lundi 26 mai 2014 - par Qamarad

JFK et l’État profond : entretien avec Laurent Guyénot

Propos recueillis par Kontre Kulture.

 

Laurent Guyénot est l’auteur de JFK - 11 Septembre, 50 ans de manipulations co-édité par Kontre Kulture et Blanche. Dans cet entretien, il revient sur la notion d’État profond et les relations tumultueuses que cette nébuleuse entretenait avec John F. Kennedy.

 

 

Cet entretien a le mérite d’abord d’expliciter les notions principales du politique (au sens de catégorie tels que le droit ou l’économie qui explicite les rapports de force, c’est-à-dire d’intérêts et de domination) actuel.

 

Son acteur majeur est l’état profond, expression qui désigne les forces obscures qui contrôlent l’état officiel (exécutif, administration, congrès) par l’influence organisée en réseaux, la capacité de corruption d’acteurs économiques principalement. Les individus qui le compose sont originaires milieux divers : économiques, financiers, de l’intelligence (renseignements, services secrets)...


S’imaginer qu’il est une coalition d’acteurs en accord ad vitam aeternam est une erreur majeure et une lubie de l’esprit ; associations et dissociations des acteurs qui le compose en fonction du rapport de force du moment, des trahisons personnelles, des différents parfois stratégiques voire idéologiques sont monnaie courante..


Manipuler l’état profond, c’est manipuler l’état et donc avoir un levier décisif sur les événements en cours...

 

L’occasion donc de revenir sur les raisons de l’assassinat de Kennedy en raison de son opposition croissante à une de ses composantes majeures : LA CIA. D’autres pistes seront également approfondie : un complot orchestré par Johnson, son vice-président (thèse actuellement montante et en passe de devenir l’explication communément partagée) et la piste israélienne.



4 réactions


  • medialter medialter 26 mai 2014 11:58

    "S’imaginer qu’il est une coalition d’acteurs en accord ad vitam aeternam est une erreur majeure et une lubie de l’esprit ; associations et dissociations des acteurs qui le compose en fonction du rapport de force du moment, des trahisons personnelles, des différents parfois stratégiques voire idéologiques sont monnaie courante.."
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    Maqiavel enlèves ton masque on t’as reconnu smiley
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    "S’imaginer qu’il est une coalition d’acteurs en accord ad vitam aeternam est une erreur majeure"
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    S’imaginer le contraire est une erreur majeure. Certes la locution "ad vitam aeternam" a été délibérément choisie pour tuer dans l’oeuf toute contestation (même la dissidence utilise la nov’langue), on ne peut pas parler d’éternité, et il y a toujours des infléchissements sur quelques décennies, mais globalement la stratégie de fond reste la même ; voir par exemple l’histoire de la famille Rotschild depuis l’époque napoléonienne, l’histoire du concept de banque centrale depuis l’Angleterre du XVII°
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    Quant à Guyénot,bon, c’est pas mal, mais il est resté en surface, et il n’a fait qu’enfoncer les portes ouvertes. La CIA ? Non, c’est bien plus profond, à l’époque l’émetteur d’ordre était le MJ-12 qui débroussaillait pour le groupe JASON


    • Qamarad Qamarad 26 mai 2014 14:59

      "Maqiavel enlèves ton masque on t’as reconnu"

      Au départ, j’avais fait une synthèse de cette intervention ma foi très pertinente. Sauf que j’ai dû en retrancher pour garder l’essentiel du propos. Il est vrai que ma façon de tourner cette phrase m’a aussi rappelé MaQ. S’il me lit, qu’il ne m’attaque pour violation des droits d’auteur smiley

      "mais globalement la stratégie de fond reste la même ; voir par exemple l’histoire de la famille Rotschild depuis l’époque napoléonienne, l’histoire du concept de banque centrale depuis l’Angleterre du XVII°"

      Pas besoin que je développe pour vous répondre ce que d’autres vous ont déjà répondu.


  • Natroy 2 juin 2014 23:14

    Si je puis me permettre, j’aimerais renvoyer au livre-enquête Final Judgment de Michael Collins Piper.
    Il conclut, en réussissant à tout relier de manière cohérente, que c’est Israël qui est derrière l’assassinat (il faut savoir que John F. Kennedy était notamment opposé à la centrale nucléaire israélienne de Dimona, un facteur de tension).

    Michael Collins Piper a notamment donné une conférence sur son livre, visionnable sur YouTube ! (Mais non sous-titrée malheureusement…)
    https://www.youtube.com/watch?v=2utTWSdq8YY


    • Qamarad Qamarad 3 juin 2014 14:03

      Merci pour cette piste. Comme le rappelle notre intervenant, la piste israélienne est la moins explorée de toutes alors que des preuves tendent à la corroborer sérieusement.
      J’essaierai de visionner la conférence de Pipper ; cela me permettra d’éprouver mon anglais mal entretenu smiley


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