maQiavel machiavel1983 7 novembre 2013 18:21

Me voilà.

En préambule, je m’excuse d’avance pour les nombreuses fautes de syntaxe et d’orthographe que charrie mon commentaire, ainsi que pour mon style désastreux qui lui donnera une forme brouillonne.Takarai si tu passe par là ... smiley

Je trouve que cet entretient était en dent de scie avec des moments ou l’on a rien à se mettre sous la dent et des moments très intéressants (trop peu nombreux à mon avis).

Deux très bon point : l’extrait de game of thrones qui est une série que j’adore et la citation du prince de Machiavel qui va avec. Rien que pour ça, je n’ai pas perdu mon temps. smiley

Ceci me permet d’aborder le thème qui m’a le plus intéressé : l’opposition entre les règles morales et les règles de l’action.

Les intervenants mentionnent qu’Aristote savait se montrer pragmatique et qu’il ne niait pas les contraintes. Il admettait que les vertus dépendent des circonstances, qu’il  existe des éléments qui les relativisent et qu’il faut parfois faire ce qu’il faut faire dans les circonstances ou l’on se trouve, comme on peut le faire ,ce qui est typiquement un raisonnement machiavélien.

Et là-dessus que Gueguen va me tomber dessus en m’expliquant que la différence fondamentale entre Machiavel et Aristote est que le second envisageait cela en ayant au préalable définit la finalité de l’action : le bien commun.

Je lui répondrai qu’il en est de même pour Machiavel, malgré la faiblesse de son approche théorique du bien commun dans son œuvre (entendu comme éviter les pires des maux notamment la guerre civile et la grande pauvreté et de permettre l’essor d’ une vie civile prospère et harmonieuse ). On est loin de la conception aristotélicienne de la politique entendu comme actualisation optimale du potentiel humain des sujets de l’État et horizon d’un perfectionnement intérieur

C’est vrai mais je dirai ceci :la conception aristotélicienne de la politique dans le concret ne peut se faire que dans les conditions matérielles de la conception machiavélienne de la politique. En d’ autres termes, Machiavel permet à la cité d’ Aristote d’ émerger en usant de moyens machiavélien, et Aristote complète et finalise la cité de machiavel. Et on peut ainsi comprendre d’un façon différente la phrase « la fin justifie les moyens  ».

Les  deux ne sont donc pas à opposer (comme le fait la journaliste en énonçant que Machiavel met la prudence au service d’action amorale) mais se complètent l’un l’autre.

Pour finir je dirai que les règles morales , la vertu morale, le Phronimos donne la fin mais que l’habilité , la vertu intellectuelle donne le moyen. L’ un ne peut exister sans l’autre.


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