. Si l’enfant n’est pas satisfait de son milieu familial, il pourra demander à être séparé de sa famille et être placé dans une usine (ils appelleront ça un centre de réinsertion familial) en attendant d’être replacé dans une famille, contrat à l’appui !

      D’ailleurs en ce qui concerne la préparation du terrain toutes ces mesures sur le mariage pour tous (qui ne pose pas de problème en lui-même ) , la PMA , la GPA et demain l’utérus artificiel est d’engendrer des mutations sociologiques profondes avec la recomposition totale de la structure familiale qui comprendra :  les familles traditionnelles ( papa et maman ) , les familles monoparentales , des familles recomposée ( qui sont déjà très nombreuses) , des familles homoparentales ( deux hommes et deux femmes ) et toutes les variantes ( plusieurs papa et plusieurs mamans en même temps , la famille multiparentale ).

       

      Cette recomposition va nécessiter une réorganisation juridique pour homogénéiser la situation de tous les enfants, au nom de l’égalité des droits évidemment et c’est là qu’on va nous pondre le contrat d’association. Et on va l’étendre aux familles traditionnelles : pour quelles raisons les enfants engendré dans les familles traditionnelles n’auraient pas les mêmes droits que les autres ?

       Et derrière l’Etat, un nouveau marché sera ouvert, des télés réalités feront la promotion, on verra des concurrents tenter de séduire un enfant très mignon, égoïste et narcissique et les gagnants récupéreront le lot .Plus tard, ils feront l’inverse avec des milliardaires et des enfants en concurrence les uns avec les autres pour être choisi !

      Des parents protesteront mais on leur répondra : de quoi avez-vous peur ? Vos enfants vous aiment et vous les traitez bien, n’est ce pas ? Alors pourquoi craignez-vous qu’ils décident de se séparer de vous pour rejoindre une autre famille ? Ils ne vous appartiennent pas vous savez ? Le rôle de l’Etat est de protéger les enfants de toute oppression, y compris familiale et de garantir l’égalité des droits. Si vous voulez que votre enfant ne décide pas de vous quittez alors prenez en compte ses désirs et conformez vous aux normes que lui vous dictera, tout se passera bien ainsi !

      C’est ça la marchandisation ultime de l’enfant à laquelle toutes ces mesures nous amènent.

       

      La seule chance qu’il nous reste pour y échapper, c’est de défendre la notion de filiation. Le cas du père est déjà réglé, il nous reste la mère.

      La filiation maternelle, vu que la femme seule (ou même l’homme seul dans le système actuel) dépends entièrement des aides de l’état, ça revient à donner la filiation à l’état. 

      ------> Non car la notion d’autorité parentale existe. Ce sont les parents qui sont chargés de l’éducation et de la transmission de valeurs à leurs enfants, pas l’Etat. Dans le même temps, il faut revenir au ministère de l’instruction publique et ne pas accepter l’appellation « d’éducation nationale ».

      -La filiation maternelle n’est qu’un moindre mal aujourd’hui, mais ce n’est qu’une étapePlus tard, quand les enfants auront 3 parent ou plus de manière régulière (ça existe déjà), on aura encore le même débat sur le fait que la filiation maternelle est un vieux truc qui n’a plus de sens, que le monde à évolué, etc...

       

      ------> Peu importe qu’il y’ait 3 parents officieux ou plus si la filiation matrilinéaire existe puisque celle qui sera dépositaire de l’autorité parentale officiellement, ce sera elle. C’est elle qui choisi le parent et le système familial dans lequel elle souhaite élever ses enfants.

       

       


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 16:29

      @Qaspard Delanuit

      -Je ne constate pas cela du tout. Qu’est-ce qui peut vous donner cette impression ?

      ------> Quand j’observe les personnes de ma génération, je constate que plus de la moitié ne vit plus dans ce que l’on appelle les familles traditionnelles (papa , maman , enfants ) , mais dans des familles recomposées ou celui qui joue concrètement le rôle du père est celui que la mère a choisi ( les enfants vont un weekend sur deux chez le parent biologique mais sans plus ) , et le reste ce sont les familles monoparentales.

      Et pour la moitié qui reste, c’est une question de temps , beaucoup de couples connaitront le même sort.

      Cela va bien au-delà de mes propres constatations personnelles : voir les statistiques sur le taux de mariage et de divorces, sur l’augmentation des naissances hors mariage etc.

