herve_hum 14 mai 2014 11:14

Voilà ce que j’écrivais dans un commentaire sur la vidéo parlant de Lucien Cerise au sujet de son livre "gouverner par le chaos"

Tout allait relativement bien dans ce qu’il disait, jusqu’à ce qu’il arrive vers sa conclusion et parler d’un retour au nationalisme.

Non pas que je sois contre la souveraineté, mais contre ceux qui prétendent qu’il faut revenir avant la fin de la 2ème guerre mondiale. Le programme du CNR était avant tout social et économique, c’est bien aussi cela qui était incompatible avec la poursuite de la colonisation. Ce ne sont pas les questions économiques qui provoquaient les crises politiques, mais les guerres d’indépendances de l’Algérie et des souhaits des autres, dans un monde déjà mondialisé politiquement dans ses relations diplomatiques.

Les idées de transhumanismes sont effrayantes pour notre générations et j’espère pour encore quelques suivantes. Mais revenir dans l’état du monde pré 2ème guerre mondiale, me paraît tout aussi dangereux, mais cette fois ci de manière bien plus immédiate.

Il n’y a d’autres solutions qui prévient autant le transhumanisme qu’une attitude réactionnaire, c’est bien d’appeler à un nouveau CNR, mais cette fois ci, inviter les citoyens de tous les peuples de la planète.

Denis Kessler dit qu’il faut démanteler le modèle français issu de la seconde guerre mondiale pour faire, comme le titre de l’article "Adieu 1945, faisons entrer la France dans le monde"

Mais il ne viendrait pas à l’idée de ce monsieur, que ce modèle puisse servir de base à la mise en oeuvre d’un modèle mondial. Pourquoi donc n’y aurait il que celui proposé par cette ploutocratie cleptomane ?

L’avenir n’est plus à la compétition entre peuples, mais à leur coopération sociale et économique. Les gens demandent surtout à pouvoir bien vivre là où ils vivent et donc en sécurité... Le hic, c’est qu’il ne faut compter que sur l’éveil ou réveil des consciences endormis des citoyens anonymes, pour faire connaitre leur position et donc faire entendre leur voix. Et pour cela, il faut un programme fédérateur, comme la résistance l’avait fort bien compris. Leur exemple est celui qu’il faut avoir quand on veut de résistant, passer régissant.

Donc, la seule réponse est bien que tous se mettent d’accord sur un programme, mais celui ci ne peut pas faire l’impasse sur la réalité du monde, de la mondialisation. La révolution bourgeoisie était européenne, celle prolétaire ne peut être que mondiale.


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