Éric Guéguen Éric Guéguen 30 janvier 2014 14:23

Non, vous ne dites pas des "âneries", seulement je ne suis pas d’accord.
Si, en contemplant une tablette de chocolat, sachant que je suis diabétique, je me la tape en entier sans vergogne, c’est que les mains l’ont porté à ma bouche sur "ordre" (façon de parler !!) de mon estomac, le cerveau n’ayant pas part à l’affaire pour tempérer la gourmandise. Pour éviter un tel désastre, le cerveau doit faire son boulot, calmer les ardeurs de l’estomac, faire en sorte que la main ne cède pas, bref, veiller à la cohésion de l’ensemble.

 

En ce qui me concerne, comme vous le savez déjà, je ne dissocierais pas la main du cerveau, ni donc la politique de la philosophie. L’une et l’autre vont de pair, on agit parce que l’on pense, et l’on pense pour agir. L’estomac ne peut être mis au même niveau. Pour ne pas mourir de faim, le cerveau doit certes se soucier de l’estomac, mais en cas de mort, on ne peut pas dire qu’elle sera intervenue par la volonté de l’estomac, mais plutôt par l’absence de volonté du cerveau qui dirige en définitive. Le cerveau peut décider de laisser l’ensemble mourir de faim ; l’estomac, lui, ne "décide" rien, c’est un objet organique.

 

Nous en sommes là, nous nous laissons guider par un objet organique...


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe