philouie 17 mars 2015 10:01

@Frida
En Afrique du nord, vous trouverez principalement 2 branches de l’Islam : le sunnisme orthodoxe qui est la branche qu’on qualifiera de sociale : elle est fondée sur la loi et le rite. l’autre étant le soufisme, branche qu’on qualifiera de spirituelle et qui est fondée sur le coeur et le dhikr (souvenir).

A noter que si les sunnistes orthodoxes considèrent comme hérétique les soufis, ceux-ci se considèrent comme pleinement inscrit dans l’islam social.

Si j’ai cité la confrérie des al Alawiya, c’est parce qu’elle est forte de centaines de milliers de membres et qu’elle est probablement la plus connue en France.

Les images montrent une cérémonie du Dhirk (le souvenir) qui consiste à orienter son âme vers Dieu au moyen du chant et de la psalmodie.

Dans l’univers sunnite orthodoxe, (l’absence d’église fait que la libre association est la règle), des mouvements islamiques, comme par exemple au Maroc, le mouvement Al Adl Wal Ihsane (justice et spiritualité) est fort d’une assise populaire de 100 000 membres actifs. Ces mouvements investissent le champ du politique, de l’action sociale et de l’éducatif.

Ce que je veux montrer par là, c’est qu’en Afrique du nord, il y a une forte vitalité de la pratique religieuse ainsi qu’un choix important dans la façon dont chacun souhaite vivre sa pratique : de la pratique solitaire à la maison à la pratique communautaire à la mosquée, voir l’adhésion à des mouvements religieux ou à des confréries à base mystique.

rien de tout cela chez nous. Une église moribonde. une pratique spirituelle réduite au vagabondage spirituel du new age. le vide, quoi.


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