lundi 25 février 2013 - par Hijack ...

Du Général De Gaulle à Imran Hossein !

Le Général avait tout prévu ...

Imran Hossein nous démontre où va notre sytème monétaire en rendant hommage à De Gaulle dans une intervention de très haut niveau ...

Il semble que N. Sarkozy a été le démolisseur de ce qui reste de la France ...

A l´heure où les pays du monde entier se battent pour acheter de l´or, il est important de rappeler que la France fait tout le contraire, dilapidant son héritage à tout jamais.

Nicolas Sarkozy s'était débrouillé en 2002 pour vider les coffres de la Banque de France. Alors ministre des Finances, il avait déjà réussi à forcer la main du Gouverneur de la Banque de France pour vendre une grosse part de notre patrimoine commun (accumulé depuis 2000 ans par les Rois et les Empereurs).

616 000 lingots d'or ont été bradés par Nicolas Sarkozy, pour acheter des dollars et yens depuis 2004 (soit plus de 1/5 de l´or de la France) pour assurer les finances du quotidien. Le ministre s’était engagé à consacrer ces revenus supplémentaires à la réduction des déficits publics et au financement d’emplois de long terme.

Tout cela à confirmer sur le fil de la discussion sur ce Topic.

 

- 1) Sheikh Imran Hossein rend hommage à De Gaulle

 

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- 2) De Gaulle en 1965 sur le dollar

 

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Conférence de Presse du Général de Gaulle, Palais de l’Elysée, 4 Février 1965
[Mémoire] Charles de Gaulle sur l’or et le système monétaire (1/2)

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Question – M. le Président, en changeant en or une partie de ses avoirs en dollars, la France a provoqué certaines réactions qui ont fait apparaître les défauts du système monétaire actuel. Etes-vous partisan de réformer ce système, et, si oui, comment ?

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Réponse (De Gaulle) – Je vais tâcher d’expliquer ma pensée sur ces points, A mesure que les États de l’Europe occidentale, décimés et ruinés par les guerres, recouvrent leur substance, la situation relative qui avait été la leur par suite de leur affaiblissement apparaît comme inadéquate, voire abusive et dangereuse. Rien, d’ailleurs, dans cette constatation n’implique de leur part et, notamment, de celle de la France quoi que ce soit d’inamical à l’égard d’autres pays, en particulier de l’Amérique. Car, le fait que ces États veuillent, chaque jour davantage, agir par eux-mêmes dans tout domaine des relations internationales procède simplement du mouvement naturel des choses. Il en est ainsi pour ce qui est des rapports monétaires pratiqués dans le monde depuis que les épreuves subies par l’Europe lui firent perdre l’équilibre. Je veux parler – qui ne le comprend ? – du système apparu au lendemain de la Première Guerre et qui s’est établi à la suite de la Seconde.

On sait que ce système avait, à partir de la Conférence de Gênes, en 1922, attribué à deux monnaies, la livre et le dollar, le privilège d’être tenues automatiquement comme équivalentes à l’or pour tous paiements extérieurs, tandis que les autres ne l’étaient pas. Par la suite, la livre ayant été dévaluée en 1931 et le dollar en 1933, cet insigne avantage avait pu sembler compromis. Mais l’Amérique surmontait sa grande crise. Après quoi, la Deuxième Guerre mondiale ruinait les monnaies de l’Europe en y déchaînant l’inflation. Comme presque tontes les réserves d’or du monde se trouvaient alors détenues par les États-Unis, lesquels, en tant que fournisseurs de l’univers, avaient pu conserver sa valeur à leur propre monnaie, il pouvait paraître naturel que les autres Etats fissent entrer indistinctement des dollars ou de l’or dans leurs réserves de change et que les balances extérieures des paiements s’établissent par transferts de crédits ou de signes monétaires américains aussi bien que de métal précieux. D’autant plus que l’Amérique n’éprouvait aucun embarras à régler ses dettes en or si cela lui était demandé. Ce système monétaire international, ce « Gold Exchange Standard », a été par conséquent admis pratiquement depuis lors.

Cependant, il ne paraît plus aujourd’hui aussi conforme aux réalités et, du coup, présente des inconvénients qui vont en s’alourdissant. Comme le problème peut être considéré dans les conditions voulues de sérénité et d’objectivité – car la conjoncture actuelle ne comporte rien qui soit, ni très pressant, ni très alarmant – c’est le moment de le faire.

Les conditions qui ont pu, naguère, susciter le « Gold Exchange Standard » se sont modifiées, en effet. Les monnaies des Etats de l’Europe occidentale sont aujourd’hui restaurées, à tel point que le total des réserves d’or des Six équivaut aujourd’hui à celui des Américains. Il le dépasserait même si les Six décidaient de transformer en métal précieux tous les dollars qu’ils ont à leur compte. C’est dire que la convention qui attribue au dollar une valeur transcendante comme monnaie internationale ne repose plus sur sa base initiale, savoir la possession par l’Amérique de la plus grande partie de l’or du monde. Mais, en outre, le fait que de nombreux Etats acceptent, par principe, des dollars au même titre que de l’or pour compenser, le cas échéant, les déficits que présente, à leur profit, la balance américaine des paiement, amène les États-Unis à s’endetter gratuitement vis-à-vis de l’étranger. En effet, ce qu’ils lui doivent, ils le lui paient, tout au moins en partie, avec des dollars qu’il ne tient qu’à eux d’émettre, au lieu de les leur payer totalement avec de l’or, dont la valeur est réelle, qu’on ne possède que pour l’avoir gagné et qu’on ne peut transférer à d’autres sans risque et sans sacrifice.

Cette facilité unilatérale qui est attribuée à l’Amérique contribue à faire s’estomper l’idée que le dollar est un signe impartial et international des échanges, alors qu’il est un moyen de crédit approprié à un Etat.

Évidemment, il y a d’autres conséquences à cette situation.

Il y a en particulier le fait que les Etats-Unis, faute d’avoir à régler nécessairement en or, tout au moins totalement, leurs différences négatives de paiements suivant la règle d’autrefois qui contraignait les États à prendre, parfois avec rigueur, les mesures voulues pour remédier à leur déséquilibre, subissent, d’année en année, une balance déficitaire. Non point que le total de leurs échanges commerciaux soit en leur défaveur. Bien au contraire ! Leurs exportations de matières dépassent toujours leurs importations. Mais c’est aussi le cas pour les dollars, dont les sorties l’emportent toujours sur les rentrées. Autrement dit, il se crée en Amérique, par le moyen de ce qu’il faut bien appeler l’inflation, des capitaux, qui, sous forme de prêts en dollars accordés à des Etats ou à des particuliers, sont exportés au dehors. Comme, aux États-Unis même, l’accroissement de la circulation fiduciaire qui en résulte par contre-coup rend moins rémunérateurs les placements à l’intérieur, il apparaît chez eux une propension croissante à investir à l’étranger. De là, pour certains pays, une sorte d’expropriation de telles ou telles de leurs entreprises.

Suite et source.

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Voir enfin, la magistrale conférence de Asselineau François qui confirme notre situation monétaire depuis (et même avant) De Gaulle jusqu’à nos jours...
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Qui gouverne réellement la France et l’Europe ?.

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Et, pour pour ceux qui ne veulent voir qu’un aperçu, je conseille cette vidéo de moins d’une demi-heure ... L’Union Européenne : la stratégie des chaînes !



10 réactions


  • L'Andalou L’Andalou 25 février 2013 12:57

    Le fait que les médias n’aient jamais parlé de cette vente d’or à bas prix par Sarkozy montre à quel point ces journalistes sont des lavettes, des chiffes molles et des menteurs.
    Mais ce n’est pas fini, ils vont continuer à faire leur sale besogne, puisqu’ils sont toujours en place.
    Mais, dans l’esprit de chacun, un journaliste est un homme honnête qui informe le citoyen au péril de sa vie. Le journaliste a un côté chevaleresque. Il faut qu’il le garde. D’où l’intérêt qu’il soit aux prises avec des extrémistes de tout poil (C.Fourest). Ainsi, en s’attaquant à ces méchants vilains, le journaliste peut montrer à tous à quel point il est courageux.