      Et avec les générations qui viennent, ce phénomène va s’amplifier.

      je constate autour de moi le besoin de père de façon assez évidente

      ------> Et il est d’autant plus fort que le père est entrain de disparaitre, c’est logique. Raison pour laquelle les mères recherchent des pères de substitution.

       


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 16:55

      @yoananda

      -Protéger la filiation maternelle parce que le père c’est fini ? Ce sera exactement le même genre de raisonnement dans 50 ans qui fera qu’on abandonnera ça aussi. 

      ------> Le grand argument de ceux qui veulent faire imploser la cellule familiale, c’est que la famille traditionnelle est une construction socioculturelle. C’est vrai. En tant que construction, on peut la déconstruire si tant est qu’on y trouve de la légitimité à le faire. C’est aussi vrai. Cette légitimité, ils la puisent dans l’état actuel des familles et de leur recomposition. On peut ne pas être d’accord avec cet argument mais il a du sens.

      Certes les systèmes familiaux ne sont pas naturels et d’ailleurs, les humains ont en construit des tas. Est-ce que cela signifie qu’il n’ya rien de naturel dans ces familles ?

       Et c’est là que les tenants de cette reconstruction n’ont plus d’arguments car la filiation maternelle, quel que soit le contexte, l’époque ou le lieu existe. Le lien entre la mère et l’enfant est quelque chose d’indépassable. C’est quelque chose qui s’impose à nous au-delà de nos acquisitions culturelles, c’est donc inné et par conséquent naturel. Je ne vais pas m’étendre là-dessus mais il y’a beaucoup d’arguments scientifiques qui vont dans ce sens.

      On ne peut pas déconstruire ce qui ne relève pas de la construction socioculturelle mais ce qui relève de la nature au risque d’engendrer des monstruosités contre nature donc même dans 50 ans, cet argument sera encore valable.

      Voilà toute la pertinence du choix de sauvegarder la filiation matrilinéaire.

       

      -Heu, si tu dis qu’on doit faire le deuil de la filiation paternelle, pourquoi tu ne vois pas que l’autorité parentale est tout autant, si ce n’est plus, morte (d’autant plus qu’elle reliée à la figure du paternelle que le père est génétiquement programmé pour incarner) ???

      ------> L’autorité parentale est une notion juridique qui inclut des droits et des devoirs de la part de ceux qui la détiennent. Pour le moment, cette notion juridique existe encore , c’est un fait mais dans le cas d’un contrat d’association , soit elle sera abrogée soit affaiblie. La source de l’autorité parentale, c’est la filiation, c’est logique.

      Maintenant l’autorité tout court est reliée à la figure paternelle mais la mère peut très bien se choisir un homme pour l’incarner officieusement auprès de ses enfants , c’est ce qui se fait dans nos sociétés , dans les familles recomposée , c’est le conjoint de la mère qui joue ce rôle.

      Tu dis que protéger la filiation maternelle est la solution pour se protéger de l’état.Tu oublies l’autre solution : faire sauter l’état ! lol

       

      ------> L’Etat est une nécessité structurelle, on ne peut pas le faire sauter. smiley

      Mais dans l’idéal évidemment ce serait une solution , mon tempérament anarchiste s’accorde avec ce point de vue mais ce n’est pas réaliste. Il faut faire avec lui. 

      vouloir passer par l’état pour protéger la filiation maternelle qui doit nous protéger de l’état ... y a comme un bug, non ?

      ------> Je n’ai pas compris. Qu’est ce que tu veux dire par protéger la filiation maternelle en passant par l’Etat ?


    • philouie 18 octobre 2016 17:05

      la question de la filiation me parait tout à fait secondaire. Comme le disait Dolto, la fonction paternelle se passe tout à fait de la filiation biologique. Le père est celui que la mère désigne comme étant le père.

      La vraie question, à mon sens, est celle de l’éducation et qu’en terme d’éducation les deux fonctions sont nécessaires et elles ne peuvent qu’être différenciées. La mère ne peut pas être le père et le père ne peut être la mère.

      L’enfant a besoin d’être aimé de façon inconditionnel et la mère est faite pour ça.

      Mais il a besoin aussi d’être séparé de la mère, et c’est le rôle du père et de la discipline.


