maQiavel maQiavel 14 mars 2017 00:57

@Zatara

-Et du reste tu peux être sûr, que de toute façon, il existe déjà des "plans" pour toutes les éventualités du point de vue intérieur....

------> Bien qu’il existe des plans mais ça ne veut pas dire qu’ils sont opérationnels ou même qu’il y’a moyen de les appliquer. A mon avis, si un chef d’Etat veut réellement sortir de la zone euro , il devra partir de zéro ( et faire gaffe à ses fesses parce que comme aux USA , il va se retrouver avec une partie de l’administration en dissidence contre lui ).Donc ca signifie qu’il devra déjà commencer par réunir des équipes fiables.

@niQolas_d

D’accord, on va faire ce que je souhaitais éviter, on va parler de la stratégie de FA. smiley

FA est le candidat du Frexit et il l’assume et tout le monde est au courant qu’il ne changera pas d’idée. Supposons que par miracle, il soit élu. Bien : dès le lendemain de son élection, les attaques vont commencer. Il faut je crois 3 jours pour que le président entre en fonction si mes souvenirs sont bons. Et bien le matin du jour ou il entrera en fonction, le pays aura déjà sombré dans le chaos, façon Buenos aires 2001. smiley

En d’autres termes, il n’aura pas eu le temps de réagir.

Maintenant, un scénario très optimiste : les marchés sont fébriles mais attendent qu’il entre en fonction afin de connaitre ses décisions. Evidemment, comme il l’a toujours dit, la première chose qu’il fait, c’est convoquer un sommet des chefs d’Etat de l’UE pour les informer qu’il va appliquer l’article 50. Immédiatement, les attaques commencent.

Le chef d’Etat qui veut sortir de la cage UE et de l’euro doit avoir préparé en amont l’opération avec des personnes fiables et il doit être certain qu’il sera obéit. Un président fraichement élu et qui n’a jamais occupé aucune place dans un quelconque gouvernement (c’est un haut fonctionnaire mais ce n’est pas pareil) n’a pas de réseaux fiables pour mener une opération de cette ampleur qui déterminera le destin de la France.

Donc pour pouvoir mener cette opération, il faut qu’un chef d’Etat raffermisse son pouvoir, fasse les bonnes nominations, tisse les bons réseaux et mette en place un plan technique minutieux et directement opérationnel. Tout ça, ce n’est pas possible si on n’est pas déjà à l’Elysée. C’est quelque chose qui peut prendre des mois, voir des années de préparation. Hors actuellement , FA n’est pas à l’Elysée , son élection serait une gigantesque surprise , ce qui signifie qu’il n’a pas de réseaux solides et loyaux au sein de l’administration ( puisque ça fonctionne par renvoi d’ascenseur dans ce milieu , et pour rendre des services il faut du pouvoir , ce qui n’est pas le cas de FA qui comme il le dit lui-même était mit au placard et qui n’est pour le moment considéré que comme un petit complotiste un peu bizarre sur internet qui a eu de la chance d’avoir ses signatures pour passer enfin sur TF1 , nul mépris de ma part car j’apprécie cet homme , je dis juste les faits ).

Maintenant, le temps de préparer cette opération de l’Elysée, comment fait le chef d’Etat en place pour ne pas que les attaques commencent ? Il fait diversion en rassurant les marchés que tout va bien, qu’il ne sortira pas de la zone euro et qu’il essaie juste de changer d’Europe par des négociations (ce que ne pourrait pas faire FA puisqu’il a déjà annoncé de but en blanc qu’il sortirait). Et puis quand il est prêt, il attend une nuit de vendredi à Samedi pour débuter l’opération.

Une chose sur l’éventuelle surprise "démocratique" : on sera en quasi état de guerre et les états de guerre ne sont pas démocratiques, ils sont dictatoriaux (dans le sens romain du terme), c’est-à-dire que pour être efficace et rapide, il faut un chef qui concentre les pouvoirs ( d’où la nécessité pour ce président d’appliquer l’article 16 de la constitution ).

On peut trouver ça moche, c’est mon cas à moi qui suis animé d’un idéal démocrate mais la raison d’Etat l’exige, il y’a un temps pour tout et ce temps bien précis ne peut pas être celui de la démocratie : c’est celui de la dictature institutionnelle !

 Une fois le danger passé (d’après Sapir ça pourrait prendre moins d’un mois mais il ne compte pas les désordres hors guerre économique), les choses pourraient rentrer à la normale institutionnellement parlant. 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe