samedi 31 décembre 2016 - par DJL 93VIDEO

Préserver l’environnement grâce à l’agroforesterie

Et si c'était çà l'avenir de l'agriculture, planter des arbres au milieu des champs. C'est ce qu'on appelle l’agroforesterie ou l'association arbres et de cultures sur une même parcelle agricole. Nous sommes face à une révolution parce que l'agriculture s'est toujours battu contre les arbres. On a défrichés pour faire des parcelles agricoles. L’agroforesterie porpose l'inverse, remettre des arbres dans les terres agricoles. L’agroforesterie vise à optimiser l'espace, produire plus et mieux, et dans cette perspective, l’arbre a partout sa place.

 

 

 

Source : FUTUREMAG - ARTE

 

 

Quels bénéfices pour l’agriculteur ?

 

Améliorer les capacités de production agricole, sortir de la précarité énergétique, diversifier les produits.

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L’agroforesterie consiste à planter ou laisser pousser spontanément des arbres pour valoriser les ressources d’un milieu, en agissant positivement sur des facteurs de production aussi déterminants que l’eau, le sol, le climat, la biodiversité…

- C’est aussi pour l’agriculteur qui stocke du carbone, une diversification de produits et de revenus avec les fruits, le fourrage, les nombreux usages du bois.

- Les services fournis par les arbres (actions anti-érosives, habitats et nourriture pour les auxilliaires de culture, paysages, fertilité des sols et matière organique, ressources en litières, paillages, bois-énergie…) sont perceptibles en quelques années seulement.

- Les arbres constituent un excellent capital sur pied, qui donne de la valeur à l’exploitation.

- Des études de l’INRA ont montré que l’on produisait plus en associant arbres et cultures qu’en séparant les deux.*

 

Quelques exemples :

- EAU : les racines des arbres filtrent l’eau dans les profondeurs du sol, limitant les pollutions dans les nappes.

- SOL : la biomasse des arbres, riche en lignine, contribue à former un humus stable et fertile.

- CLIMAT : les arbres créent un micro-climat à l’échelle de la parcelle (ombre, actions brise-vent). Ils protègent cultures et animaux des excès climatiques (chaud, froid, tempête, inondation, sécheresse). Ils stockent du carbone, et réduisent les émissions de gaz à effet de serre.

- BIODIVERSITE : les arbres structurent des habitats semi-naturels, qui abritent une faune et une flore diversifiées indispensables à l’agriculture (pollinisation, lutte contre les ravageurs). Ils créent des ressources et maintiennent une trame écologique, évolutive dans l’espace et dans le temps.

 

Source : http://www.agroforesterie.fr

 



5 réactions


  • Miona Miona 31 décembre 2016 11:28

    Harmoniser, préserver, diversifier, fertiliser, pérenniser, optimiser... Que du positif ! smiley


  • sls0 sls0 31 décembre 2016 19:22

    Je vis dans un pays agronomiquement bio.
    Je fais une copie de la vidéo pour la montrer à un ami prof d’agronomie, j’espère l’étonner, il y a aussi une colonie japonaise et ils sont pointus, Le café c’est déjà de la culture en symbiose, c’est du connu. Par contre les chiffres de rendement peut être moins.


    • DJL 93VIDEO DJL 93VIDEO 31 décembre 2016 20:06

      @sls0 : En fait, sur tes cultures tu perdras un peu de rendement au bout de 20-30 ans, dans les dernières années de l’arbre, quand il devient imposant, juste avant qu’il soit coupé ... Et dans 20-30 ans, le bois noble (noyer, chêne) vaudra encore plus cher qu’aujourd’hui, je le parie ...

       

      Par contre, il faudra pas oublier d’inclure dans la facture le taillage des arbres chaque année, afin que le tronc file droit, sans noeuds, ce qui valorisera sa coupe pour le bois d’œuvre.

       

      Les arbres peuvent servir à 3 choses d’après ce que j’ai compris :

      1/ Bois d’oeuvre pour les menuisiers et les ébénistes ... 20-30 ans

      2/ Arbre fruitier à maturation de l’arbre ... 6-10 ans

      3/ Bois énergie en taillant les arbres régulièrement ... 2-3 ans

       


    • sls0 sls0 31 décembre 2016 21:00

      @DJL 93VIDEO
      Perdre un peu en rendement au bout par rapport à un gain important,ce n’est pas trop important. Je cherche de la doc en espagnol, sur le site de la FAO ils connaissent.
      Pour l’instant je m’informe. Déjà pour pourvoir soutenir une discussion avec le pote et l’année prochaine j’interviendrai sur Haïti où c’est un peu la cata. Un peu de connaissances supplémentaires ne fera pas de tord en plus de l’hydrologie. 


    • DJL 93VIDEO DJL 93VIDEO 1er janvier 2017 02:01

      @sls0

      Courage pour Haïti. D’après le peu que je sais, les Haïtiens manquent de nourriture et de bois énergie pour la cuisine. Il y a donc des potagers à créer et du bois énergie renouvelable à planter. Je pense aussi à ces petits appareils de à foyers fermés que l’on peut trouver en permaculture et qui sont très rentable énergétiquement. Bonne chance !

       

      Quand Napoléon a quitté Haïti, il a emporté avec lui tous les plus beaux arbres de l’île, en guise de dédommagement.


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