mardi 28 mars 2017 - par alanhorus

La grave dérive de la course à la rentabilité

Notre société est sur les rails de la course au profit et elle refuse de voir les dégats qu'elle engendre par ce choix stupide.

 

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J'en veux pour preuve la récente censure d'une chronique france inter :

 

Suicides à la SNCF : la chronique d'Audrey Vernon censurée sur France Inter

 

 

Déjà France telecom s'illustra par le passé dans ce registre macabre sans que finalement bien grand monde ne s'en émeuve, il faut savoir que le malheur tant que cela touche les autres, presque tout le monde s'en fout, y compris nos politichiens.

 



3 réactions


  • sls0 sls0 28 mars 2017 16:57

    Avec des ressources qui vont diminuer on va vers une paupérisation, un style de vie d’avant l’abondance due au pétrole.
    Cette période d’avant l’abondance, le pauvre n’était pas considéré, je réside dans un pays ou du pauvre ça ne manque pas, il n’existe pas.
    France inter est au service des riches, c’est fini le temps de Daniel Mermey, ils n’abordent plus les sujets qui dérangent les maitres.
    On a maintenant des esclaves bien formatés par le marketing et les médias, ne parlons pas de choses qui risquent de les sortir de leur torpeur.


  • gaijin gaijin 29 mars 2017 10:59

    la question n’est pas la course a la rentabilité c’est la course a la rentabilité maximum
    la recherche de la rentabilité maximum est destructrice car pour chaque centime gagné les contraintes croissent de façon exponentielle ......
    sans se perdre dans une démonstration mathématique dont je serais incapable un exemple suffit : un moteur de formule un versus un moteur de 2cv citroen
    le meilleur moteur, le plus performant, le plus rapide ( non ce n’est pas la même chose ) .....c’est celui de la F1 mais il n’est pas certain de finir la course alors qu’un moteur de 2cv roulera encore longtemps après .....c’est l’histoire du lièvre et de la tortue , celle du mec écrasé contre un arbre ou celle de cet indien qui en visite dans le métro demande : " ou voulez vous aller plus vite ? "


  • maQiavel maQiavel 29 mars 2017 15:00

    En ce qui concerne les services publics, leur premier objectif ne peut pas être la rentabilité. C’est très clair lorsqu’on pense en termes de finalité politique. Et la finalité politique est trop importante pour être laissé à l’économisme, elle doit être souverainement débattue au sein du corps politique selon des jugements de valeurs culturelles, historiques, morales et philosophiques, des critères qui sont au cœur de l’idéal républicain.

    C’est la finalité politique qui doit amener à faire la distinction entre ce qui doit relever du public et ce qui doit relever du privé.

    PS : Je ne dis pas non plus qu’un bien public ne doit pas être rentable évidemment, je ne dis pas non plus que les biens public doivent s’avérer être des gouffres financiers engloutissant toutes les ressources de la société smiley, le pragmatisme économique doit être pris en compte bien entendu mais il doit être subordonné à la finalité politique. L’économie ne peut pas être une finalité en soi ( et c’est cette perspective que je juge dépravée que je nomme « économisme » ).


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