vendredi 4 août 2017 - par Digital Voyage

Court Métrage #4 - Doll Face (Andrew Huang)

Un court métrage de 2005 dérangeant mais tellement pertinent et plus que jamais d'actualité...

 

Après avoir obtenu un baccalauréat en beaux-arts à l’Université de Californie du Sud, Andy Huang a entrepris de réaliser en 2005 un court-métrage. Le résultat a été Doll Face qui met en scène une créature robotique obsédée par l'apparence d'un portrait de femme à la télévision et qui cherche, en se maquillant, à lui ressembler jusqu'à un point de non retour. Ce travail lui a permis de signer un contrat avec une société de production et de réaliser par la suite plusieurs vidéos.

 

 

Mon analyse (regardez le film d'abord) : 

 

L'inaccessible "beauté" (ou ego ?)

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Une impitoyable critique d'un aspect du monde moderne qui montre toute la laideur et le danger de la superficialité (misère intellectuelle et sexuelle) et du conformisme (symbolisé par la créature robotique) entretenus par les médias.

 

Ce qui est surtout montré du doigt, c'est le vide existentiel qui caractérise une certaine catégorie d'âmes humaines complètement sous l'emprise de la Maya (l'illusion, les apparences, l'ignorance etc.). Ne serions-nous pas tous concernés d'une manière ou d'une autre ?

 

Une autre analyse connexe : L'homme (et la femme) devenant des machines (des créatures sans vie) au regard éteint essayant encore de ressembler à des êtres humains...

 

Je vous avais prévenu, c'est plutôt dérangeant, sauf si vous ne vous sentez pas concernés du tout.

 

Le prochain court-métrage sera beaucoup plus poétique, c'est promis ;-)

 

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2 réactions


  • medialter medialter 4 août 2017 21:28

    Malgré des graphismes assez basiques, ce court métrage est en effet assez flippant. Le robot fait une fixation sur ce portrait, et rien d’autre de ce qui peut se passer dans le monde. Très talentueux ce jeune, j’adore. Encore ...


  • psychorigide psychorigide 5 août 2017 08:17

    Oui medialter c’est court et c’est bon. ca nous change des courts métrages sans scénars. Voilà une société narcissique .... et le résultat *


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