Un mot sur les morts : respect et condoléances aux familles.
Un mot sur les vivants : honte aux politiciens inconséquents qui envoient sous le joug du gouvernement US, l’armée Française dans les pays arabes, élaborant un véritable terreau de destruction dans notre pays avec 6 millions de musulmans et tous les déjantés qui traînent entre prison, quartier, délinquance et religion.

Charb, l’obsédé Wolinski et Cabu surtout, nous ont amusés ou fait franchement marrés, on a grandi avec, avant de les trouver politiquement dépassés.
On peut même penser qu’il participait objectivement au choc des civilisations (c’est probablement le cas) et que continuer à pisser sur les cathos, c’était petit et mesquin. Ca l’était.

Alors au nom de leur pureté idéologique 68arde et rigolarde, ils se permettaient à leur âge, de cogner comme des sourds sur l’islam -cette nouvelle cible- qui lui, n’a pas connu sa séparation à la 1905 et la libre critique parfois ordurière, depuis à peu près deux siècles.

Ils étaient d’une autre génération, des anarcho-gauchistes, internationalistes, ceux-là même qui ont permis l’épanchement total du néolibéralisme sans frontière et des déplacements massifs de centaines de milliers de malheureux. Mais ils n’ont pas eu la jugeotte de pousser la réflexion, car de Marchais à Soral en passant par Le Pen, des types sont quand même passés plus près de la vérité que ces bonhommes.

Mais paix à leur âme quand même et merde à tous les politiciens qui vont réclamer l’unité nationale.