maQiavel maQiavel1983 12 février 2014 11:44

Sinon très bon article qui replace cela dans le contexte global.

Pour frapper les esprits, j’aurais mit le premier épisode de la série « l’arrivant  ».

Concernant la criminalité, c’est aujourd’hui le premier problème en banlieue (et non, l’islam, ça c’est des conneries).Des pans entier de la population des quartiers est pris en otage.

Les mafias jouent un rôle clé dans le capitalisme. Elles constituent une des facettes de la dynamique, son incarnation la plus caricaturale : la prédation de l’homme sur l’homme s’y déroule sans l’hypocrisie et sans les artifices habituels inhérents à ce système pour dissimuler sa brutalité. Ses deux mamelles, la séduction et la violence, ne s’encombrent plus de paravents institutionnels, de morales et d’idéologies pour lui donner de la légitimité. Il n’existe dans le monde du crime que les grosses flingues, les grosses thunes, les bimbos siliconés et la mort !

 Il ne faut pas se leurrer : le système a besoin des mafias. Le crime organisé est devenu l’un des principaux éléments du moteur économique : avec la crise financière certains analystes affirment que ce ne sont plus les mafias qui cherchent les banques, mais les banques qui cherchent l argent des mafias.

L’introduction de masses financières d’origine mafieuse dans l’économie légale crée des zones communes de plus en plus grandes entre les marchés criminels et les marchés légaux et ainsi des pans entiers de l’économie vont en devenir dépendants.

Les talibans avec peu de moyens ont réussi à diminuer drastiquement les trafics au temps où ils étaient au pouvoir en Afghanistan. Les pays modernes en seraient incapables malgré tous les progrès policier et technologiques ? A d’autres  !

 Derrière ces trafics, il y’ a l’Etat profond et les prisons sont un élément clé de la mécanique.


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