Éric Guéguen Éric Guéguen 18 septembre 2013 11:38

Je ne prétends pas non plus avoir le niveau des penseurs que je mets en exergue.
Et pour vous répondre, je dirais que croire en la permanence de certaines choses n’est pas une forme de mépris, mais au contraire la marque d’une confiance en l’Homme, en sa capacité rationnelle et individuelle à déceler l’ordre des choses sans en passer systématiquement par le vote d’une loi abrogée l’année suivante, au fil des modes.
Aristote était certainement un peu l’esclave des préjugés de son temps en théorisant l’esclavage arc-bouté sur la nature mais, paradoxalement, c’est la teneur qu’il donne du droit naturel - au rebours de toutes les lois locales comme de tout "contexte sociaaaal" - qui est notre meilleur allié pour l’en détromper (je développe si besoin).
 
En définitive, qui de nous deux méprise l’autre, et surtout, qui de nous deux est totalement déconnecté des réalités : moi qui estime qu’il faut prendre en compte la pluralité des caractères humains et la variété de leurs capacités, ou vous qui appartenez à cette famille de pensée, reine à notre époque, ne misant que sur l’interchangeabilité des individus pour contenter le Dieu-égalité ?


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