maQiavel maQiavel 31 janvier 2017 23:16

@Qamarad

-Le FN et les partis satellites (le SIEL etc etc), UPR, debout la France, le général ici présent, Jean Lassalle (un peu plus brouillon, mais bon...), mais aussi une frange des républicains sous le nom de droite populaire (qui espère encore influencer le parti de l’intérieur, bonne chance...), une frange de la gauche parlementaire principalement les chevènementistes (Philippot, ex chevènementiste ralliant le Fn, pour exprimer la proximité,) et encore j’en oublie quelques-uns...

------> En gros les souverainistes de droite. smiley

Ceci dit, je reconnais qu’à gauche, les souverainistes sont principalement agglomérés autour de Mélenchon et quelques débris chez Montebourg, le reste faisant partie du monde intellectuel (Sapir, Todd, Lordon etc.).

En fait, ton union souverainiste des partis de droite n’existera jamais car il faudrait une union des droites , ce qui est une chimère. A ce propos, je suis entrain de débuter un livre très intéressant « Histoire intellectuelle des droites ». 

-Non, je t’assure que c’est un problème français, fruit de notre latinité.

------> smiley 

Au-delà de ça , il y’a aussi quelque chose qui relève de la psychologie de droite. Les droitards ont les mots « ordre » et « hiérarchie » plein la bouche mais quand tu observes in vivo comment ils s’organisent politiquement, c’est souvent le bordel. C’est quelque chose que j’ai appris de mes jeunes années ou je découvrais le militantisme de terrain, ce sont des dilettantes toujours là à se crêper le chignon pour un strapontin ("mieux vaut être le premier au village que le second à Rome").Il y’a une toute autre culture militante à gauche et particulièrement à l’extrême gauche, c’est du sérieux, beaucoup plus discipliné.

Je réfléchissais à ce paradoxe récemment : pourquoi une certaine droite qui a pourtant une psychologie hierarchiste et une telle soif d’ordre est aussi bordélique et pourquoi une certaine gauche à la psyché égalitariste et anarchiste est aussi disciplinée ?

Je me dis que peut être, la hiérarchie chez les droitards est tellement importante dans leur représentation qu’elle est quelque part dans leur inconscient quelque chose de naturel et de transcendant, dans ces conditions il est difficile d’accepter l’infériorisation au sein d’une organisation puisqu’elle est censé être immuable. Donc il faut absolument se positionner pour être au sommet, d’où les batailles d’égo et de personnes pour déterminer un ordre de préséance.

De l’autre coté, chez les gauchistes, la hiérarchie n’est qu’une nécessité organisationnelle, ce n’est pas quelque chose de naturel et d’immuable mais de momentanée et de conjoncturel, celui qui assume le leadership n’a donc pas à être contesté puisque de toute façon il peut être remplacé quand le besoin s’en fera sentir ,et au contraire , le chef est même gêné et mal à l’aise ,d’ou une surenchère du discours égalitariste pour compenser. Cette hiérarchie n’a pas les mêmes implications psychologiques que chez les droitards qui ont, eux, une faim de l’homme « naturellement » supérieur.

Il est d’ailleurs assez intéressant d’observer le bordel au FN et les luttes de pouvoir qui sont féroces entre le nord et le sud, la mère et le père , la nièce et l’homo , l’identitaire et le républicain etc. Pendant ce temps, chez France insoumise censé être un repère de gauchiste égalitariste, il y’a un chef tout puissant et incontesté qui est suivi par une armée militante disciplinée qui fait un peu penser à ces hordes d’orcs du Mordor.  smiley 


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