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 17:29

      @yoananda

      -va dire ça aux Argentins 

      ------> L’Etat Argentin existe et il existera encore certainement à la mort de nos petits enfants. smiley

      Je parle surtout de l’affaiblir assez pour le faire changer/plier (en dehors du combat politique).De toute manière je pense que ça va se faire qu’on le veuille ou non. Je suis collapsologue ne l’oublie pas 

       

      ------> Donc tu sais bien que lorsqu’on étudie les effondrements systémiques, les Etats ne disparaissent pas, ils se reconfigurent en entités plus petite car plus facile à contrôler. Mais on vit la tendance inverse, celle de la constitution d’Etats surpra-nationaux ( dont l’UE est un très bon exemple ) , un effondrement systémique sera au contraire le prétexte à aller vers une plus grande intégration supranationale.

      Bref, c’est un autre sujet mais tout ça pour dire que la fin des Etats ou même leur affaiblissement, ce n’est pas pour demain …

      -Dans la mesure ou c’est une notion juridique c’est que c’est l’état qui le garantit. Donc, on en arrive à la question de l’état et encore une fois au combat politique ... et au "il faut essayer pour savoir s’il n’est pas vain".

       

      ------> Moi, c’est de ça que je parle puisque c’est notre cadre. Sortir de ce cadre, c’est se condamner à l’impuissance de mon point de vue. Donc la question ne se pose même pas pour moi.

      Pour te répondre maintenant que j’ai compris ce que tu voulais dire : « selon moi, l’analyse froide montre que vouloir passer par l’état pour protéger la filiation maternelle qui doit nous protéger de l’état ... »

      L’analyse froide montre au contraire que la seule façon de se protéger efficacement de l’Etat est de passer par l’Etat (c’est ce que comprennent les mafias par exemple, elles essaient de passer de la clandestinité à la collusion avec les forces Etatiques).

      Mais ça découle, je l’admets d’une approche de la loi qui relève du républicanisme (je suis anarchiste par idéal mais républicaniste par réalisme) :   la fonction légitime de la loi est de protéger les individus (y compris de l’Etat). C’est différent de l’approche libérale selon laquelle  l’homme n’est libre que lorsqu’il n’est pas soumis aux lois. 


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 17:39

      @philouie
      - la fonction paternelle se passe tout à fait de la filiation biologique. Le père est celui que la mère désigne comme étant le père.

      ------> C’est bien ce que je dis. Mais c’est étrange que l’on parte de ce constat pour en arriver à des conclusions si différentes. 

      Vous omettez le fait que la fonction maternelle , elle , est liée à la filiation biologique. La mère n’est pas celle que le père désigne comme étant la mère , c’est celle qui engendre l’enfant et le lien biologique entre les deux êtres ne se rompt pas à la naissance puisqu’il y’a toujours des liens physiologiques après la délivrance ( par exemple , les pleurs de l’enfant déclenche la sécrétion de lait chez la mère , un exemple parmi d’autres). 

      Donc la question de la filiation est tout à fait primordiale. 

      PS : on aura compris que je ne dis pas que les mères de substitution ne doivent pas exister.. 


    • philouie 18 octobre 2016 17:52

      @maQiavel
      c’est vrai pour la mère. L’enfant sort du corps de la mère, il ne sort pas de son esprit. C’est pourquoi la mère biologique est effectivement indispensable au bien être de l’enfant et qu’il est nécessaire que la mère soit en capacité d’aimer. Aimer ne devant pas être pris ici dans le sens affectif, mais bel et bien aimer au sens prendre soin, donner du temps, être là, ce n’est pas d’amour dont à besoin l’enfant mais de preuves d’amour. Le rôle du père est de séparer l’enfant de la mère mais cette séparation ne peut avoir lieu que quand l’enfant est entièrement repus de la mère. Il faut qu’il ait pu en avoir tout son saoul. Une séparation trop précoce d’avec la mère produit la narcissisme. Il faut construire le paradis sur terre pour les tout-petits, pour qu’une fois adultes, ils vivent apaisés.


    • philouie 18 octobre 2016 18:36

      @Zatara
      ce n’est pas pour rien que les états qui avait fait le choix du communisme se basaient sur une vision familiale de leur société.

      A bon ? Parce qu’il y en a qui ont fait autrement ?

      A part nous, je veux dire.


    • jeanpiètre jeanpiètre 18 octobre 2016 18:47

      @philouie

      effectivement, notre société de marché a décidée d’étendre la notion de famille à toute cellule sociale >1


    • maQiavel maQiavel 18 octobre 2016 23:31

      @yoananda

      Je ne vois aucune offense à ta remarque, tu as encore le droit de dire ce que tu penses en toute franchise. smiley

      Ceci étant je ne suis pas d’accord avec toi : les institutions ne sont pas pour moi un simple jouet intellectuel, ce sont des principes d’organisations.

      Cela signifie que les institutions sont des nécessités, ce que tu dis comprendre. Si tu comprends ça, tu dois aussi comprendre que sous l’empire des nécessités, le meilleur est  ce qui comporte le moins d’inconvénients.

      Il est impossible de supprimer tous les inconvénients d’où le principe issus du réalisme Machiavéllien «  Et dans toutes les choses humaines, si on les examine bien, on voit qu’on ne peut jamais supprimer un inconvénient sans qu’un autre ne surgisse. Aussi faut il dans toutes nos décisions considérer le parti ou il y’ a le moins d’inconvénients et le prendre pour le meilleur car on n en trouve généralement aucun qui soit tout à fait sans risques et sans danger ».

      Sur le rapport de force, je suis totalement d’accord avec toi mais parfois les choses sont bien plus simple et on a tendance à les compliquer pour rien : à Rome lorsque la plèbe a fait sécession, elle n’a pas pensé en des termes très complexe, elle a juste exercé un rapport de force contre l’oligarchie en place comme elle le pouvait avec le moyen dont elle disposait dans les circonstances dans lesquelles elle se trouvait et ça a fonctionné.

      Si on étudie comment se sont exercés les rapports de force dans l’histoire, parfois très récente, c’est tout con. Le truc c’est qu’il faut savoir pourquoi tu veux un rapport de force et ce que tu veux mettre en place et là il faut réfléchir sinon tout ce que tu fais, c’est gueuler sans rien proposer comme alternative (le « tu » est rhétorique, je ne parle pas de toi, tu l’auras compris mais je précise au cas ou). 


    • maQiavel maQiavel 19 octobre 2016 00:27

      @yoananda

      Puisque tu me parle à moi

      Point 1 : ça ne risque pas car au fond, je suis plus un homme d’action que de réflexion, je suis plus un militant qu’autre chose en vérité, là on est dans le virtuel on ne peut pas faire grand-chose d’autre qu’exposer des idées (et moi ça me permet de les organiser, c’est mon principal intérêt ici) mais on n’est pas dans le monde réel là et la pratique ne peut pas être la même. 

      Point 2 : Non, les alternatives n’apparaissent jamais « naturellement ». Il y’a toujours des minorités actives qui les préparent en amont sinon, le moment M, elles n’émergent jamais, on ne peut pas compter sur une bienveillante spontanéité dans ce domaine sinon , c’est le bordel ...

      Rien ne dit que mes idées ("nos idées" car je ne suis pas seul ) seront à la table des réflexions, bien évidemment. Et alors ? Rien ne dit qu’elles n’y seront pas. Le but de la lutte politique, c’est qu’elles y soient. Si on savait à l’avance , rien ne servirait de lutter. Et si c’est perdu, tan-pis, je ne vais pas non plus me suicider , c’est la vie. smiley 



    • philouie 19 octobre 2016 11:18

      @Zatara
      Toutes ces conneries, c’est aussi pour éviter de parler de la responsabilité des parents,

      ben oui. Quand Poisson dit qu’il y a un problème avec la marchandisation des enfants, il ne dit rien de ce qui est le vrai problème : la destruction de la famille et la démission des parents.


    • jeanpiètre jeanpiètre 19 octobre 2016 12:48

      @CoolDude
      donc les couples hétéros stériles ne peuvent pas se revendiquer du mariage, et la pma doit être inderdite, ou au moins non prise en charge par le régime maladie de la sécurité sociale


    • maQiavel maQiavel 19 octobre 2016 13:43

      @yoananda
      Justement, ça ne se limite pas à de la papote sur le net comme je te l’ai dit. Pour moi le seul intérêt de papoter sur le net est de structurer des idées, je ne vois pas d’autre intérêt. 

      Au delà de ça, ce n’est pas parce que l’on agit que nos idées vont se diffuser, l’action peut aussi mener à l’échec et c’est en général le cas. Donc rien ne dit que ces idées y seront et rien ne dit qu’elles n’y seront pas. 

      Sur la diffusion des idées, je te conseille la lecture de Gramci. 


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