  • juluch juluch 25 février 2013 13:46

    J’avais entendus parler de cette vente d’or à bas prix, mais je ne la savait pas aussi importante....


    Comme dit plus haut par Andalou, ou sont nos journalistes en quête de scoop pour dénoncer cette manœuvre financière ?

    Ils préfèrent dénoncer le FN, le manque de parité, il préfèrent chanter en coeur les bénéfices de la diversité et les joies de l’Europe des technocrates....

    Bandes d’enc** !

  • Hijack ... Hijack 25 février 2013 14:02
    Lorsque la France aura été spoliée de tout son or ...  !!!

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    L´argent est le nerf de la guerre, aucun président n´aurait jamais oser « vendre » le trésor national.

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    L´or de la France est en train d´être bradé, on va finir comme les pays de quart monde :

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    A l´heure où les pays du monde entier se battent pour acheter de l´or, il semble important de rappeler que la France fait tout le contraire, dilapidant son héritage à tout jamais.

    .

    Suite et source.



    • juluch juluch 25 février 2013 20:24

      Au fait, merci pour la vidéo..................j’ai oublié plus haut.......l’indignation.


  • Machiavel 25 février 2013 20:02

    Le veau d’or français serait de meilleur qualité que le veau d’or des yankees ?
    Bref , de toutes façons pour les prolos , d’une manière ou d’une autre cela restera toujours " LA CHIENLIT " Monétaire ....


  • L'Andalou L’Andalou 26 février 2013 07:56

    Une fois, j’avais entendu Soral raconter une anecdote. Il semblerait qu’après Mai 68, les leaders du mouvement (Cohn-Bendit) aient fait un voyage à Cuba pour rencontrer Castro. Durant l’entretien avec Fidel Castro, ils lui ont demandé quel était le dirigeant qui incarnait le mieux l’anti-impérialisme (à une époque où l’URSS était là, je le signale au passage). Et bien, Castro n’a pas dit Leonid Brejnev mais a désigné De Gaulle comme étant le dirigeant incarnant le mieux l’anti-impérialisme.
    Ces abrutis de gauchistes qui voyaient en De Gaulle un facho ont du se sentir très honteux à cet instant.


    • Hijack ... Hijack 26 février 2013 10:36

      OK, l’Andalou, d’accord avec toi ... sauf que faut pas prendre Gauchiste comme une insulte, en te basant sur la soi disant gauche française ... ils n’ont de gauche que le titre ...
      En effet, qui est plus gauchiste que Fidel ? ... mais de vraie gauche à l’image de Chavez à présent ...
      D’ailleurs ... De Gaulle on pouvait lui donner le titre de gaulliste de gauche !


    • L'Andalou L’Andalou 26 février 2013 14:32

      @ Hijack
      Quand je parle des gauchistes, j’entends ceux qui ont toujours été considérés comme des traîtres par les authentiques révolutionnaires.
      Lénine avait lui-même écrit un livre intitulé "La maladie infantile du communisme, le gauchisme".


    • Hijack ... Hijack 26 février 2013 15:08

      J’entends bien l’Andalou,
      .
      Mais je me devais de préciser que gauchisme ou socialisme ... c’est comme l’humanisme ... tout dépend à qui l’on a affaire !
      Ce genre de contradictions contribuent parfois à nos erreurs !
      .
      Il est plus que temps de choisir les femmes/hommes pour ce qu’ils sont ... et non leurs partis !!!


  • Machiavel 26 février 2013 10:12

    à la même époque , bien avant 68 , il y avait la version de l’Andalou et la version du Catalan , c’était pas du tout la même musique et on a vu où cela nous a mené ....


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