mardi 11 février 2014 - par Éric Guéguen

Ce que Nietzsche doit aux Anciens

L'émission Les nouveaux chemins de la connaissance s'intéressait ce mardi à l'apport assumé des Grecs chez Nietzsche. Où l'on vérifie que même l'homme-dynamite éprouvait le besoin de s'y référer. Preuve, s'il en faut, que les Anciens avaient formulé bien des problèmes et exprimé bien des sentiments de toute éternité.

 

 

Ouvrage cité :

Crépuscule des idoles



27 réactions


  • cassia cassia 11 février 2014 19:52

    Il n’y a pas pas qu’un seul dieu !
    Nous sommes dépendants d’un écosystème qui représente plusieurs forces imbriquées... le yin/le yang...
    Les religions monothéistes sont un écueil face à cet état des choses....


    • erQar erQar 11 février 2014 20:34

      Le diable n’est pas un dieu


    • cassia cassia 11 février 2014 21:55

      @ Erdar
      Je doute que l’on puisse se comprendre...
      Tu fonctionnes sur un seul registre :
      Dieu/diable ou Bon/mauvais...
      C’est forcément un écueil pour faible d’esprit...


    • eQzez eQzez 12 février 2014 14:10

      Dieu/diable ? bon/mauvais ?


      pour moi , il y a un etre suppreme qui a crée tout chose ... l’univers, les etres de lumieres, de feu ou fumée , les etres humains, animaux, plantes ... et cet univers obeit à des lois et des constantes deja predefinie par Dieu (l’etre suppreme) , et des lois que les envoyés de Dieu nous ont enseigné ...

      le faible d’esprit , c’est celui qui s’attarde sur des futilités, qui s’esquinte la santé avec des produits prohibé , et qui trouble l’ordre social en faisant commerce avec des produits financier toxiques (interet , negocier des produits perimé et les mettre sur le marché ...) , et des médicament psychotrope.

    • cassia cassia 12 février 2014 15:50

      "pour moi , il y a un "être suprême" qui a crée toutes choses ..."
      Eh bien pour moi pas !
      Je trouve même cette conception des éléments qui nous gouvernent et dont on dépend extrêmement simpliste et naïve !
      C’est le principale reproche que je fais aux monothéistes, celui d’être coupé des réalités terrestres et cosmiques au profit d’un hypothétique "être divin"


    • eQzez eQzez 12 février 2014 16:13

      on est justement relié "à des réalités terrestres et cosmiques " qui nous confirment l’existence de l’Etre suprême. 


    • cassia cassia 12 février 2014 17:01

      Oui bien sûr un être suprême avec une baguette magique...


  • micnet 11 février 2014 21:23

    Bonsoir Eric,


    Merci pour cette émission

    De ce que j’ai pu lire de Nietzsche, il me semble qu’il admirait avant tout chez les Grecs Anciens tout ce qui se rapporte à la nature en général (Dionysos,...) et à la tragédie pour toute cette part de subjectivité et "d’amour de la puissance de vie" qu’il y puisait. En complète opposition par rapport à Platon. Est-ce également votre avis ?


    • cass_la gauloise cass_la gauloise 12 février 2014 07:34

      et les grecques anciens ont puisés ça chez l ’empire Perse le premier empire à vocation universelle, le mitraïsme révisé par zoroastre et d’où la naissance de la philosophie, et etc du fait des relations entre les civilisations les plus raffinées d’asie chine, inde, perse sur le plateau Iran, vous noterez que l’ancien grecque est issus du persan ou sanskrit et vous noterez aussi les moeurs et la relation avec la nature des celtes ( et gaulois) les autochtones des ïles etc qui furent colonisées par la suite par ex. leurs druides massacrés , eux aussi de langue issue du persan ou sanskrit.surtout ne pas confondre les english windsordiens colonialistes usurpateurs avec les celtes ancestraux les premiers a avoir occupés les îles qu’ont leur a volé et dont ils ont été en grande partie chassé.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2014 09:16

      Bonjour micnet !
       
      Oui, personnellement je comprends ça comme le reproche adressé à Platon d’avoir favorisé l’esprit sur le corps et ses forces vives, donc d’avoir en quelque sorte déstabilisé l’ensemble. Nietzsche souhaiterait ainsi rétablir un équilibre par la promotion outrancière du corps, la revanche d’Alcibiade sur Socrate.
      Mais d’un autre côté, Nietzsche suit Platon sur la hiérarchisation des valeurs. La (grosse) différence étant que les valeurs pour Platon sont bonnes en tant que telles, tandis que pour Nietzsche, c’est plutôt le fait d’avoir des valeurs qui importe, quelles qu’elles soient par ailleurs.


  • micnet 11 février 2014 21:28

    Sinon, en forme de clin d’oeil, je constate que vous n’avez pas appliqué les conseils que vous m’avez vous-même prodigués, à savoir intégrer des mots-clés dans votre article tels que "Quenelle", "Soral",...

    C’est effectivement très compliqué d’attirer le chaland autrement...

  • Scalpa Scalpa 11 février 2014 22:39

    J’emmerde dieu et il le sait et garde ses distance on sait jamais il pourrait ramasser epais.


