herve_hum 15 mai 2014 15:37

cChitine,

Je partage votre analyse avec quelques réserves, notamment sur le fait de dire que le travailleur chinois ou n’importe où ailleurs n’aurait pas le même regard et intérêt que le travailleur occidental. Pour s’en rendre compte il suffit d’observer, simplement, que la lutte syndicale pour les droits des travailleurs fonctionne de la même manière partout. Tout simplement parce que c’est lié à la dynamique du modèle économique. Un exemple tout frais, l’article sur agoravox "Grève et délocalisation... En Chine"’. Donc, Soral tort la réalité pour la faire correspondre avec sa vérité, un retour au nationalisme antagoniste.

 toutefois, toute révolution commence d’abord par un combat intellectuels l, tant que celui ci n’est pas gagné, il ne peut y avoir de changement car il y manque les mots d’ordres. Ceux ci doivent êtres compris de tous, donc êtres simples et qui parles dans la réalité.

La seconde condition, est de montrer que ce changement n’affectera pas le niveau de vie mais au contraire l’améliorera dans tous les secteurs, tant social, économique, écologique et sécuritaire. En fait, je me suis rendu compte qu’il est possible de transformer le fond de la pensée économique sans changer la forme. Autrement dit, garder tous les instruments actuels de l’économie mais en les transformant dans leur raison d’être.

En tous les cas, le CNR prouve qu’il est possible de trouver des compromis acceptable par tous, si chacun peut y trouver son intérêt.

En fait, la dérégulation de l’économie vers l’ultra libéralisme est une volonté multiséculaire de la bourgeoisie, mais les luttes idéologiques et nationalistes l’ont toujours freinés voir empêchés en même temps qu’elles leur assurait le pouvoir. Ce n’est que la menace soviétique véhiculant l’idéal communiste, qui à obligé les dirigeants occidentaux à donner tant d’importance aux respect des conditions sociales. Ce n’est qu’une fois l’échec assuré de l’URSS que les dirigeants occidentaux ont retrouvés leur soif de domination et d’écrasement des travailleurs. Cependant, il leur fallait continuer à faire peser la menace d’un ennemi, ce fut l’Islam et aujourd’hui peut être la Russie. Mais pour cette dernière il s’agit avant tout d’un combat entre deux vision du monde, nationaliste et réactionnaire pour Poutine, mondialiste et totalitaire pour nos dirigeants occidentaux. L’Ukraine est un chiffon rouge agité par les occidentaux pour soit ramener Poutine vers ce NOM des oligarchies, soit le transformer en cet ennemi. Donc, quelle que soit la politique de Poutine, les dirigeants occidentaux sont gagnants et les peuples perdant, parce qu’ayant une vision manichéenne de la politique, ne peuvent pas imaginer qu’une politique puisse avoir que des avantages, quelle que soit le résultat. Le tout étant de toujours mener la danse et non la subir.


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