mercredi 8 mars 2017 - par mat-hac

Démocratie à la chinoise

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Système politique de la Chine : pour beaucoup d'occidentaux, les Chinois vivent sous dictature, sous un régime autoritaire.
Notre invité Hu Sishe, député à l'Assemblée Populaire Nationale, va nous expliquer qu'en fait il existe une démocratie en Chine, que le système en place fonctionne même très bien sous les deux sessions que sont la CCPPC et l'APN.

 



12 réactions


    • Domto 10 mars 2017 11:18

      C’est comme avec la Birmanie, tous nos médias nous ont fait croire que c’était la Chine qui soutenait l’ignoble dictature birmane, alors qu’en fait, lorsqu’elle était sur le point de tomber, les chinois n’ont rien fait pour la soutenir.

      C’est la France et le groupe Total qui lui a donné les moyens de survivre et d’organiser la répression sur la population, sans Total, la junte birmane serait tombée depuis plus de 20 ans.

      Et avant d’avoir le droit de se présenter comme député, le prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, qui avait dénoncé plusieurs fois le soutient de la France et de Total à la junte birmane, a eu la visite d’Alain Jupé, puis après la visite, elle a dit du bien de la France et de Total et a été ensuite autoriser à se présenter.

      Alors on peut se demander qui dirige vraiment la Birmanie ?

      La Chine n’est pas la dictature que l’on nous a présenté, c’est comme pour la Syrie, bien sur c’est dur pour un français aveuglé par la propagande, de penser que les syriens aiment Bachar plus que les français aiment Hollande, mais c’est pourtant une réalité !


  • maQiavel maQiavel 8 mars 2017 13:36

    Du peu que j’ai pu lire sur la Chine, le PCC est une des instances dirigeantes les plus corrompue, népotique et autoritariste qu’il existe au monde.

    Mais cela n’empêche pas au niveau local la mise en place de systèmes d’autogestion des villageois issues de pratiques traditionnelles ancestrales qui ont survécues à la tabula rasa communiste.


    • Joe Chip Joe Chip 8 mars 2017 15:10

      @pegase

      Ca va même plus loin, tout investisseur étranger en Chine doit avoir un parrain chinois après validation du parti. A l’inverse, un fabricant en Chine peut planter du jour au lendemain des investisseurs étrangers sans avoir rien à craindre car toute poursuite est impossible. Ce sujet reste largement tabou en Occident car il démontre la duplicité des actionnaires et des grosses boîtes occidentales, prêtes à renoncer à tous les principes libéraux pour accéder à la main d’oeuvre chinoise.  

      Ainsi, de nombreuses relocalisations présentées avantageusement à l’opinion comme du "patriotisme économique" sont la plupart du temps justifiées par la seule logique économique ou juridique, quand un investisseur s’est fait entubé par un partenaire chinois ou ne veut courir aucun risque financier.

      Et là où ça atteint des sommets d’hypocrisie, c’est quand le gouvernement chinois se fait le défenseur de l’ouverture des frontières...


    • Joe Chip Joe Chip 8 mars 2017 18:17

      @pegase

      La compétitivité ne se résume pas seulement au "côut" de la main d’oeuvre. Le Bengladesh et le Vietnam, c’est pour le bas de gamme, dans des conditions de travail souvent illégales. La Chine offre encore une main d’oeuvre bon marché avec un meilleur niveau de formation et des infrastructures comparables à un pays occidental. 

      D’un autre côté, un libéral vous répondra que ces politiques ont permis de sortir de la grande pauvreté des centaines de millions d’individus.

      Sinon je sais pas où vous trouvez des chemises à 10 euros. A titre personnel j’ai été obligé depuis quelques années de monter en gamme dans mes choix de vêtement pour conserver un peu de qualité. En fait c’est un des gros mensonges des délocalisations, car ce que l’on économise d’un côté avec les bas salaires, le transport en container, etc., on le perd au niveau de la qualité du vêtement.


    • Joe Chip Joe Chip 9 mars 2017 00:06

      @pegase

      Et alors ? Un exemple n’est pas une règle. Les standards de production au Vietnam et au Bengladesh ne sont encore pas au niveau des standards de production chinois. Sinon toutes les sociétés auraient délocalisé au Bengladesh, ce qui est loin d’être le cas.


  • Joe Chip Joe Chip 8 mars 2017 15:03

    N’importe quel dictateur déclarera spontanément, à moitié par bravade, à moitié par conviction, que la nature profonde de son pouvoir est démocratique. Tout système dictatorial prétendra avoir réalisé par la "consultation" ou le plébiscite populaire les objectifs généraux de la démocratie, qui n’est d’ailleurs pas incompatible avec certaines pratiques autoritaires.
    On a pris l’habitude de confondre la démocratie libérale avec la démocratie, mais il s’agit en réalité d’une invention du XIXème siècle, quand la bourgeoisie a définitivement tourné le dos au régime monarchique. Les Lumières étaient généralement favorables à des régimes de type république patricienne/aristocratique (Etats-Unis) ou au despotisme éclairé (Europe). Les origines du parlementarisme ne sont pas démocratiques.

    Toutes les turpitudes de notre démocratie ne justifient pas les mensonges des autorités chinoises qui se livrent aujourd’hui à une vaste entreprise de révisionnisme historique consistant à dissimuler la nature autoritaire du régime derrière un vernis traditionnel. Le parti communiste, qui a diabolisé Confucius durant des décennies, qui a tout fait pour extirper le confucianisme et le bouddhisme de la population (car perçus comme des archaïsmes s’opposant à la course du "progrès", en particulier dans les campagnes) remet aujourd’hui en avant la figure de Confucius, dans le but clairement politique d’associer la dictature du parti communiste à un paternalisme traditionnel emprunt de sagesse millénaire. Cette réappropriation hypocrite se déclinant à l’extérieur sur le mode du soft power :

    Une dictature communiste ? Mais non, vous ne nous comprenez pas, avec vos critères occidentaux très limités... c’est une démocratie à la chinoise, basé sur l’art subtil du consensus, notre modèle c’est Confucius, pas Staline !


  • raymond raymond 8 mars 2017 15:26

    de loin, nous pensons que la démocratie en Chine c est du pipi de chat, par contre ici en France, nous savons que nous avons la meilleure démocratie !

    et bien il faudrait faire un simple examen, et personnellement je suis certain que c est le contraire, voir les événements en Syrie, les mensonges, les coups tordus, les élections présidentielles à venir, on nous dit que c est le KGB qui truque l élection (comme aux USA) pendant que ce sont les traders des USA qui en sous main déstabilisent les cours et jouent contre la France en prévision d’un résultat fillon ou marine, les ricains veulent Macron et jouent en conséquence, nous sommes vendu aux amerloques depuis Pompidou, c est tout !



  • gaijin gaijin 8 mars 2017 19:02

    cette blague
    la chine est un empire depuis 3500 ans et le vrai premier empereur Zhou .....
    un peu de peinture communiste ou démocratique ne peut masquer cela .........
    tout comme la france reste une monarchie le président un roi avec sa cours et les députés , maires etc ses vassaux


  • Jean Keim Jean Keim 9 mars 2017 08:49

    Info ou intox, probablement un peu les deux... de quel côté penche la balance ?


    • gaijin gaijin 9 mars 2017 09:36

      @Jean Keim
      balance pas pencher car chinois pas être infantiles* eux bien savoir que meilleure manière de faire de l’intox être de dire la vérité .....

      * pas pensée aristotélicienne avec opposition des dualités penser mouvement et position dans le mouvement ........


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