    • cass_la gauloise cass_la gauloise 12 février 2014 07:56

       pour moi dieu c’est un tout toutes vies même l’herbe mêmes les cailloux, des multitudes de dieux à respecter, mais surtout pas un dieu inventé par l’homme qui se croit supérieur à un tout et à toutes vies. c’est encore la vision de l’islam chiite de Perse Iran qui a gardé beaucoup de zoroastre surtout la philosophie.


  • enzo 12 février 2014 00:22

    @Scalpa

     
    houaou... ce que tu es intelligent ... et "marrant" avec ça !

  • Scalpa Scalpa 12 février 2014 00:25

    Et ouai la vie est une expérience qui se vit a fond ou pas du tout.


  • Scalpa Scalpa 12 février 2014 00:29

    Après les jugements de valeurs c’est comme la morale je me torche avec puisque que j’en ai rien a foutre en tant que mortel dont la vie est compté, mais c’est moi qui compte une fois mouru plus personne ni rien ne comptera plus et a jamais, bande de...


    • cass_la gauloise cass_la gauloise 12 février 2014 08:07

      scalpa un sacré gros égoïste qui se croit unique sur terre , après moi le déluge j’emmerde tout et tout le monde, remarque c’est très à la mode, c’est pour celà qu’il ya autant de carnages et de massacres, ben j’espére qu’au moins vous aurez la decence de ne pas faire un gamin.


    • Scalpa Scalpa 12 février 2014 09:06

      Je me met au diapason de la société dans laquelle on vit, sinon je n’ai jamais fait de mal même a un moucheron.


  • toug toug 12 février 2014 00:35

    "M’a-t-on compris ? Dionysos contre le Crucifié." Nietzsche.


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 février 2014 04:50

    Nietzsche, tantôt inspiré, tantôt possédé. 


  • Rounga Rounga 12 février 2014 13:07

    C’est toujours un plaisir de lire Nietzsche, il y a quelque chose qui soulève, on ressent vraiment l’aspiration au surhomme. Si je me retrouve tout à fait dans ce "oui à la vie", je ne vois en revanche pas pourquoi il s’opposerait au christianisme. Il me semble plutôt que Dieu, en s’incarnant, ait justement décidé de vivre une vie d’homme jusqu’au bout, jusqu’au Golgotha, et que c’est à cela que le chrétien est invité. Je m’explique cette virulence de Nietzsche à l’égard du christianisme par le fait qu’il vivait certainement à une période de décadence de cette religion qui était devenue trop rigide, morale, dogmatique, qui n’était plus vivifiée par l’esprit. Il n’aurait pas eu le même discours à l’époque des cathédrales, qui était beaucoup plus inspirée.
    Voici un commentaire de Natsume Sôseki (très célèbre écrivain japonais) qui donne un point de vue original :
    "Plus on accorde de liberté à la personnalité de l’homme, plus les relations humaines deviennent difficiles. Nietzsche a produit son surhomme essentiellement parce qu’il souffrait de ces restrictions qui l’ont amené à changer ainsi sa philosophie. A première vue, on pourrait penser que c’est son idéal, mais ce n’en est pas un en réalité. C’est une plainte. Paralysé dans ce XIXème siècle du développement de la personnalité où il ne pouvait pas se mouvoir sans crainte de déranger ses voisins, il a commencé à désespérer et il en est venu à griffonner ses débordements. Quand on le lit, on le trouve plus pitoyable que passionnant. Sa voix n’est pas celle d’un esprit fougueux et intrépide mais bien plutôt d’un homme plein de rancœur et d’indignation. Rien d’étonnant à cela, car jadis un grand homme pouvait rassembler le monde entier sous sa bannière. C’était une satisfaction, et si elle pouvait s’obtenir dans la réalité, il n’y avait nul besoin de l’exprimer dans des livres par la force de la plume et du papier comme l’a fait Nietzsche.(...) Nous avons voulu la liberté et nous l’avons, mais le résultat est que nous nous sentons contraints. Je dis alors que la civilisation occidentale peut paraître assez bonne, mais en réalité elle mène à un échec. Par contre, l’Orient s’est toujours appliqué à la discipline de l’esprit et c’est lui qui a raison. Voyez donc : tout le monde devient neurasthénique par suite du développement de la personnalité et quand la situation est sans issue, on comprend seulement alors la maxime : "Le peuple du souverain vit dans l’absence de contraintes""
    (Je suis un chat, Natsume Sôseki)


  • Latigeur Latigeur 12 février 2014 17:57

     "Le peuple du souverain vit dans l’absence de contraintes""


    Vivre sous la contrainte d’un souverain et /ou d’une société où votre rôle et vos possibilités de choix sont limitées par des règles présentées comme immuables et immanentes, une acceptation béate d’un ordre qui vous dépasse...

     Ou assumer une forme de liberté nécessairement contenue par celle des autres et par des règles dont vous ne pouvez reprocher la pesanteur qu’à vos semblables et à vous même, avec tout le doute, toute la souffrance intérieure qui en découle...

    Entre l’ordre rassurant et la soumission, la sienne ou celle des autres et la tentative pathétique de vivre en maître sans esclaves, mon choix est fait.

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