Ozi Marenlapine 2 octobre 2013 20:51

Faire des rapprochements globaux sur deux périodes est déjà très hasardeux, alors le faire principalement sur la crise identitaire cela devient rapidement casse-gueule, voir indigent !
.
C’est un peu le résumé que je ferais de cet entretien, quelques points d’accord sur l’individualisme, la corruption généralisée ou le désintérêt progressif à la vie de la Cité remplacé par l’éxutoire des jeux, même si là encore ce n’est nullement spécifique à ces deux périodes..
.
D’ailleurs l’exercice auquel se livre Engels est totalement biaisé du fait que la période actuelle est unique dans l’histoire de l’humanité pour trois raison :
.
1/ Le progrès technologique, de la robotique en passant par l’informatique et des gains de productivité colossaux engendrés en 60 ans, responsable à 80% du chômage qui au passage n’est pas une maladie mais la conséquence du génie humain ...
Rome avait ses esclaves humains, nous avons aujourd’hui des esclaves technologiques qui à la différence de l’être humain, ne dorment pas, ne se plaignent pas, ne sont jamais malades, travaillent mieux et plus vite, ect... (je suis étonné qu’il n’en parle pas).
.
2/ La mondialisation, nous sommes aujourd’hui tous interconnectés et interdépendants, cela va du particulier aux zones continentales en passant par l’économie, la finance, ect.. Si un se pête la gueule c’est tout le monde qui vacille !
.
3/ Notre impact sur les ressources primaires est supérieur à ce que la Terre peut fournir, nous consommons plus que la nature ne peut produire, la raréfaction des matières premières à l’échelle planétaire est la cause première des crises systémiques que nous commençons à subir, l’humanité n’a jamais connue ça avant...

.
Bref, intéressant sur certains points, mais tellement pauvre au final (je parle de l’entretien), pas sur que j’achète son bouquin...


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe