Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 19 novembre 2013 15:30

Bon alors j’ai retrouvé les sources, on va tirer cette histoire au clair. 


"Je suis né à Paris mais je suis le fils d’immigrants polonais. Mon père a été déporté de France. Ses parents ont été déportés et ont été assassinés à Auschwitz. Mon père est rentré d’Auschwitz en France. Ce pays mérite notre haine : ce qu’il a fait à mes parents fut bien plus violent que ce qu’il a fait aux Africains."

Déclaration publiée dans un journal israélien Haaretz : 17 novembre 2005

MAIS...

M. Finkielkraut s’excuse pour ses propos dans le quotidien israélien "Haaretz"

"Je présente des excuses à ceux que ce personnage que je ne suis pas a blessé(...). La leçon, c’est qu’en effet je ne dois plus donner d’interview, notamment à des journaux dont je ne contrôle pas, ou dont je ne peux pas contrôler le destin ou la traduction", a déclaré le philosophe Alain Finkielkraut, vendredi 25 novembre, sur Europe 1, ajoutant qu’il a été "victime d’’un immense malentendu" et que ces déclarations sont "un assemblage où [il] ne se reconnaît pas".


Dans une longue interview au quotidien israélien Haaretz, publiée vendredi 18 novembre, le philosophe avait déclaré qu’ "un Arabe qui incendie une école, c’est une révolte, un Blanc c’est du fascisme""Bien sûr qu’il y a une discrimination, et il y a certainement des Français racistes, des Français qui n’aiment pas les Arabes et les Noirs et ils les aimeront encore moins maintenant quand ils prendront conscience de la haine qu’ils leur vouent (...). L’idée généreuse de guerre contre le racisme se transforme petit à petit monstrueusement en une idéologie mensongère. L’antiracisme sera au XXIe siècle ce qu’a été le communisme au XXe".

"On nous dit que l’équipe de France est admirée parce qu’elle est black-blanc-beur. (...) En fait, aujourd’hui, elle est black-black-black, ce qui fait ricaner toute l’Europe." Voir dans les émeutes "une réponse au racisme français, c’est être aveugle à une haine plus large : celle de l’Occident" avait notamment déclaré M. Finkielkraut. 


"Je n’ai en moi aucun mépris ni haine à l’égard de quelque collectivité que ce soit. Je me sens solidaire par vocation des nouveaux immigrés en France, et notamment des immigrés de la deuxième ou troisième génération", a insisté, vendredi, le philosophe .


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