llsalv 14 août 2017 18:36

Je l’ai écoutée attentivement car je voulais savoir ce qu’une historienne "institutionnelle" pouvait avoir à dire sur le sujet.

 

Les commentateurs précédents ont bien anticipé. C’est aussi vain qu’une branlette intellectuelle ou pas mais cela reste néanmoins diablement intéressant en tant qu’objet de réflexion car la question est alors de savoir comment des chercheurs peuvent-ils s’égarer autant sans en avoir la moindre idée.

 

Pour qui est étranger au domaine mais dispose néanmoins d’une capacité à réfléchir sur ce qui est proposé (ce qu’on appelle traditionnellement un "honnête homme") il est frappant de constater qu’aucune mention n’est faite des questions de religion et de violence. On est comme en apesanteur, dans un milieu aseptisé où seuls certains aspects ont droit de cité, avec notamment la question du progrès moral réduite au thème de la liberté.

 

Bref, pour aller dans le sens de Heidegger, je dirais qu’il est de plus en plus clair que la science ne pense plus et comme les sciences humaines n’ont jamais vraiment su calculer, eh bien, on pourrait dire qu’elles se satisfont à présent de jacter en tournant en rond.


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